Phédon

liaison de l’âme avec cette chose mauvaise qu’est le corps. « Aussi longtemps que nous aurons notre corps et que notre âme sera pétrie de cette chose mauvaise, jamais nous ne possèderons en suffisance l’objet de notre désir. »écrit Platon dans le Phédon. C’est le corps qui serait responsable des convoitises, des dissensions, des guerres. Bref tout le mal serait dû au corps. Au livre IX de ‘la REPUBLIQUE’, Platon écrit : « Parmi les désirs non nécessaires, certains me semblent illégitimes ; ils sont

personne,ou le relever ensuite,et découvrir son front par fierté,ou par audace.il est enjoué,impatienct,grand rieur,présomptueux,coléreux,libertin,politique,mystérieux sur les affaires de temps :il se croit des talents et de l’esprit .il est riche. Phédon a les yeux creux ,le tient échauffé ,le corps sec et le visage maigre :il dort peu et d’un sommeil fort léger ;il est abstrait,rêveur et il a,avec l’esprit,d’un air stupide ;il oublie de dire ce qu’il sait,de parler d’événements qui lui sont connus ;et

siècle – Bacon – Descartes et ses principaux disciples – Malebranche – Leibniz et Locke. Notions sommaires sur la philosophie du dix-huitième siècle en France, en Angleterre et en Allemagne. Auteurs classiques. Xénophon : Mémoire de Socrate ; Platon : Phédon, République (livre 7) ; Epictète : Manuel ; Cicéron : De officiis, De finibus (livre un et deux) ; Logique de Port Royal ; Descartes : Discours de la méthode ; Pascal : De l'autorité en matière de philosophie, Entretien de Pascal avec M. de Saci ;

comprendre cette strophe, nous allons nous appuyer sur divers documents. Document 1 Baudelaire, dans les Notes nouvelles sur Edgar Poe, présentant, paraphrasant même, un passage du Poetic Principle de Poe, passage lui-même en écho direct du Phédon de Platon, écrit: « C'est cet admirable, cet immortel instinct du beau qui nous fait considérer la terre et ses spectacles comme un aperçu, comme une correspondance du Ciel. La soif insatiable de tout ce qui est au-delà, et que révèle la vie, (Vie

1234-1236. 46 Ibid., v. 1312-1319, traduction modifiée. 47 Ibid., v. 1173. 48 Je signale que, selon Socrate, le suicide n'est envisageable que si la divinité envoie un signe, pour la simple raison que les humains sont la propriété des dieux : voir Phédon, 61 c-62 c ; j'ajoute que, vers la fin de l'Apologie, Socrate exprime le désir de converser précisément avec Ajax au royaume des morts, parce que c'est un héros « mort à cause d'un jugement injuste », semblable à celui qui est prononcé contre lui

plus loin. Les Idées sont, en effet, les objets mêmes de notre connaissance de la nature. Kant semble avoir une connaissance assez précise de la position du Phédon et de celle du Timée sur la question. Les vraies causes de la nature ne sont nullement les causes phénoménales et mécaniques qui ne sont d’ailleurs, d’après l’expression du Phédon, qu’auxiliaires ou adjuvantes, les vraies causes sont les Idées, en entendant par là ce qui commande la marche des phénomènes; marche conduite selon le Bien

puisque, nous l’avons vu9, la matière n’est, réduite à ellemême, que possibilité d’être déterminée et de se prêter à une actualisation successive des contraires. En cela, Aristote reste platonicien, et ne se contenterait pas plus que le Socrate du Phédon d’une explication qui se réduirait à rendre compte des choses par la simple présence de leurs conditions matérielles d’existence10. Doit-on en déduire la possibilibé de deux physiques parallèles ? Lorsqu’il évoque les « anciens », il fait allusion

éthiques, mathématiques, politiques… II Le grand rêve grec : pouvoir comprendre le monde avec les maths PLATON (philosophe) (427-347 av JC) [pic] C’est lui qui nous donne la première affirmation claire, écrite que la Terre est une sphère dans le Phédon. La Terre est sous forme sphérique et placée au milieu du ciel. Elle ne tombe pas (cf. idée d’Anaximandre « rien ne la tient ») Il dit cependant qu’il n’est pas capable de le démontrer. Il a donc l’idée mais il faut chercher la vérité. Il écrit

" (Comte, Cours de philosophie positive) * "L'humanité ne se pose jamais que les problèmes qu'elle peut résoudre." (Marx) "La chance ne favorise que les esprits préparés." (Pasteur) * "Philosopher, c'est apprendre à mourir au sensible' (Platon, Phédon) * "Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre" (Platon, phrase gravée sur le fronton de l'Académie) * L'oisiveté est la mère de la philosophie" (Hobbes, Léviathan) * "Se moquer de la philosophie c'est vraiment philosopher" (Pascal, Pensées) * "La

l’autre éventualité, celle d’une survie qui ne saurait être que bienheureuse pour qui a passé toute sa vie à philosopher. Mais Epicure a vu toutes les conséquences de cette porte ouverte sur la « belle espérance » que Platon a seule retenue dans le Phédon: toute la philosophie devient méditation de la mort et surtout le mépris du corps et du sensible en sont l’effet. Le bonheur de la vie présente, commandée par l’harmonieuse « sympathie » entre âme et corps est perturbée. Et surtout la crainte n’est