Arendt Il Semble

s’agit de sortir du droit comme on a pu sortir de la religion. En abolissant cette scission, le dépérissement du droit doit amener les individus à recouvrir leur « être générique.» Cette scission entre homme et citoyen est encore exploitée par Hannah Arendt à partir de l’exemple des apatrides, sa critique des droits de l’homme se réalise à partir d’un postulat de départ qui peut paraître être aux antipodes de celui de Marx puisqu’elle montre que les « droits de l’homme » s’assimilent aux droits des peuples

d’étudier successivement les 3 totalitarismes (ancien programme) mais de mettre en évidence les points communs et les spécificités, même dans la genèse. Cette question réécrite dans les nouveaux programmes est donc le fruit du débat historiographique qui semble apaisé (voir 3ème partie). - Remarque: Le comparatif Nazisme/ Stalinisme prime, le Fascisme italien peut-être plus évoqué dans la genèse moins dans les points communs et les spécificités, certaines caractéristiques totalitaires étant atténuées

serait sans doute possi- ble de montrer qu’un tel recours n’est pas facilement évitable. Ce qui nous semble cependant fâcheux, c’est qu’il soit souvent implicite et même inconscient, alors que les conceptions philo- sophiques auxquelles il fait appel restent passablement floues. Si l’on voulait éviter ces inconvé- nients, il faudrait soit renoncer totalement à ces conceptions philosophiques, ce qui semble difficile voire impossible, soit les considérer comme de simples hypothèses devant être falsi- fiées

l’extermination des Juifs et des Tziganes. Le terme date de l’Italie fasciste. Mussolini l’utilise dans un sens positif, puis il devient péjoratif. Le débat devient scientifique à partir de 1951, lorsque paraît les origines du totalitarisme d’Hannah Arendt, qui développe le concept dans le contexte particulier du maccarthysme, Pour ce dernier, alors que la guerre froide fait rage, il s'agit de lutter contre le communisme. Le terme n’est donc pas neutre. Il n’est pas accepté par l’ensemble de la communauté

lui le plus d’accroissement possible. Voilà se qui constitue pour lui la vertu. Mais ceci implique une apologie du rapport de force. - sur le plan politique, logiquement cette forme de liberté dérive sur l’institution d’une tyrannie où seul le tyran semble libre et où tous les autres sont ses esclaves. Mais il est en réalité esclave de ses passions. - Calliclès fait l’apologie des désirs sans aucune tempérance. Il oppose la licence à la tempérance. En réalité il ne s’agit pas de condamner les désirs

ou est-il demeuré « une banale dictature nationaliste » comme le dit Hannah Arendt ? Les quatre temps du fascisme italien décrit par Pierre Milza démontrent qu’une approche chronologique est intéressante. On peut affirmer que le mouvement fascisme est à but totalitaire, mais que dans les faits ce ne fut jamais le cas, et que finalement on peut se demander si le changement d’essence du régime, situé en 1938 selon Arendt, n’est pas dû à des facteurs exogènes. Le fascisme italien, un mouvement totalitaire

comportements. Il faut que les élèves comprennent pourquoi ils sont punis. Impliquer plus l’élève. Autorité démocratique : (F. Dubet) les élèves participent plus aux constructions des règles et les pensent plus légitime. Crise de l’éducation par Hanna Arendt. Le choix de d’éduquer « la sanction » de P. Meirieu. Une sanction éducative : J-P. Obin : la sanction doit être expliquée, souvent la différer pour mieux la discuter. Textes de références Discipline et sanctions : Circulaire du 1er aout

exemple Rousseau dans le Discours sur les sciences et les arts dénonce la disparition de la « vertu » à cause du luxe et de la corruption, à partir du moment où l’homme cherche à « s’enrichir à quelque prix que ce soit » c’est l’idée de culture qui semble pervertir l’homme bon de la nature, de l’harmonie originelle. L’homme entre dans un esclavage social et les peuples couverts de chaînes « sur lesquelles les sciences et les arts étendent des guirlandes de fleurs » ignorent la vérité. Ce discours,

La sévérité vous semble-t-elle nécessaire à une bonne éducation ? [pic] [pic][pic][pic][pic][pic][pic][pic][pic]Introduction - La sévérité dans l'éducation prend la forme de la contrainte qui est une sorte de carcan imposé de l'extérieur qui force l'homme à ne pas faire tout ce qui lui plaît. - L'obligation est, à l'inverse, ce que l'on s'impose à soi-même. Il s'agit d'un engagement que l'on se force à respecter soi-même. On peut dire que la contrainte révèle l'hétéronomie de l'homme, tandis

risque-t-elle pas de mener à un excès d'État ? Inversement, peut-on imaginer une société avec trop d'État ? Certes, on trouve parfois des sociétés sans État : certaines idéologies préconisent ainsi la limitation ou même la fin de l'État. Néanmoins, il semble que la cohésion sociale dépende directement de l'État. En réalité, si l'on ne peut pas concevoir une société sans État, on ne peut pas non plus concevoir une société avec trop d'État qui oublierait l'importance de l'individu. I On trouve parfois