Egalitarisme

on est dans un éloignement du centre du pouvoir. L’inexistence d’un régime ancien hiérarchisé et organisé favorise l’arrivage des dissidents religieux. Les terres sont libres, tout le monde prend sa part de terre. C’est une société basée sur un égalitarisme de fait (néanmoins les indigènes sont écartés de cette notion d’égalité). La démocratie et l’égalitarisme de 1776 ressemblent à la démocratie athénienne (subordination des esclaves). C’est pourquoi la Révolution française est radicalement différente

religieux, de la maladie, des contestations légales où chaque fois qu'un danger (épidémies, sécheresses ou même interventions des gouvernements) menaçait, les rapports se réglaient selon un paternalisme bienveillant qui n'excluait pas un certain égalitarisme dans le contexte de la vie de tous les jours. Les solidarités auxquelles ces rapports simples et spontanés donnaient heu s'accommodaient fort bien d'une variété de démocratie qui n'avait rien à envier à la démocratie représentative et libérale

par un intellectuel italien, Bobbio : la gauche se caractérise par la recherche du mythe de l’âge d’or futur alors que la droite est tournée vers le mythe de l’âge d’or passé. L’extrême droite se caractérise par un refus du pluralisme, un anti-égalitarisme et refuse les principes démocratiques. La vision vis-à-vis des autres partis est extrêmement critique. Cela permet de voir un élément fondamental : par extension, cette tradition de l’extrême droite porte un regard critique sur le politique en

moderne & contemporaine 2011-2012 11. « Révolution française » : Terminus a quo de l'histoire contemporaine 11.1. Révolution, pourquoi? 1776 ou 1789, Philadelphia ou Paris ?  Une nouvelle société de colons : o Eloignement du centre du pouvoir o Egalitarisme de fait, si on pense à la révolution américaine, oui. S’applique aux colons européens mais ne s’applique pas aux esclaves.  Une société coloniale  Indigènes  Esclaves (aboli en France en 1794) Pourquoi Paris et non pas la constitution démocratique

résulterait et que le formalisme est la ligne de la moindre force ; e) l’inclination des fonctionnaires à traiter, dans un sens matériel et utilitaire, les tâches d’administration qui sont les leurs au service du bonheur des administrés. Egalitarisme, technocratie, impersonnalité, formalisme et instrumentalisme : tels sont, donc, les principaux maux susceptibles de miner l’organisation bureaucratique et sur lesquels M.Weber n’a pas oublié d’attirer l’attention. R.K.Merton (1940) développe

démocratiques mais graduellement il demande à la noblesse de Pologne de partager la fonction de souverains avec le peuple. Dans un premier temps, les bourgeois deviendraient nobles. En matière économique et sociale, il suggère non pas un égalitarisme total mais un Etat qui exclut le luxe comme la pauvreté et qui encourage la petite propriété agricole : c'est en fait la même solution que celle qu'il avait préconisée pour la Corse. 6 Conclusion Quelques mots de conclusion sur la

impose la destruction des villes, remplacées par des baraques uniformes qui évoquent caserne, monastères ou prisons ; les appartements, tous pareils, sont des cellules numérotées. Les habitants - hommes et femmes - sont tous tondus au nom d'un égalitarisme obsessionnel. Les livres sont interdits, les intelligents doivent se convertir en parfaits imbéciles ; la seule résistance consiste à lire rapidement tous les livres possibles et à les apprendre : belle anticipation de BRADBURY. Il dépend de l'inspecteur

fait en effet naître, selon Tocqueville, des sociétés ‎dépourvues de tout système hiérarchique stable, où chacun se considère comme l'égal de tous. ‎Or, les membres de ces sociétés ne sont pas placés les uns à côté des autres. La démocratie ‎comme égalitarisme devient alors un problème à résoudre : chacun prenant conscience qu'il ‎n'y a aucune raison pour qu'il soit traité de façon inférieure par rapport aux autres, cela risque ‎de déboucher sur une envie permanente, insatiable, un processus de revendication

qui doivent par conséquent guider le comportement de ses membres. L’évolution de la famille La famille a connu des évolutions importantes au cours de la deuxième moitié du XXe siècle : - Affaiblissement de la figure du patriarche - Démocratie et égalitarisme au sein de la famille, renforcement de l’individualisme - Atomisation de la famille et recentrage sur la famille nucléaire (parents et enfants) La fonction de reproduction sociale de la famille est mise à mal par toutes ces évolutions. Ces dernières

Cette résistance est tout à leur honneur. Elle ne recouvre pas seulement le souci béat de maintenir une égalité de surface entre les acteurs puisque tout le monde sait que, à la fin du mois, la fiche de salaire n’est pas la même. En revanche, cet égalitarisme se fonde sur le désir de faire confiance aux qualités et aux compétences de la personne, sachant pertinemment que celles-ci ne sauraient être garanties par la seule possession d’un diplôme. Je sais que, en disant cela, je donne prise au soupçon