Honneth

d’une reconnaissance mutuelle ».41 L’autoréalisation de l’être humain ne peut se faire que par le biais d’un Autrui approbateur ou encourageant permettant une valorisation des qualités et capacités positives de l’individu. Comme le démontre Alex Honneth,42 aux formes de reconnaissance que sont les relations affectives, les relations juridiques (sources de droits), la communauté de valeurs (source de solidarité) correspondent trois modes de relation à soi (confiance, respect et estime de soi) ainsi

pratique sexuelle. Il dit vouloir interroger sur les travers de la société de consommation mais en fait il interroge la société sur la manière dont elle ostracise les minorités rejoignant le thème très actuel de la reconnaissance traité par Axel Honneth, Paul Ricoeur, une héritière américaine de Foucault, Judith Butler. Pour Judith Butler et selon le petit livre d'Haud Guegen et Guillaume Malochet sur les théories de la reconnaissance, la question du droit à la reconnaissance doit être précédé d'une

comme le dit Honneth, la pratique d’un langage « polissé » et argumenté n’est pas nécessairement à la portée de chacun. C’est vrai dans les pays non industrialisés et où le niveau social est moindre que par chez nous, mais c’est aussi vrai, chez nous, dans certaines catégories sociales peu instruites. Les ouvriers qui seront en contact avec l’employée ne maîtriseront sans doute pas toutes les subtilités du langage et de la discussion qu’Habermas propose. L’approche d’Axel Honneth, quant à elle

pourrait nous faire croire, elles ne cachent pas leur emploi à leur famille et à leur communauté. En fait, certaines d’entre elles ont même demandé conseil à leur parent avant de se lancer dans la prostitution15. Parmi les trois formes de mépris d’Axel Honneth, la troisième, celle du jugement négatif de la valeur sociale de certains individus ou groupes, serait le type le plus enclin à exister dans une telle situation. Dans les faits, les mépris ont rapidement laissé place à l’acceptation et à l’indifférence

déontologique de l’éthique. Ainsi, le premier pôle qui émerge des propos tenus par les clients des groupes de codéveloppement se rapporte au soi. Ceci implique que l’individu soit reconnu dans ce qu’il est et dans ce qu’il peut apporter à l’organisation (Honneth, 2000). À cet égard, il importe que des instances soient offertes aux employés pour qu’ils puissent s’exprimer, donner leur opinion, participer aux décisions, être entendus. La pleine reconnaissance de l’individu exige également que la contribution

sentiments ou jugement, ou de l’inviter à partager une connaissance, ne transforment-elles pas la relation à l’autre ? L’interlocuteur n’est-il pas nécessairement reconnu comme alter ego ? Le concept de reconnaissance est pris au sens  redéfini par Axel Honneth. Le mépris s’exprime dans le refus de parler à l’autre. Pour conclure à propos du modèle linguistique, rappelons que les analyses saussuriennes distinguent la structure de la langue (le code) du fonctionnement effectif de la parole. Comment les

 pouvons 
  lire 
  une 
  volonté 
  déclarée 
  de 
   procéder 
  à 
  une 
  « 
  réactualisation 
  de 
   la 
  philosophie 
  hégélienne 
  du 
  droit. 
  » 
  Axel 
  Honneth 
   écrit 
   ainsi 
  : 
   « 
  Nous 
   serions 
   (…) 
   bien 
   inspirés 
   de 
   reprendre 
   à 
   notre 
   compte, 
   mais 
   à 
   nouveaux 
   frais, 

pour toute personne d’être regardée favorablement par ceux qui l’entourent pour développer une image positive d’elle-même et en conséquence, pour déployer ses capacités au mieux. Les trois vecteurs privilégiés de la reconnaissance sont, selon Axel Honneth (10), l’attention affective, l’accès égal aux droits et l’estime sociale. L’enjeu de la reconnaissance est ainsi posé : « la possibilité par le sujet de réaliser son autonomie individuelle dépend des conditions préalables dont il dispose pour développer

expérience leur permette d’être vigilantes4. Nous sommes dans le vivre ensemble. Ce nécessaire vivre ensemble devenu si difficile du fait de la densité de certaines zones urbaines, des confrontations de cultures différentes, de la paupérisation 3 Axel Honneth, La lutte pour la reconnaissance, p 146, Editions CERF, 2000, 223 p., citant Joel Feinberg, Rights, Justice and the Bounds of Liberty. Essays in Social Philosophie, « The nature and Value of Rights ». 4 Jean-Louis Lascoux, Pratique de la médiation

« déni-reconnaissance » ((refus du) droit de vote). C’est un concept qui vent de la philosophie (-politique). La reconnaissance est un concept qui est de plus en plus travaillé dans ce domaine. 1. Quelques mots sur la notion Charles Taylor et Axel Honneth A. Charles Taylor Charles Taylor et  l’éclatement postmoderne des identités (multiculturalisme et démocratie) Ils ont fait l’objet de beaucoup de commentaires ! On se rend compte que ce concept de la reconnaissance est un concept analytique et