Sublimer La Souffrance

LA POÉSIE CENTRES ÉTRANGERS SÉRIE ES / S   Objet d'étude : La poésie. Textes : Texte A - Victor HUGO, « Demain, dès l'aube...», Les Contemplations (1856) Texte B - Guillaume APOLLINAIRE, « Si je mourais là-bas...», Poèmes à Lou  (1915) Texte C - Pierre de RONSARD, « Je n'ai plus que les os...», Derniers vers (1586). ÉCRITURE I. Après avoir lu les textes du corpus, vous répondrez à la question suivante (4 points) :         Comparez les situations d'énonciation de ces trois poèmes : en quoi

Problématiques : -En quoi Victor hugo renouvèle t'il la représentation du théâtre ( à travers le sublime et le grotesque) ? -En quoi cet aveu d'un amour impossible fait-il de Ruy Blas un héros de drame romantique ? Annonce des axes de lecture : I-L'expression d'un héros déchiré entre grande passion et une grande souffrance II-Un héros déchiré entre la grandeur sublime (une aspiration au sublime) et le grotesque (une attitude grotesque) Axe I : On observe dans cette scène, que Ruy Blas parle

des sentiments, notamment celui de l'amour et champ lexical de la souffrance - Ponctuation expressive : exclamatives nombreuses, fausses interrogatives à valeur exclamative notamment dans les répliques de la reine : « Qu'avez-vous fait ? » - Invocation à Dieu « ô mon Dieu ! » - « vivant par son amour, mourant par sa pitié » : parallélisme de construction / effet proche du chiasme * Présence également du pathétique (souffrances de Ruy Blas). -> Lien interne : fiche sur les registres 3)

des sentiments, notamment celui de l'amour et champ lexical de la souffrance - Ponctuation expressive : exclamatives nombreuses, fausses interrogatives à valeur exclamative notamment dans les répliques de la reine : « Qu'avez-vous fait ? » - Invocation à Dieu « ô mon Dieu ! » - « vivant par son amour, mourant par sa pitié » : parallélisme de construction / effet proche du chiasme * Présence également du pathétique (souffrances de Ruy Blas). -> Lien interne : fiche sur les registres 3)

est impossible. En outre, derrière son jeu comique se cache un personnage en souffrance. Ce destin inéluctable qui écrase les personnages de la pièce dès l’exposition ne permet-il pas d’associer cette pièce à la tragédie ? Ne peut-on voir, dissimulé derrière le rire, une certaine souffrance ? 
 
 Au fil de la lecture on peut comprendre que le rire de Cyrano cache une souffrance. En effet, ce thème de la souffrance est perceptible dès le début de l’oeuvre à travers les vers suivants «Je me les

sublimation. En effet, le poète a des difficultés et grâce à la poésie il y trouve un refuge et une manière d’atténuer sa souffrance, son spleen. On peut donc définir la poésie comme l’atténuation d’une souffrance délicate en soi et qui l’est encore plus si on l’envisage comme lecteur. Dans certains moments de notre vie nous pouvons nous identifier au poème et être sensible à la souffrance de l’auteur. La sensibilité par son caractère irrationnel devient une attitude poétique qui saisit ce qui échappe à

lexical des sentiments, notamment celui de l'amour et champ lexical de la souffrance - Ponctuation expressive : exclamatives nombreuses, fausses interrogatives à valeur exclamative notamment dans les répliques de la reine : « Qu'avez-vous fait ? » - Invocation à Dieu « ô mon Dieu ! » - « vivant par son amour, mourant par sa pitié » : parallélisme de construction / effet proche du chiasme * Présence également du pathétique (souffrances de Ruy Blas). -> Lien interne : fiche sur les registres 3) Libération

évoque la transformation de Paris et il modernise la poésie.· Le Vin : tentative de solution face aux misères dont regorge l’univers Baudelairien.· Fleurs du Mal : malgré les tentatives, il reste enlisé dans le mal, le désir est forcément lié à la souffrance.· Révolte : il critique ici la cruauté de Dieu envers l’Homme, il fait même une prière à Satan.· La Mort : acceptation de l’inconnue en espérant y trouver du nouveau.Le dynamisme du recueil repose sur les antithèses et les oppositions que fait Baudelaire

dépassement d'une épreuve » ? La douleur du poète peut-elle être transcendée et sublimée dans ses vers? Ainsi, la poésie offre-t-elle vraiment au poète la possibilité de sublimer sa souffrance ou est-elle nécessairement un travestissement de l'expérience vécue qui condamne le poète à l'universalité? [I. Certes le poète peut sublimer sa peine dans ses vers] [A. Dire sa peine] Les vers retracent bien souvent la trajectoire biographique d'un poète. À l'instar de Musset qui affirmait « Frappe-toi

hommes. De plus, on retrouve dans son comportement l'attitude d'un père qui rassure et protège ses petits. Musset distingue déjà l'oiseau de ses petits. Il attribue au pélican des sentiments humains : le pélican est personnifié ("père"/"fils" ; "amour sublime"/"douleur" ; "ses enfants" ; vers 120). Il y a une progression de l'atmosphère sinistre. L'image hyperbolique du vers 110 crée un sentiment d'horreur, amplifié par l'explication qui suit. On assiste à la longue agonie du pélican (cf. portée de son