Sublimer La Souffrance

Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde, la souffrance est une loi divine, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. (Réclamations. ― Violentes dénégations à droite.) Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. (Nouveaux murmures à droite.) La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut

déplacées quant à leur but. L'artiste emporte son enfance avec lui et investit ailleurs, en un autre lieu l'énergie inapaisée de ses désirs infantiles: on peut sublimer aussi dans la science, la philo… Le travail artistique est proche du travail de deuil puisqu'il s'agit par l'art de supporter l'insupportable de sorte que la souffrance peut devenir productive.. Même si dans la création d'une œuvre , la fantaisie nous détourne de la réalité, ce détour devient forcément un retour: l'art est un

v.10 // « gauche et veule »v.9, « comique et laid » v.10 ➢ Dramatisation de l’action : -La capture se change en torture physique et morale : v.11 et 12. , caricature et rire de l’albatros « comique » v.10 -Tournures exclamatives : v.9-10 -souffrance de l’albatros par humiliation et conscience de sa déchéance « maladroits et honteux » v.6, « veule »v.9 ; rappel de sa grandeur passée et de sa misère présente au v.10 -jeu phonique entre césure du v.9 et la rime du v.10 : « ailé »v.9 et « laid »v

pas d’extraire la beauté du mal? Les 6sections qui composent l’œuvre sont : « Spleen et Idéal », « Tableaux parisiens », « Le Vin », « Fleurs du mal », « Révolte », « La mort ». Ce sont les étapes d’1 itinéraire symbolique à travers toutes les souffrances et les désordres de l’âme.L’œuvre est ainsi déchirée entre deux principes contradictoires, le Spleen qui est l’angoisse et le dégoût universel, ou l’Idéal, identifié à la haute mission du poète en quête de beauté et de perfection.A la recherche

seigneur passe à Séville ; il me reconnaît, je le marie ». L'emploi des temps du récit souligne la dimension romanesque du discours : ♦ Présent de narration : « à l’instant, un envoyé… de je ne sais où se plaint que j’offense, dans mes vers, la Sublime Porte », « on me met un jour dans la rue », « je me fais banquier de pharaon ». ♦ Imparfait et passé simple : « Mes joues creusaient ; mon terme était échu ; je voyais de loin arriver l’affreux recors », « il fallait un calculateur, ce fut un danseur

D’une part, nous pouvons examiner la structure du discours qui est constituée des quatre parties qui composent un discours éloquent, à savoir ; l’exorde, de la ligne 1 à 7 : « Je ne suis pas, Messieurs de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde […] tant que le possible n’est pas le fait, le devoir n’est pas rempli. », la narration/ l’argumentation, de la ligne 8 à 32 : « La misère, Messieurs, j’aborde ici le vif de la question, […] et que de tels faits ne sont pas seulement

traits du « tableau de famille » duquel on peut admirer la fixité lors du concert pour l’anniversaire de François : pas un mouvement. La tonalité dominante est celle de la souffrance, souffrance maîtrisée et positivée, mais souffrance quand même. Souffrance de la perte de la femme morte, souffrances liées à son handicap. François sublime son handicap par la réalité de l’esprit, par le spirituel : la contemplation (et la collection) d’œuvres d’art, l’écoute de la musique, l’écriture de longues lettres,

rester près des hommes. Ce qui provoque une souffrance qui rappelle le Spleen Baudelairerien. Le poète apparaît comme maudit malgré sa grandeur. (2eme paragraphe) : En effet, ce poème a été rajouter lors de la 2eme édition. Baudelaire avec Les Fleurs du Mal s'est trouver comme l'albatros sous les « huées »(V15). Il est alors un « exile »(V15). C'est à dire un étranger au monde des hommes. D'ailleurs il se différencie par sa faculté d’accéder au sublime. Il est un géant. Terme que l'on peut phonétiquement

bonheur du spectateur, il l’est. La réalisation est sublime, mettant en scène chaque jour rapprochant Uxbal de l’instant fatal. La mégapole, Barcelone, est loin des stéréotypes habituels. Elle est ici présentée sous ses aspects les plus sombres : ruelles étroites et ténébreuses, appartements miteux, plages désertes sous un ciel nuageux, tout est la pour amorcer le drame. Javier Bardem est magistral, il incarne son personnage à la perfection. Ses souffrances, ses angoisses, son histoire entre amour et haine

LA CREATIVITE ARTISTIQUE SUPPOSE-T-ELLE NECESSAIREMENT UNE FORME DE FOLIE ? Virginia Woolf écrivait « Malades, il devient possible de voir ce que nous ignorons en temps normal » pour mettre en exergue le lien entre sa maladie mentale et l’écriture de ses romans. Par définition, le terme de folie, apparu pour la première fois dans La chanson de Roland en 1098, désigne pour la doxa l’aliénation mentale, par opposition à la raison. Elle