Donjuanisme

délicatesse exacerbée. Qui vont avoir leur pendants, ils ne font que rêver et imaginer d’autres mondes. Le monde comme volonté, comme représentation : s’atrophie en eux la volonté d’agir. Aristocrate – Homosexuel – Artiste Artistes décadents : Donjuanisme de l’esprit, déracinement (Maurice BARRES : portrait d’une France en décalage, qui est en renouveau, tout prépare la névrose qui est directement liée au pessimisme, composante essentiel de l’art décadent)Quand on entend décadence on pourrait avoir

qu'il m'ar-rivait d'être fier de sa muflerie envers la gent féminine : cela exaltait en moi un sentiment de fraternité, de solidarité virile entre mauvais garçons. Moi qui n'avais pas tant de succès auprès des femmes, je sentais que le prestige du donjuanisme de Manuel retombait un peu sur moi. La nouvelle de son coup de foudre ne m'en enchanta pas moins. J'avais toujours espéré qu'il connaisse enfin l'amour. Ma première réflexion fut : « Cette Hélène doit être absolument sublime, pour avoir réussi

Troisième et dernière conséquence : le libertin doit appartenir, de naissance et de droit, au monde où il se produit. Il n'a rien en commun avec la roture d'un Casanova ni avec sa sensualité avide de conclure. Et il n'est pas davantage tenté par le donjuanisme, qui joue à pile ou face la condition humaine sous le regard d'un Dieu qu'il défie et veut annuler. Quant à la question de savoir si le libertinage ainsi décrit s'est réellement pratiqué dans la société du XVIIIe siècle, elle n'importe pas fondamentalement

Troisième et dernière conséquence : le libertin doit appartenir, de naissance et de droit, au monde où il se produit. Il n'a rien en commun avec la roture d'un Casanova ni avec sa sensualité avide de conclure. Et il n'est pas davantage tenté par le donjuanisme, qui joue à pile ou face la condition humaine sous le regard d'un Dieu qu'il défie et veut annuler. Quant à la question de savoir si le libertinage ainsi décrit s'est réellement pratiqué dans la société du XVIIIe siècle, elle n'importe pas fondamentalement

l’âge de Chérubin et qui l’a accueilli chez elle. Quant à Suzanne, elle est franchement courtisée. Le jeune noble la tutoie, il s’autorise des hardiesses, essaie de la séduire et protégé par le jeu, il multiplie les avances. Suzanne va révéler le donjuanisme de Chérubin en montrant que pour lui toutes les femmes sont désirables. (l.51-l.55). On peut en conclure que Chérubin est bien un Dom Juan enfant si l’on excepte la perversité du séducteur légendaire dont il est exempt. Car cet amour reste avant

face au surnaturel dans les dernières scènes. Don Juan n'a peur de rien, ne recule devant rien ne semble jamais se préoccuper des problèmes qui lui barrent la route. Ce vice vient de la poursuite interminable de séduction des femmes. D'où le « donjuanisme ». Ainsi, Don Juan est prêt à user de toutes les techniques possibles pour parvenir à ses fins avec les femmes. Il se trouve que c'est un professionnel de la parole ; improvisation, belles paroles, langage efficace, capable de faire parler les

qu'une seule vraie amitié avec une femme, une naine difforme. Ce n'est pas le moindre paradoxe du personnage que de vouloir être aimé pour son esprit, et non pas pour son physique ou pour n'être attiré physiquement que par les belles femmes. Le donjuanisme et la misogynie de Solal explosent dans une conversation téléphonique qu'il a avec Deume, en présence d'Ariane qu'il s'apprête à séduire: « Outre son mépris des femmes qui se laissent séduire, il clame la solitude de Don Juan son désir de séduire

arrive, que je sois capable de me repentir » (V, 5). Quoi qu’il arrive, c’est-à-dire : quelle que soit la nature des événements qui surviennent. Le schéma picaresque n’offre d’ailleurs pas seulement l’avantage de souligner l’enjeu philosophique du donjuanisme, c’est également une forme narrative qui attire l’attention sur l’énigme psychologique du protagoniste. Dans la mesure où l’on considère que la pièce peut se lire comme le parcours d’un personnage confronté à une suite de rencontres, c’est aussi

Junqueiro (1874) ; - “La fin de Don Juan”, pièce de l’Allemand von Heyse (1884) ; - “Don Juan”, poème symphonique de Richard Strauss (1887) ; - “Don Juan de Manara”, pièce d’Haraucourt (1898). Au XXe siècle, le mythe a conservé sa vitalité, le donjuanisme demeurant présent dans l’imaginaire collectif, se renouvelant par le paradoxe (pour Maranon, Don Juan est un impuissant qui cherche à se donner le change, voire un homosexuel qui s'ignore), la parodie ou l'outrance, en même temps qu'il tirait de

Pour cette raison, il épouse diverses formes.  C’est pourquoi, au cours des siècles, on parlera de :   | | |ϖ Libertinage moral : Synonyme de donjuanisme et d’épicurisme, il se résume à la recherche des | |plaisirs sensuels et sexuels.  | |