Phédon

combler, et de la nécessité qui peut être impersonnelle voire logique. Le désir est vécu comme un manque. Les philosophes, depuis les origines de la philosophie, se sont demandé quelle place faire aux désirs. Les réponses sont très variées. Dans le Phédon, Platon expose l'idée d'une vie ascétique où l'homme doit lutter contre les turbulences de son corps ; les Cyrénaïques, au contraire, font de la satisfaction de tous les désirs le bien suprême. Toutes ces réflexions ont conduit à de nombreuses distinctions

Questionnaire Les CaractèresV. « De la société et de la Conversation » 1. Une maxime (=morale) est une formule brève et efficace dans sa formation, exprimant une réflexion morale ou une règle de conduite (Glossaire page 254) Paradoxe 13-44 : « Vous le croyez votre dupe ; s’il feint de l’être qui est plus dupe de lui ou de vous ? » (58) Constat virulent : « La moquerie est souvent indigence d’esprit. » (57) Sarcasme =

VI, remarque 83, il s’agit en effet d’un double portrait sous forme de diptyque. Un double portrait dans lequel s’oppose deux personnages : Giton et Phédon. L’un est riche, l’autre est pauvre, conclut le moraliste comme si cela allait déterminer leur vie et leur attitude en société. Giton est un personnage détestable, déplaisant et grossier. Phédon, au contraire, est un personnage trop timide, réservé et transparent aux yeux des autres. La Bruyère essaie à travers ces deux portraits, de refléter

explique ensuite qu'il veut désigner par là l'éducation de notre sensibilité par notre logos2 : raison, discours rationnel . Cette représentation de « l'enfant qui est en nous » est inspirée par le fameux passage du Phédon [77e] 3 : célèbre dialogue de Platon relatant la mort de Socrate ; les chiffres entre crochets indique le passage du texte. , où un personnage du dialogue répond à Socrate : « Il y a peut-être au-dedans de nous

Bruyère est connu principalement pour Les Caractères, un recueil de portraits satiriques dans lesquels l’écrivain écharpe les défauts de ses contemporains. Le portrait de Giton, le riche, s’inscrit dans un diptyque. La Bruyère l’oppose à  Phédon , le pauvre, pour construire dans ce portrait une sorte d’allégorie de la fortune. Comment l’évocation de Giton permet-elle à La Bruyère de dénoncer la prépondérance de l’argent sur la vertu dans la société de son temps ?C’est

portraits caricaturaux. Dans le livre IV, remarque 89, la Bruyère dresse deux portraits opposés de Giton et Phédon. Giton est caricaturé par sa richesse et non son esprit notamment par l’accumulation d’attribue du sujet soulignant ces nombreux défauts, il n’a pas seulement une valeur descriptive mais aussi une valeur explicative ce qui permet de dresser un portrait caricatural. Au contraire, Phédon est la caricature du pauvre, maigre et fantomatique. Ses deux portraits sont contraires d’un point de vue

puisqu’elle est a leur contacte. Cet état de l’âme, c’est bien ce qu’on appelle la pensée ? _ C’est vraiment très beau, et très vrai, ce que tu dis, Socrate. Platon, Phédon (IV siècle av. J-C )…

sage ». C'est ce qui l'amène à trouver dans sa condamnation à mort une chance ultime de séparation de son corps (proprement humain) et de son âme (proprement intellectuelle), cette âme pouvant alors peut-être contempler le savoir après la mort (voir Phédon)

laissent pas entraîner çà et là au gré de notre imagination, mais elles existent par elles-mêmes, selon leur être propre et conformément à leur nature. " "Une chose n'est pas belle par elle-même, mais parce qu'elle participe du Beau en soi." (Phédon, 100, cd) et "la beauté qui réside en tel ou tel corps est sœur de la beauté qui réside en un autre et ce serait le comble de la folie de ne pas tenir pour une et identique la beauté qui réside dans tous les corps. " (Banquet, 210, ab) Alors

l'invention et ils ne visent pas à être un témoignage exact de la pensée de Socrate. Outre Xénophon et Platon, d'autres disciples de Socrate ont composé des logoi sokratikoi d'après le témoignage de Diogène Laërce : Antisthène, Eschine de Sphettos, Phédon d'Élis et Euclide de MégareNote 3. Il y avait donc probablement autant de portraits de Socrate, figure littéraire, que de disciples se réclamant de lui. Aussi pour Louis-André Dorion, il faut donc envisager que la question socratique, consistant à