Purgation Des Passions

capacité à toucher nos émotions. Spatialisée, la pièce écrite s’incarne en êtres, en décors, en scènes suspendues, répercutant sur le public des émotions. Dans cette projection théâtrale, c’est une certaine catharsis qui se réalise, une purgation de nos passions. Mais le théâtre s’adresse aussi au public, quand Dorante dit « Apprends, Marquis, je te prie, et les autres aussi, que le bon sens n’a point de place déterminée à la comédie ». Cette phrase est autant destinée au personnage jouant sur

cathartique : la catharsis est la purgation des passions humaines par le biais de la représentation théâtrale. C’est l’idée qu’en assistant à une représentation théâtrale, l’homme se débarrasse de toutes ses pulsions et angoisses en les vivant au travers des personnages. C’est Aristote qui le premier développe cette idée en parlant de la tragédie : en s’identifiant à des personnages dont les passions coupables sont punies par le destin, le spectateur se voit délivré des passions inavouables qu’il peut parfois

duplicité de Narcisse et que Junie entre chez les Vestales malgré son âge. De plus, les personnages sont historiques, ils ont réellement existés. * La bienséance : l’empoisonnement de Britannicus est raconté et non représenté. * La catharsis : purgation des passions puisqu’il est montré que vouloir le pouvoir n’amène pas toujours au bonheur. La pièce suscite pitié et terreur : registre pathétique : malheur de Britannicus qui est le héros tragique, la victime : « Vous craignez de rencontrer mes yeux ?

critique également présente _quoique transposée_ dans l'Antigone de Jean Anouilh, faisant très implicitement allusion au régime de Vichy. En revanche, les idées défendues par l'auteur dans sa pièce se doivent d'être implicites, permettant la « purgation des passions » du spectateur, selon Aristote. Certes le théâtre semble être une tribune correcte pour toucher le spectateur et partager avec lui ses idées, mais ce genre littéraire présente nombre d'inconvénients non négligeables, pouvant réduire l'efficacité

les principes établis. Ainsi pour la deuxième partie du XVIIème siècle la doctrine se voit incontestablement triompher grâce à Racine. Les Principes du Classicisme A. Plaire et instruire Selon la théorie de la catharsis d’Aristote, (purgation des passions) en faisant vivre par procuration des émotions fortes au spectateur (terreur, pitié…) cela lui ouvre l’esprit. Les dénouements sont de plus souvent des leçons de morale. B. Maîtriser son art Les écrivains classiques s’imposent une discipline

par la conversation. D Le Mystère Le mystère est une vaste amplification de miracle, qui s’intéresse à la créativité de l’humanité. Connaît l’essor au XVème siècle. Le mystère – les épisodes clés de la vie du Christ. Par exemple, la Passion du Christ. En 1548 le mystère est interdit, étant accusé d’être trop profane, d’inviter à l’adultère. Le premier mystère est joué à la fin du XIV siècle. Il contient 2000 vers (jusqu’à 75000 vers et autour 70000 des Mansions). Caractéristiques

de l'inconscient pour se rassurer sois même et se persuader que ce personnage est plus odieux que nous ? C'est tous le principe de la catharsis, c'est une des fonctions de la tragédie selon Aristote, Il s'agit de libérer les spectateurs de leurs passions en les exprimant symboliquement. Nous pouvons donc nous demander comment interpréter l'attrait ressentis pour les personnages odieux dans une œuvre cinématographique ou littéraire ? Nous y répondrons en étudiant trois différents axes : nous verrons

intervenir au seuil 60, voici la thérapeutique envisagée : Il faut, pour guérir, diminuer l'incitation. On y parvient en écartant les stimuli trop violents, tandis qu'on ne permet pas l'accès des plus faibles ; les moyens curatifs sont la saignée, la purgation, la diète, la paix intérieure, le froid. Deux remarques s'imposent : tout d'abord, il apparaît que l'appréhension quantitative de la maladie peut être tout aussi symbolique que l'appréhension qualitative. D'autre part, on retrouve ici la double

cathartique positif. Ceci fait référence à la théorie de la catharsis ou purgation des passions (Aristote) : dans le public d’une tragédie par exemple, tous éprouvent ensemble les mêmes émotions de pitié et de crainte, ce qui peut avoir des vertus thérapeutiques. A partir de là, certains pensent que les désirs violents des spectateurs se réaliseraient par procuration à travers des aventures violentes. Il s’en suivrait une « purgation sédative » : le spectateur serait libéré de tensions psychiques liées

provoquera ensuite celle de Phèdre, la vraie coupable (elle se suicidera par le poison à la scène suivante, en avouant sa culpabilité à son époux). Le spectacle d’une telle mort doit provoquer la pitié et l’effroi propres à susciter la catharsis (=purgation des passions). C’est ce que l’on attend d’une tragédie. L'onde approche, se brise, et vomit à nos yeux, Parmi des flots d'écume, un monstre furieux. Son front large est armé de cornes menaçantes, Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes