N Agit On Moralement Que Par Interet

suffisant de justice. Transition : La conformité extérieure à la loi n'est pas un critère suffisant pour garantir la justice d'une action. Il faut s'interroger sur les intentions de celui qui agit. Est-ce par égoïsme ou par véritable souci de justice que l'on se conforme à la loi ? De plus, celui qui agit pour préserver sa tranquillité se conforme toujours à la loi tandis qu'il arrive à l'homme juste de s'y opposer. Quel est alors le critère qui nous assure qu'une action est juste ?

qui, comme l'inconscient, agit sur moi à mon insu, et m'aliène à moi-même. Je ne m'appartiens plus, je ne suis plus moi. C'est que je suis complètement obsédé par cet amour, plus rien ne compte pour moi, si ce n'est cet amour. Dès lors, si un obstacle surgit sur la voie qui me mène vers la réalisation de cet amour, tous les moyens seront jugés bons pour anéantir cet obstacle. Celui qui est "victime" d'un amour fou se moque de la morale, il emploiera un moyen moralement condamnable s'il lui paraît

du texte. Au premier abord, nous serions tentez de dire que le devoir consiste à faire le bien, en un mot à être bienfaisant. L'action moralement bonne serait celle qui est accomplie en conformité avec les règles de la morale (ce qui est considéré comme bien ou mal). Ainsi, si la règle morale dit qu'il faut respecter autrui, agir moralement consiste à respecter cette loi. En outre, ce que l'on tire de cette première définition de la bienfaisance, c'est le fait que l'individu contribue

Ces exemples permettent de comprendre que des lois peuvent être juste juridiquement mais injuste moralement. L’égalité (conformité à la justice juridique, à la loi juridique) ne veut pas dire légitimité (conformité à la justice morale, la loi morale) Légalité( juste sur le plan juridique, conforme au droit) / légitimité( juste sur le plan morale, conforme à la morale) Peut-il être juste moralement de désobéir à la loi ?( loi juridique) a) Le cas d’Antigone : Sophocle/ Anouille ANTIGOGNE

dans ses actions, c’est-à-dire qu’il agit en fonction de ce qu’il considère comme bon. Ses actions sont poussées par sa volonté, sa faculté à exercer des libres choix gouvernés par la raison. Mais si la morale est ancrée en nous, l’Homme doit nécessairement avoir la volonté de faire le bien moral de manière naturelle, spontanée. Mais la morale est-elle forcement liée à la volonté ? On se demande par là si la volonté agit inévitablement dans l’action bonne moralement ou si au contraire, elle peut pousser

d’une intention de faire son devoir. Quand l’être humain agit par bonnes volontés, il n’attend rien en retour. Il ne prend pas en compte des conséquences, des représailles ou même des ordonnances de l’autorité. Il est libre et rationnel et s’impose lui-même ses règles. En d’autres termes, le bien ultime n’a rien à voir avec les bénéfices qu’il peut en tirer mais plutôt par ses intentions profondes. Dans ce sens, l’être humain qui agit moralement se dit aussi rationnel. Un être rationnel se doit d’être

n'étant selon Kant qu'une conception empirique et irrationnelle. Pour l’essentiel, Kant pose la question de savoir à quelles conditions une action humaine peut-elle être considérée comme morale. On agit moralement uniquement pour agir moralement et non pas par recherche d’un quelconque intérêt personnel. La théorie de la justice: Rawls La théorie de la justice de Rawls s'appuie d'abord sur les postulats philosophiques de Kant. Elle repose sur 3 principes: Le principe de différence

la volonté à être bonne absolument ? Le concept de bonne volonté est contenu dans le concept du devoir p.36 Seule la loi peut être objet de respect et elle peut commander. Avec le devoir, il est difficile de vouloir le bien pour lui-même, sans intérêt, car on est tenté de satisfaire ses inclinations plutôt que d’accomplir son devoir moral. L’accomplissement de son devoir est un sacrifice des plaisirs. Ainsi le concept du devoir à le même sens que celui de la bonne volonté mais il implique en

particulier, propre à chacun et ne peut (ni ne doit) être le même pour tous. Or le devoir, lui, est transcendant aux exigences particulières (il oblige tout h. quelle que soit sa condition). Le devoir moral s’oppose aux intérêts particuliers. Agir par devoir ne doit jamais être agir par intérêt, c’est désintéressé. Quel est le contraire du particulier ? L’universel. Et le devoir moral est universel  : tous les h. entendent au fond d’eux-mêmes la voix de leur conscience morale ; qu’il

là une notion de devoir dans cette morale qui part de l’individu et de sa réflexion sur lui-même pour aboutir au service de la communauté. Mais comment s’assurer que ce service est désintéressé et que l’individu même « éduqué » n’agit pas dans son intérêt personnel ? La réponse nous est fournie par le fait que ce sujet pensant, rationnel, est mû par une « bonne volonté ». En effet, Kant dit : « De tout ce qu’il est possible de concevoir dans ce monde, et même en général hors du monde, il n’est