Poros Pénia

n'est pas un dieu qui, par définition, les possède, c'est donc bien un intermédiaire entre mortels et dieux. Ces êtres intermédiaires sont des « démons ». On passe ensuite aux origines d'Eros et sa nature selon Diotime : la mendiante Pénia profita de l'ivresse de Poros pour se faire engrosser par lui. Amour, compagnon d'Aphrodite, tient donc sa rudesse de sa mère et sa vaillance et son habileté de son père. Amour est également figure du philosophe. Effectivement, ni les sages ni les ignorants ne recherchent

désir. Fils de l’humaine Penia, une mendiante, et de Poros, le dieu de l’abondance, il a été conçu le jour de la naissance d’Aphrodite, dans les jardins de Zeus, lors d’une fête. Eros, pour Platon, est donc un être démoniaque, un démon, être intermédiaire, qui tient le milieu entre la richesse et la pénurie, la possession et l’indigence, entre les dieux et les mortels. Eros n’est pas un dieu, car il n’est pas comblé, mais il n’est pas non plus un simple mortel comme Penia qui ne connaît que l’indigence :

les appétits et Eros. Les appétits (épitumia en grec) qui pourraient se contenter d’être des désirs naturels deviendraient souvent des désirs vains à cause de cet Eros. Eros dans la mythologie grecque est un Demi-Dieu fils de Richesse (Poros) et de pauvreté (Pénia). Il se retrouve dans la misère des pulsions animales au service de la matière alors qu’il est de nature divine. De ce point de vue, les désirs vains peuvent traduire l’oeuvre d’Eros qui veut arracher l’homme à la seule animalité. Dans

de quelle mère ? DIOTIME. - C'est bien long à raconter, répondit-elle ; je te le dirai pourtant. Sache donc que, le jour où naquit Aphrodite, les dieux banquetaient, et parmi eux était le fils de Sagesse, Expédient (Poros). Or, quand ils eurent fini de dîner, arriva Pauvreté (Pénia), dans l'intention de mendier, car on avait fait grande chère, et elle se tenait contre la porte. Sur ces entrefaites, Expédient, qui s'était enivré de nectar (car le vin n'existait pas encore), pénétra dans le jardin

d’une bien plus grande souffrance, celle que cause le besoin par exemple. Dans son Banquet, Platon se sert d’un mythe pour évoquer la nature du désir. Il y raconte la naissance d’Eros, symbole du désir amoureux chez les grecs, fils de Poros, l’abondance, et de Pénia, la pauvreté. A l’origine, le désir participe à la fois la plénitude infinie de par son « père » et du manque, de par sa « mère ». La nature du désir est contradictoire. Il ne possède pas totalement la plénitude, il n’est donc qu’un élan

ou parce que nous ne sommes pas tel ou tel que nous le désirons. Mais alors, comment ce sentiment de manque naît-il ? Selon Platon dans le Banquet, le Désir (Eros) a bien une nature paradoxale : en effet, il est fils de la richesse (Poros) et de la pauvreté (Penia). En effet, si le désir n'exprimait qu'un manque, nous désirerions tout ce que nous n'avons pas. Or, nous voyons bien que notre désir ne se porte pas sur tout ce que nous n'avons pas mais sur des objets singuliers. C'est bien parce que

entre les dieux et les hommes, dont l'origine est la suivante : pour célébrer la naissance d'Aphrodite, la déesse de la beauté, tous les dieux furent conviés à un festin. L'un d'eux, Poros, dieu de l'ingéniosité, de la ressource, de la "débrouillardise", enivré de nectar, sortit dans le jardin et s'assoupit. Penia, la pauvreté, toute maigre et en haillons, qui était venue mendier, vit ce beau garçon, et décida de profiter de l'occasion. Elle s'allongea à ses côtés... et neuf mois plus tard naquis

de la déception et le voile fragile de l'illusion? * * * (Discussion.) S'il est vrai que le désir peut être une formidable incitation à une débauche d'efforts, de recherches pour atteindre son objet (Eros n'est-il pas fils de Pénia, l'indigence mais aussi de Poros, la ressource ?) et si l'imagination colore la réalité, donne du sens à tout ce qui dépasse nos simples besoins, créé un monde symbolique qui donne du sens ou tout simplement un sens à cette vallée de larmes que notre vie traverse

les appétits et Éros. Les appétits (épitumia en grec) qui pourraient se contenter d’être des désirs naturels deviendraient souvent des désirs vains à cause de cet Éros.  Éros dans la mythologie grecque est un Demi-Dieu fils de Ressource (Poros) et de Pauvreté (Pénia). Il se retrouve dans la misère des pulsions animales au service de la matière alors qu’il est de nature divine. De ce point de vue, les désirs vains peuvent traduire l’œuvre d’Éros qui veut arracher l’homme à la seule animalité. Dans Le

obtenir. 1. Il semble contradictoire de désirer l’impossible. Analyser les termes du sujet : Le désir est une tension qui pousse l’homme à combler un manque. On peut rappeler l’origine du désir selon Platon, dans le Banquet : Eros est le fils de Poros et Pénia, le dieu de l’abondance et la déesse de la misère. Eros est donc un être caractérisé par la misère et le manque, et qui cherche l’abondance, c’est-à-dire à combler ce manque. On peut en effet définir le 2 désir comme un manque que l’on cherche