Phédon Réminiscence

l'opinion commune a pu reprocher à la philosophie d'être inutile. Les définitions que certains philosophes ont données d'elle se sont prêtées à des interprétations allant dans ce sens. Socrate déclare qu'il sait qu'il ne sait rien. Platon, dans le Phédon, dit que le vrai philosophe doit attendre la mort pour enfin accéder à la pure connaissance. Aristote écrit, dans sa Métaphysique, qu'«il est clair que la philosophie n'est recherché pour aucune utilité étrangère; (.

au centre du questionnement sur la nature humaine le problème anthropologique d'un sujet humain complexe et divisé. La thèse anthropologique qui identifie l'homme à l'âme présentée dans l'Alcibiade est reprise dans d'autres dialogues. Dans le Phédon (115c-116a), par exemple où Socrate dit: «Non, je n'arrive pas à persuader Criton, mes amis, que moi, je suis ce Socrate qui dialogue avec vous à cet instant, et qui essaie d'assigner à chaclUl de ses énoncés la place requise par l'ordre du discours

parmi les animaux, l'homme se sait mortel: cruelle certitude qui limite son horizon et l'oblige à composer avec sa propre disparition, comme avec celle des êtres auxquels il est attaché. Pour Platon, la mort est un «beau risque à courir». Dans le Phédon, Socrate définit la mort comme la séparation de l'âme et du corps; délivrée de sa prison charnelle, l'âme immortelle peut librement regagner le ciel des Idées, patrie du philosophe. Épicure tient la mort pour un non-événement, puisque jamais nous

sont les propos de Diogène Laërce: "Incapable qu'il était de se débarrasser de ce fumier, et étant ainsi méconnaissable, il fut dévoré par des chiens". Fin charmante. Socrate : Tout le monde connaît l'histoire de la ciguë, on la retrouve dans le Phédon de Platon (notons d'ailleurs que selon les spécialistes la description qui est faite de la mort de Socrate est en totale contradiction avec les effets connus de cette plante fatale !!!). Pythagore : Encore un philosophe qui ne résistera pas au

PLATON, Phédon : le récit de la mort de Socrate Socrate, condamné à mort injustement par le tribunal démocratique athénien pour impiété et pour avoir prétendument corrompu la jeunesse, est emprisonné dans une cellule : refusant les propositions d’évasion de ses disciples, Socrate attend patiemment le moment où il devra boire la ciguë, un poison violent ; ses principaux disciples (notamment Criton ; Platon, malade, n’était pas présent) assistent aux derniers moments du philosophe de l’Antiquité

par sa nature, mais que nous nous en serons purifiés, jusqu’à ce que le dieu lui-même nous ait déliés. Alors, oui, nous serons purs, étant séparés de cette chose insensée qu’est le corps. Platon, Le Phédon (extrait). Témoin des dernières heures de Socrate, Le Phédon nous rapporte la réflexion provoquée par la proximité de la mort du philosophe, développée par son disciple, Platon. Entouré de ses disciples qui l’interrogent, Socrate aborde la question de la mort

 Le livre de l’Apologie de Socrate est un dialogue qui raconte le procès de Socrate face à trois accusations dont l’issue est la condamnation à mort de celui-ci. Le sujet présenté est donc le procès qu’il y a contre Socrate qui le poussera à la condamnation à la mort. La question qui faut se poser est : Était-il juste de mettre à mort Socrate? Les accusations portées contre lui ne sont pas de véritables accusations puisque Socrate est capable de les annuler puisqu’elles sont sans fondements

La méthode socratique est essentiellement un dialogue, entre Socrate et une autre personne, divisé entre deux étapes. Au cours de la première étape, Socrate utilise l'ironie en posant des questions a son interlocuteur en fesant comme s'il ne connaissait rien du tout. Le but de cette étape est de faire réaliser à son interlocuteur qu'en fait il ne sait rien du tout en le fesant douter de ses croyances. L'interlocuteur faire alors aveu d'ignorance. Suite à cela, il peut passer à la seconde étape.

 Dans cet extrait de Phédon, Platon se questionne sur la question de l’ignorance et de la relation corps-âme et à ce sujet affirme qu’au contraire du corps l’âme serait immortelle et la philosophie serait sa délivrance. Nous allons à présent développer ce raisonnement de Socrate. Tout d’abord Socrate fait référence à une purification philosophique. Il explique tout d’abord que le philosophe sait que son âme est prisonnière de son corps et il le sait grâce à la philosophie. Il affirme également

part que dans l’âme. C’est unité qui renferme une multiplicité (théorie kantienne) . Chez platon, il n’y a pas l’idée que la forme puisse être représentée de manière abstraite( Le phédon) puisque la pensée n’est produite que ,et dans, l’âme. Platon arrive ) la conclusion que l’eidos est une chose intrasèque. Le Phédon : Dialogue de la maturité. Platon est dejà chef d’école et c’est un dialogue qui s’intercalle entre ses œuvres majeures ( la république ; le gorgias ; le phèdre ) .Le sous titre