égalité égalitarisme En éducation

les tensions et le mal vivre... E. Balibar, s’interrogeant sur les hypothétiques équations entre ségrégation et inégalité et entre non-ségrégation et cohésion sociale propose de distinguer entre égalité arithmétique (“égalitarisme”, redistribution égalitaire d’un service ou d’un bien indivisible) et égalité qualifiée ou proportionnelle (prise en compte des différences des personnes), distinction complètement brouillée par la notion de mixité 15. D’ailleurs, le raisonnement arithmétique, le comptage

ses investigations sera mise en cause. Claude Lévi-Strauss qui l’a souvent soutenue a dit : "Elle se croyait chargée d'une mission pour améliorer le sort de l'humanité." Féministe convaincue, là aussi sa position a fait débat. A l'opposé de tout égalitarisme dogmatique, elle insistait plus sur la différence des genres et sur l'accomplissement personnel. Les communautés homosexuelles américaines se sont emparées de ses thèses trouvant un fondement scientifique à leurs critiques de la société puritaine

sociétés industrielles ne favorise pas les chances de mobilité. C’est le paradoxe d’Anderson. Pierre Bourdieu a dit, dans son écrit La reproduction en 1966 « La reproduction des inégalités sociales par l'école vient de la mise en œuvre d'un égalitarisme formel, à savoir que l'école traite comme "égaux en droits" des individus "inégaux en fait" c'est-à-dire inégalement préparés par leur culture familiale à assimiler un message pédagogique ». Toutefois, selon Bourdieu, les origines sociales influencent

fils d’une famille royaliste. Sous l’ancien régime, les individus naissent inégaux en droit. Tocqueville est convaincu de la nécessité de la démocratie. Il s’interroge sur la possibilité de faire coïncider les deux valeurs démocratiques liberté et égalité ; vouloir l’égalité, c’est intervenir, corriger et cela peut s’opposer à la liberté. Il tient avant tout à la liberté. A la suite de son voyage aux USA (1831 et 1832), il pense avoir trouvé le meilleur système, c’est à dire celui qui combine la

 dans  un  univers  où  les  hommes  étaient   des   isolats.   On   comprend   que,   dans   cette   perspective,   ils   recherchent   comme   un   bonheur   perdu   cette   égalité   des   origines.    Ce   goût   pour   l'égalité   s'est   transformé,   dans   les   sociétés   contemporaines,  en  "fait  dominant",  progressant  de  petite  conquête  en  petite

Le dossier du mois septembre 09 L’école peut-elle réaliser l’idéal républicain ? Retrouvez les avis des experts et des acteurs qui font le débat. Egalité des chances, méritocratie et élitisme pourrait résumer l’idéal républicain. La réalité est pourtant plus prosaïque car force est de constater que l’école française ne réduit pas les inégalités de départ. Certes, notre élite est reconnue (quoique trop homogène) mais «les vaincus du mérite» sont nombreux et abandonnés par le système

cinéma, disques et enregistrements, etc. Chasse, pêche, motoneige, camping, natation, football, hockey, base-ball, parcs et réserves naturelles, etc. Enseignement primaire et secondaire, enseignement technique, universités et collèges communautaires, éducation des adultes, cours de vulgarisation, etc. Pubs*, cafés, clubs, organisations d’entraide, associations bénévoles, associations d’anciens militaires, etc. *Public houses, selon la tradition anglo-saxonne (note de B.T.) D’après le texte de Pierre

revendication d’un suffrage universel sera, par exemple, la traduc- tion politique de cette équivalence citoyenne. Cette égalité des conditions n’est pas une « égalité de fait » car des inégalités économiques subsisteront, mais l’assignation sociale durable (noblesse, patri- ciat) en fonction de la filiation ne sera plus reconnue comme légitime. C’est d’ailleurs à partir de cette égalité juridique et anthropologique que les inéga- lités constatées peuvent être, aujourd’hui, dénon- cées. Tocqueville remarquera

(négative) selon laquelle le Bien ne peut pas se dire. Ceux qui y accèdent le font par une conversion, une transformation de leur être (2) à défaut de pouvoir dire ce qu’est le Bien, on peut le faire comprendre par analogie. Une analogie est une égalité de rapport où trois termes sont connus et permettent de délimiter le quatrième. Platon va ainsi dire que le soleil est au visible ce que le Bien est à l’intelligible. La connaissance est semblable à la vision : pour qu’il y ait vision, il faut un

membres. Il développe les concepts de « solidarité mécanique » et de « solidarité organique »[4]. Une société donnant lieu à de la solidarité mécanique tient sa cohésion de l'homogénéité de ses membres, qui se sentent connectés par un travail, une éducation, une religion, un mode de vie similaires. La solidarité mécanique se produit normalement dans les sociétés traditionnelles de petite taille[5]. La solidarité organique provient quant à elle de l'interdépendance qui vient de la spécialisation du travail