Purgation Des Passions

« l’artiste vaut mieux que les autres hommes » car il traduit la réalité des choses, et sert d’interprète à la masse humaine. C’est pour lui un moyen de transmettre une idée par exemple, ou tout simplement d’exercer une catharsis, et de purger ses passions. Bien souvent, il ne sait pas lui-même expliquer son travail, et c’est au spectateur d’interpréter selon sa propre façon de voir. L’artiste permet aux hommes d’ouvrir leurs esprits par son propre processus de sublimation et de catharsis : par l’expression

Brecht a visé à prendre l’émotion hors de la production en rejetant ainsi le concept de la catharsis d’Aristote. La catharsis est l’effet de « purgation des passions » que produit sur les spectateurs une représentation dramatique. Le spectateur se projette dans les actes et les sentiments des personnages et ainsi « nettoie » son âme de ses propres passions. Brecht propose à ce que la production prenne les thèmes et les incidents et les mettre dans un processus de l’aliénation qui est nécessaire

pourrait justement le blesser terriblement. Ici, la figure pathétique de Thésée inspire de la pitié, ce qui déclenche la catharsis. Nous rappelons que l’objectif de la tragédie est d’inspirer de la pitié et de la terreur afin de purifier les mauvaises passions. Argument 2: Un héros tragiqueThésée, d’un côté, est une victime de la fatalité qui s’abat sur Phèdre et des actions d’Oenone, mais est de l’autre côté en partie responsable du meurtre de son fils. En effet, c’est lui qui a demandé à Neptune de

extérieures (raison d’Etat, lois, Histoire…) et à des forces intérieures qui relèvent de la passion (amour, ambition, jalousie…) ; responsabilité, capacité de lutter contre une fatalité qui prend des formes diverses. La manière dont les dramaturges abordent ces thèmes permet de définir leurs orientations philosophiques : admiration pour la grandeur de l’homme chez Corneille ; idée d’une fatalité des passions chez Racine. Les fonctions de le tragédie : Selon Aristote, la tragédie a pour but de susciter

L'écriture classique se veut fondée sur la raison. On y a parfois vu l'influence du rationalisme de Descartes, mais il s'agit plutôt d'un intérêt pour la lucidité et l'analyse. Les héros et héroïnes classiques ne sont en général pas rationnels, mais leurs passions, souvent violentes, sont analysées par l'écriture qui les rend intelligibles5. Le classicisme est donc davantage influencé par une volonté de soumettre le déraisonnable à l'ordre de la raison que par un véritable rationalisme qui inspirera plus tard

leurs passions, de deux manières : d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle de bienséance) ; ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis » (du grec κάθαρσις : purification), ou purgation des passions : les spectateurs

plutôt leurs passions, de deux manières : d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle de bienséance) ; ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis » (du grec κάθαρσις : purification), ou purgation des passions : les spectateurs

classique se veut fondée sur la raison. On y a parfois vu l'influence du rationalisme de Descartes[->53] mais il s'agit plutôt d'un intérêt pour la lucidité et l'analyse. Les héros et héroïnes classiques ne sont en général pas rationnels mais leurs passions, souvent violentes, sont analysées par l'écriture qui les rend intelligibles5. Le classicisme est donc davantage influencé par une volonté de soumettre le déraisonnable à l'ordre de la raison que par un véritable rationalisme qui inspirera plus tard

défaut/amour . [...] Chanson d'après-midi - Charles Baudelaire Chanson d'après-midi Quoique tes sourcils méchants Te donnent un air étrange Qui n'est pas celui d'un ange, Sorcière aux yeux alléchants, Je t'adore, ô ma frivole, Ma terrible passion ! Avec la dévotion Du prêtre pour son idole. Le désert et la forêt Embaument tes tresses rudes, Ta tête a les attitudes De l'énigme et du secret. Sur ta chair le parfum rôde Comme autour d'un encensoir ; Tu charmes comme le soir

et de faire réfléchir. Le théâtre ainsi que le cinéma sont avant tout des divertissements. Les gens s’y rendent pour rire, éprouver des émotions, passer un moment agréable, s’évader et quitter le monde réel. Ils sont des vecteurs d’émotions, de passions et de sentiments forts voir extrêmes. C’est pourquoi ils auraient des vertus cathartiques : ils seraient capable de réguler les émotions humaines, en les purgeant de ce qu’elles peuvent comporter de nuisible pour la société. Ils peuvent être les