Dialogue Avec Un Sauvage

forme d'un dialogue  : Le suplément au voyage de Bougainville. Dans ce texte, Diderot souligne l'opposition entre deux nations, les qualités des tahitiens devant les défauts de la culture blanche. Le texte que nous allons analysé est le chapitre I intitulé « Jugement du voyage de Bougainville ». Dans ce chapitre A pose des questions à B, qui a lu l’ouvrage de Bougainville, son voyage, le style de sa relation, les commentaires qu’il fait sur les Jésuites, les Patagons et les sauvages. I Portrait

d'étonnant donc à voir d'éminents penseurs comme Montaigne se pencher sur ceux qu'on nomme à l'époque des "sauvages" ; ou d'insatiables explorateurs comme Jean de Léry engager un fructueux dialogue avec des hommes dont tout les sépare. Que peut-on se dire quand on est si différent ? A cette question, Jean de Léry tend à répondre que, malgré ce qu'on nomme aujourd'hui "le choc des civilisations", le dialogue est toujours possible pourvu qu'on ait la volonté de communiquer et de convaincre. I. Le choc

 Question : Comment la forme de ces textes permet-elle de prendre en compte le point de vue de peuples considérés comme « sauvages » ? Au cours de l’histoire, plusieurs auteurs se sont intéressés au colonialisme depuis la période des grandes découvertes. Le corpus qui nous est ici présenté nous offre trois textes de l’ordre de l’essai et du dialogue dans lesquels les auteurs critiquent les européens pour leur barbarie. Le premier texte est tiré des Essais (1580-1588) de Montaigne

Étape 1 : Plan comparatif du développement Point de vue : Non. Bien que Cartier et Lahontan voient le « sauvage » comme un être inférieur et démuni, le degré d’intensité de cette différence hiérarchique diffère d’un texte à l’autre. Argument principal 1 (Ressemblances) Autant pour Cartier (1494-1554) que pour Lahontan (1666-1716), le « sauvage » est présenté comme un être inférieur, inoffensif, que nous pouvons modeler à notre façon. Pour les deux Français, dans cette quête de découverte et d’exploration

Nouvelle-France de Jacques Cartier, |      Dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un | |les Français s’approprient la paix avec les Indiens et une partie de |Sauvage dans l’Amérique du baron de Lahontan, le matérialisme du | |leur territoire par le don de biens au plaisir des Sauvages. |peuple français ressort lorsque leurs besoins sont cités par | | |Adario le Sauvage.

point qui séduit l’imaginaire du XVIIIème siècle par rapport au monde sauvage. C’est le problème du libertinage amoureux, qui s’est également posé dans la littérature avec des œuvres comme Les égarements du cœur et de l’esprit de Crébillon ou Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Le discours d’Orou est d’ailleurs lancé par le mot « libertin ». Diderot s’inspire donc d’un sujet traditionnel du discours sur les mœurs sauvages : la sexualité. Mais son approche est originale : il n’y a pas de

qui séduit l’imaginaire du XVIII ème siècle parrapport au monde sauvage. C’est le problème du libertinage amoureux, qui s’est également posé dans la littérature avec des œuvres comme Les égarements du cœur et de l’esprit de Crébillon ou Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Le discours d’Orou est d’ailleurs lancé parle mot « libertin ». Diderot s’inspire donc d’un sujet traditionnel du discours sur les mœurs sauvages : la sexualité. Mais son approche est originale : il n’y a pas de

1 : Plan comparatif du développement Point de vue : Non, le sauvage n’est pas traité de manière semblable dans les deux textes. |Argument principal 1 | |À première vue, le sauvage est traité de façon similaire dans les deux textes, soit celui de Jacques Cartier et du baron de Lahontan, | |puisque le sauvage est peu habillé.

I. Un dialogue critique envers la société européenne L’importance de ce texte se caractérise par le discours du sauvage sur l’Europe. Il s’agit ici d’un renversement du schéma ethnographique traditionnel, où l’Européen analyse et juge celui qu’il nomme sauvage. C’est ici le « civilisé » qui se découvre jugé par un regard étranger. On peut d’ailleurs remarquer que l’aumônier ne conteste pas les propos d’Orou Dans sa critique des sociétés européennes, Orou met particulièrement l'accent sur la morale

dans Dialogues de Monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage dans l’Amérique(1703), les richesses sont énumérées pour convaincre les Amérindiens que leur mode de vie est meilleur.      Sous-argument 1.1 Sous-argument 1.2 Dans Voyages en Nouvelle-France, de Jacques Cartier (1534), Les Français s’approprient une partie de territoire des Amérindiens en plantant une grande croix sur la terre des sauvages. Pour se faire, ils donnent différents présents, nourritures et breuvages aux sauvages. Dans