Phédon Réminiscence

comme réminiscence Si l'âme n'avait pas dans une vie antérieure contemplée les Idées, jamais aucune connaissance ne serait possible. La connaissance est mémoire : « Il s'agit d'une réminiscence des réalités jadis contemplées par notre âme, quand elle accompagnait le dieu dans son périple […], qu'elle levait la tête pour contempler ce qui est réellement » (249c). Ce thème de la réminiscence est un thème constant chez Platon. On le retrouve par exemple clairement explicité dans le Phédon : « L'instruction

Dans le dialogue « Le Phédon » de Platon, Socrate défend le concept de l’immortalité de l’âme face à Simmias et Cébès. Pour prouver son point, Socrate présente plusieurs arguments dont celui de la lutte des contraires que nous allons voir à présent. Pour comprendre cet argument nous allons examiner les prémisses présentées par le maitre de Platon. La première prémisse consiste à démontrer que toute chose qui a un contraire, nait de ce contraire. Socrate exprime cette prémisse sous forme d’un exemple

remarque que le prologue d’Euthyphron se situe juste avant l’assignation à comparaître. Vis-à-vis du procès de Socrate, la chronologie des dialogues de Platon est en effet celle-ci : Euthyphron → Apologie de Socrate (qui relate le procès) → Criton → Phédon (qui évoque le dernier jour de Socrate). Dans Euthyphron, une procédure d’appel est encore possible, non pas en aval du procès, mais en amont, car si Euthyphron dit vrai, s’il sait vraiment ce qu’est être pieux, alors Socrate pourra s’appuyer sur

la censure, quelle qu'elle soit, me paraît une monstruosité, une chose pire que l’homicide; un attentat contre la pensée est un crime de lèse-âme. La mort de Socrate pèse encore sur le genre humain " de Gustave Flaubert.la censure est appliquée pour éliminer les contres-discours et les éléments hostiles dans le but de rendre les discours sociaux et ceux des locuteurs conformes à l’idéologie qui domine. Ainsi, la censure, qui est au service de l’idéologie, organise les modes de représentation de l’information

entre deux états incompatibles 1) vie et mort sont deux contraires qui se s’excluent mutuellement la vie et la mort peuvent êtres considérés comme deux contraires inconciliables, qui ne peuvent coexister en même temps. Socrate dans Le Phédon de Platon démontre que la vie et la mort sont contraires par essence La vie est ici considérée comme l’union de l’âme et du corps, l’âme a pour propriété d’apporter la vie à la matière, elle ne peut donc pas recevoir le contraire de cette propriété

religion, les mythes et autres, montrent qu’il aurait une vie après un décès. Or, ce n’est pas tout le monde qui croit en cela. Aujourd’hui, je vais vous clarifier une problématique où l’humain lui tient à cœur. Les différents courants de pensé sur le Phédon de Platon et celle de Thomas Nagel, incitent à penser profondément sur le sujet. C’est pourquoi on va analyser chaque point de vue à la question posée; la vie après la mort est-elle rationnellement justifiable? Ce thème semble bouleverser l’esprit

Socrate En 399, à Athènes, un procès public condamne un philosophe à mort, après l’avoir accusé de ne pas reconnaître l’existence des dieux traditionnels, de créer de nouvelles divinités et de corrompre la jeunesse. Ce philosophe en question, Socrate, croit « qu’il faut toujours respecter les lois et si on n’est pas d’accord avec elles, il ne faut pas les enfreindre, mais plutôt tenter de les modifier ». Il est alors possible de se poser la question suivante : « Socrate a-t-il raison? », considérant

ouvrages n'ont pas grand chose à voir avec ce que nous attendons de nos jours d'une biographie. Pour tout arranger, Platon ne parle pratiquement jamais de lui dans ses dialogues (il ne le fait que deux fois, l'une dans l'Apologie et l'autre dans le Phédon, chaque fois en lien avec le procès et la mort de Socrate). Mais, si nous acceptons l'authenticité de la Lettre VII , nous y trouvons ce qui s'approche le plus d'une autobiographie, compte tenu de la pauvreté de nos sources, bien qu'elle ne concerne

La mort de Socrate Evènement historique important. Socrate n'a pas été compris par la plupart de ses contemporains. Sa mort est décrite par Platon dans le Phédon. Condamné à mort, Socrate boit la ciguë Platon, « Phédon, ou de l’âme » ( Traduction É. Chambry ) Acte d’accusation dirigé contre Socrate : Mélétos de Lampsaque accuse, sous la foi du serment, Socrate d’Alopèce, fils de Sophronisque, des crimes suivants : Socrate est coupable de ne pas croire aux

Je ne suis donc pas libre, mais au contraire asservi à des contraintes impérieuses auxquelles je ne puis me soustraire, sauf à choisir la mort. Or cette soumission aux besoins, qui sont d'abord les besoins du corps, est, comme le dit Platon dans Le Phédon, le signe de l'esclavage en lequel notre corps nous tient; le travail est le propre de l'être qui est matière; or la dignité de l'homme n'est-ce pas sa spiritualité? Ainsi s'explique l'institution de l'esclavage dans les sociétés antiques. La raison