Donjuanisme

distinction. Le sens du passage «de « je » à « on » ou « nous » permet de délimiter les passages d’autoportrait où Dom Juan avec le « je » affirme son individualité, ses caractéristiques propres. Un des premiers traits caractéristiques du « donjuanisme » est sans doute l’hypocrisie. Dom Juan est en effet un parfait comédien et l’art de l’hypocrisie est l’outil principal dans sa stratégie de séduction. L’amour est pour lui comme une guerre, tout y est permis, même le mensonge. Il joue le rôle de

personnage avant Molière. C’est pourtant Molière qui pose Dom Juan comme les français le connaissent aujourd’hui. Cependant, le Tirso de Molina campe son personnage avec une telle force que son nom est maintenant un adjectif : être un dom juan, donjuanisme, donjuanesque. Au XXème siècle cela caractérise une personne qui séduit les femmes de manière compulsive. Mais le Don Juan de Tirso de Molina est celui qui se dresse contre les hommes et les lois de Dieu, il se révolte contre la mort. Ce personnage

l’étrangeté rejoint la normalité, puisque, dans un domaine avant tout physiologique, les sociétés ont imposé un ordre qui n’est pas en accord avec les données qu’elles s’efforcent de régir, créant ainsi des conflits – et des souffrances – dont le ‘donjuanisme’ est, tout simplement, une des expressions, avec ses infinies gradations, lesquelles, au-delà d’un certain seuil, débouchent sur la perversion »1. Mais l’honneur et son contrepoint ne concernent pas seulement le domaine sexuel. À travers ses actions

cela satisfait aux exigences du moi superficiel, le moi social, mais]. [q]ui me dit que mon moi profond s'adapterait ? N'est-ce pas là un risque de dépersonnalisation [fondamentale], de mort du moi intérieur ? » b) L'obsession de l'instant mène au donjuanisme. La quête raisonnée du plaisir de l'instant ne peut être jugée raisonnable par qui possède la moindre conscience morale. Ainsi du narrateur de Sylvie, qui dès l'incipit refuse une nuit d'amour avec Aurélie, si cet instant précieux et désiré doit

Inconnu, quant à lui, possède une épée étincelante. Le Bel Inconnu, Arthur et les demoiselles Nous avons relevé un fil conducteur moindre dans le Conte du Papegau, où Arthur abandonne temporairement sa première mission pour une demoiselle. Le «donjuanisme» d’Arthur donne d'ailleurs lieu à plusieurs aventures parallèles, ce qui fait naître un sentiment de flou dans le récit, à cause, entre autres, de la multiplication des apparitions de figures féminines. Cela traduit entre autres l'insignifiance

échapper à l’espace et au temps. Pour dure, l’amour doit donc, pour lui, reposer sur l’inconstance, qui par attrait de la nouveauté maintient le désir en alerte : « tout le plaisir de l’amour est dans le changement ». Cette phrase définit le donjuanisme, qui fait de la multiplication des conquêtes la condition de l’amour. Don Juan est le contraire de Tristan pour qui Yseult est le seul et unique amour de sa vie. A l’éternité de la passion amoureuse, Don Juan oppose la succession fiévreuse des instants

grande puissance...) L'expansionnisme= M. cherche à se développer en international avec une vrai politique d'expension commerciale grâce à de gros investissement + grand nbs de catalogues. Conquête des marchés étranger = immense ambition La donjuanisme commerciale = plaisir de séduire les clientes + champs lexical de la séduction. 4. Maupassant Maupassant qui appartient au mouvement naturaliste a écrit beaucoup de contes et nouvelles ainsi que des romans et articles de presse. D'ailleurs

amoureuse d’Ėluard est la manière qu’il a d’articuler les femmes, la femme et une femme, voire sa femme. Le pluriel est particulièrement fréquent, et surtout là où la ferveur amoureuse et même la force érotique laissent plutôt attendre le singulier. Le donjuanisme affleure souvent; il s’affirme avec cynisme dans le très étrange poème La vue, même si le contexte fait allusion à un rêve : « Je me promène dans le quartier où il y a le plus de femmes. […] En s’en allant les femmes enlèvent leur chemise de lumière

non. Le 18ème siècle : La morale remise en cause. Au siècle des lumières, les idées des humanistes contribuent à accompagner cette liberté sexuelle. Cette époque, notamment dans les couches les plus aisées de la société, est marquée par un donjuanisme effréné, à la recherche de plaisirs rapides et multiples. La cour de louis 15 en est un des exemples les plus frappants puisqu’elle est le plus souvent décrite comme le théâtre de toutes les débauches. La plus célèbre des maitresses du Roi, la

DESMET :  Le thème de la chevelure (Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, Apollinaire, Aragon, ...)  Le personnage de la religieuse : Guilleragues, Les lettres portugaises, Diderot, La religieuse, Musset, On ne badine pas avec l'amour, ...  Le donjuanisme en littérature : Laclos, Les liaisons dangereuses, Montherlant, Les jeunes filles, ...  Démon de midi, démon de minuit : Molière, L’école des femmes, Balzac, La cousine Bette, Zola, Nana, Gide, La symphonie pastorale, Colette, Chéri, Simenon