Toyotisme Et Flexibilité

accroissement du niveau moyen des qualifications, mais aussi par une réorganisation du travail qui élargit le champs d’action des salariés (Toyotisme) et insiste de plus en plus sur la notion de « qualité totale ». La recherche d’une plus grande flexibilité : qui s’applique aussi dans le domaine de la gestion des ressources humaines à la fois dans son aspect quantitatif (flexibilité des horaires et des effectifs) et dans son aspect qualitatif (plus grande polyvalence et plus grande implication des salariés).

c’est bien tout au long du XIXème hal-00480996, version 1 - 5 May 2010 siècle et jusqu’au triomphe du projet taylorien que l’intellectuel spécifique et l’artiste sont à l’origine de l’extrême fécondité de la culture bourgeoise. 3. La figure du « toyotisme » Comme le souligne Benjamin Coriat (Coriat, 1991), depuis la seconde moitié des années 70, les structures de production connaissent une révolution liée à l'introduction massive de l'informatique. Il vient donc, comme on l’a déjà souligné plus haut

demande) Deuxièmement nous verrons que les NFOT peuvent contribuer à une croissance économique. Cependant dans une certaine mesure car nous observons que très vite elles rencontrent des difficultés. Les nouvelles organisations du travail, le toyotisme peuvent contribuer à la croissance économique car elles apportent des modifications au tayloro-fordisme en atténuant d’une part la division horizontale. En effet on demande désormais à l’ouvrier d’être plus polyvalents, polycompétents. Donc d’être

essai de se recentrer sur la haute technologie mais le redressement économique tarde à venir. Les mutations en cours sont différentes : Le rôle d'encadrement économique joué par l'état a diminué en efficacité. Le toyotisme fondé sur les flux tendus, la polyvalence des tâches, la flexibilité et les petites unités de travail sont remis en cause. La rémunération à l'ancienneté n'est plus systématique, on privilégie la productivité. La reconversion de la mégalopole se traduit par une forte croissance.

grande mobilité d’une main d’œuvre peu qualifiée (taylorisme). Aujourd’hui, l’attente du client exige des productions plus diversifiées et de qualité, des délais de production très courts et des coûts de production abaissés en somme une plus grande flexibilité. Le salarié, en tant qu’acteur de la production et pour être plus performant, demande davantage de responsabilités. Entre clients et salariés, l’organisation productrice doit répondre à trois exigences : _ Une variété croissante : comment personnaliser

d’une nécessaire « destruction créatrice » (concept de la théorie de Schumpeter). Plus : nécessité de s’adapter quasiment instantanément à la Demande et de faire des efforts de qualité pour résister à la concurrence internationale : d’où flexibilité : Toyotisme. ► Les mutations technologiques ont également eu un impact décisif sur le déclin du schéma fordiste : • Le processus de substitution du K au L se poursuit avec l’apparition et l’application généralisée des nouvelles technologies comme l’informatique

interprétative, mais celui-ci se dessine s’incarne et se vit sous des modalités qui présentent de nombreuses dissemblances. L’une des principales oppositions qui organisent ce domaine de réflexion – et de pratiques – est celle qui met le taylorisme face au toyotisme. Dans un cas, l’ouvrier se situe dans une ligne hiérarchique stricte, qui n’admet pas ou peu de contestation, dans l’autre, il est au contraire doté d’un droit- voire d’un devoir- de conseil, quant à l’amélioration de la ligne productive. L’ouvrier

la rêche et l’obtention d’un bien-être ou d’une satisfaction sociale. Flexibilité : capacité d’une organisation à s’adapter rapidement aux modifications de son environnement. Flexibilité de la production: type de flexibilité qui permet d'avoir recours à des équipements polyvalents et d'adapter rapidement les quantités et qualités produites pour répondre aux variations de la demande. Flexibilité externe : type de flexibilité qui consiste à ajuster les effectifs de l’entreprise à ses besoins réels

produits ainsi que la rigidité de l'organisation du travail trouvent ainsi leurs limites. 3. Nouvelles organisations du travail Dans les années 80 va donc émerger de nouveaux types d'organisation du travail basés sur des principes novateurs. Toyotisme Venue du Japon, l'organisation du travail toyotiste correspond à de nouvelles pratiques au sein des entreprises : le travail à flux tendus, la production est guidée par la demande des consommateurs, la possibilité de s'adapter qualitativement aux

d'organisation et de  gestion de la production, propre au secteur de l'industrie, qui consiste à minimiser les stocks et les en-cours de fabrication.  Appelée aussi « flux tendu » ou « 5 zéros » ou encore « zéro-délai », la méthode est issue du toyotisme ; elle consiste à minimiser le temps de passage des composants et des produits à travers les différentes étapes de leur élaboration, de la matière première à la livraison des produits finis. Les cinq zéros correspondent à zéro panne, zéro délai, zéro