Purgation Des Passions

va être repris plus tard dans le théâtre. Ce procédé déroute le spectateur et l’oblige à suivre de plus près le spectacle, ex : Marivaux ou Ruy Blas. De plus, depuis l’époque de Aristote, nous parlons de la catharsis du théâtre soit de la purgation des passions. Ce sont les sentiments de terreur, de pitié ce que ressentent les spectateurs lorsqu’un personnage souffre. Le spectateur se purge de tout cela sans pour autant vouloir le vivre. Nous pouvons voir un jeu de catharsis dans la première scène

plutôt leurs passions, de deux manières : ▪ d'abord en montrant les dégâts que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident (comme dans Phèdre où cette dernière s'empoisonne à cause d'un amour illégitime), deviennent fous, tel Oreste à la fin d'Andromaque de Racine (hors de la scène, par respect de la règle de bienséance) ; ▪ ensuite, les dramaturges comptent sur la « catharsis » (du grec κάθαρσις : purification), ou purgation des passions :

c’est au théâtre psychologique qu’est conféré ce rôle de mimesis. « Faire sa toilette » est en fait ici une métaphore pour désigner la purgation des passions : soit la catarsis. « La tragédie (...) est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen de la narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre. » explique Aristote dans Poétique. En assistant à un spectacle théâtral, l'être humain se libère de ses pulsions

l'héroïsme de la vie moderne. Dumas : "Il y a de la passion, du courage et de l'héroïsme dans un cœur qui bat sous une redingote noire". Musset : "Combien nous sommes beaux et poétiques dans les costumes d'époque". Public Le commun du public, hommes vulgaires et sans passion, qui ne vont jamais au bout de leurs désirs, récusent le drame romantique car ils veulent lui plaquer leurs émotions et leurs passions et y verront une exagération de leur passion. Ne seront donc touchés par le théâtre romantique

remises d'aplomb comme si elles avaient pris un remède et une purgation. C'est à ce même traitement dès lors que doivent être nécessairement soumis à la fois ceux qui sont enclins à la pitié et ceux qui sont enclins à la terreur, et tous les autres qui, d'une façon générale, sont sous l'empire d'une émotion quelconque pour autant qu'il y a en chacun d'eux tendance à de telles émotions, et pour tous il se produit une certaine purgation et un allégement accompagné de plaisir. Or, c'est de la même façon

poids Estime de soi déterminée essentiellement par la forme corporelle Boulimie nerveuse indépendante d’épisodes anorexiques Caractéristiques cliniques  Forme classique (sans prise de poids) : crise + purgation (9/10 vomissement, 1/10 laxatif) Forme avec obésité ou surpoids : crise sans purgation Symptômes psychiques associés : Impulsivité, instabilité de l’humeur, avidité relationnelle, débordements émotionnels. Soigner De la nécessité d’une prise en charge globale Il faut être plusieurs

tragique de cette œuvre qui s'inspire des mythes de l'Antiquité où le personnage a très souvent un choix crucial à faire entre les enjeux du pouvoir et la passion amoureuse. L'ultimatum que l'on donne à Andromaque peut être qualifié comme « l'imitation d'une action de caractère élevé...qui suscite terreur et pitié et opère la purgation des passions propre à de telles émotions. » comme le dit Aristote dans « La Poétique ». Il s'agit donc d'une catharsis. Dans la tragédie « Antigone » de Jean

crainte et de pitié, nécessaires à la catharsis. Le mot grec catharsis signifie « purgation ». Il a été employé par Aristote dans sa Poétique pour désigner l’effet de la tragédie, qui doit, selon lui, exciter chez le spectateur des émotions de terreur et de pitié, de façon à ce que, les ayant ressenties vivement au vu d’un spectacle fictif, celui-ci soit par ce moyen purgé de l’excès de telles passions (c’est-à-dire peut-être moins exposé à les ressentir exagérément dans sa vie au sein de la

qui se détourne du droit chemin et choisi de se perdre aux confins des tréfonds du mal. C’est ainsi que le personnage immoral naît, comme l’évoque Flaubert « Ce qu’il y a de fort dans Manon Lescaut, c’est le souffle sentimental, la naïveté de la passion qui rend les deux héros si vrais, si sympathiques, si honorables quoi qu’ils soient des fripons. »Un personnage romanesque peut-il captiver le lecteur malgré une attitude immorale ? Dans un premier temps nous étudierons la fascination du mal puis

dans le théâtre, il faut avoir à l’esprit le projet des deux sœurs : s’agit-il pour elles à travers ce jeu de rôles d’alimenter leur haine pour trouver la force de tuer leur maîtresse ou s’agit-il d’une catharsis (purgation des passions) qui leur permettra de se purifier de leurs passions meurtrières ? II - la mise en abyme par le biais du miroir La mise en abyme consiste en l’enchâssement d'un récit dans un autre récit, d'une scène de théâtre dans une autre scène de théâtre (le théâtre dans le