Phédon

esthétique, rhétorique, sophistique, langage, dialectique, Idées remarquables Dialectique, Maïeutique, Allégorie de la caverne, Théorie des Formes, Participation, Réminiscence, Imitation, Philosophe roi Œuvres principales Le Banquet, La République, Phédon, Théétète, Le Sophiste Influencé par Présocratiques Socrate Mystères égyptiens, Orphisme A influencé La majeure partie de la philosophie occidentale ; une partie de la philosophie islamique Adjectifs dérivés platonicien, platonique modifier - modifier

Platon). Les dernières heures de Socrate, ainsi que sa mort, sont relatées dans le Phédon de Platon. Ses derniers mots auraient été : « Criton, nous devons un coq à Esculape », phrase dont le sens fut interprété de différentes manières. Il est possible que Socrate demande par là à son ami Criton de faire un sacrifice au dieu de la médecine, la mort étant conçue par Socrate comme un remède et une délivrance dans le Phédon de Platon, qui se termine par ces mots. Platon est né à Athènes en -427 et mort

riche d’aujourd’hui, le riche de tous les pays, occupe plus de place que Phédon le pauvre honteux toujours timide et inquiet. Au livre VI, le parallélisme « il est riche », « il est pauvre » encadre les deux portraits types. Ces portraits mettent également en évidence les traits de leurs conditions puisque Giton « a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes (…) Il parle avec confiance ». Alors que Phédon « a les yeux creux, le teints échauffé, le corps sec et le visage maigre »

esthétique, rhétorique, sophistique, langage | Idées remarquables | Dialectique, Maïeutique, Allégorie de la caverne, Théorie des Formes, Participation, Réminiscence, Imitation, Philosophe roi | Œuvres principales | Le Banquet, La République, Phédon, Théétète, Le Sophiste | Influencé par | Pythagore, Parménide, Héraclite, Socrate, Mystères égyptiens | A influencé | La majeure partie de la philosophie occidentale ; une partie de la philosophie islamique | Adjectifs dérivés | platonicien

l’égal en soi, si nous devions par la suite lui rapporter les égalités perçues à partir des sensations, puisqu’elles s’efforcent toutes avec une belle ardeur de ressembler à ce qu’il est, lui, alors que, comparées à lui, elles sont bien imparfaites. »(Phédon 75b). Il met accorde aussi cette importance aux souvenirs que les sentiments peuvent associer à d’autre souvenir leur étant conjoints. En percevant deux choses semblables comme un portrait de quelqu’un, il est possible de se souvenir de cette personne

Gorgias, Hippias, Prodicos8... On ignore quelle a été la formation de Socrate. Anaxagore et Archélaos de Milet lui ont été donnés comme maîtres par une tradition tardiveNote 9, mais ce n'est peut-être qu'une reprise du passage « autobiographique » du Phédon (96a-99d) : Socrate y déclare avoir étudié les livres d'Anaxagore. Platon et Xénophon ne donnent en réalité aucun renseignement clair sur d'éventuels maîtres de Socrate. Plusieurs passages de Platon le présente comme disciple du sophiste Prodicos

captivité, la vision et le nécessaire retour. Tout dans la caverne a couleur de prison. Le vocabulaire employé est sur ce point largement explicite : prisonniers, captifs, esclaves, chaînes, corps immobilisés… comme l'était celui de l'âme dans le Phédon "assujetti aux chaînes du corps", "cloué, collé, agrafée au corps" et corrélativement dans "la clôture du corps, vautrée dans une ignorance complète"10. Naissons-nous donc châtiés ? Sommes-nous pénalisés pour une faute antérieure ? Quoi qu'il en soit

Gorgias, Hippias, Prodicos15… On ignore quelle a été la formation de Socrate. Anaxagore et Archélaos de Milet lui ont été donnés comme maîtres par une tradition tardiveNote 15, mais ce n'est peut-être qu'une reprise du passage « autobiographique » du Phédon (96a-99d) : Socrate y déclare avoir étudié les livres d'Anaxagore. Platon et Xénophon ne donnent en réalité aucun renseignement clair sur d'éventuels maîtres de Socrate. Plusieurs passages de Platon le présentent comme disciple du sophiste Prodicos

quête de pouvoir comme le communique la remarque 37 sur la soif de pouvoir des riches. L’excès est présenté par le diptyque de Giton et de Phédon, de l’homme riche et de l’homme pauvre. Ce diptyque met en avant la vanité, fatuité de l’homme riche qui n’a aucun savoir vivre en dominant son entourage qui lui est servile. Cet entourage peut être interpréter comme Phédon, un homme pauvre qui vit en recul, circonspect et qui n’ose prendre la parole aux hommes riches car il ne pense la mériter et on ne lui

Caractères (1691), Jean de La Bruyère, auteur du XVIIème siècle, a pour projet de « peindre l’homme en général ». Le double portrait de Giton et Phédon termine le chapitre intitulé « Des biens de fortune ». La question de l’Homme, c’est : qu’est-ce que l’Homme ? Qu’est-ce qu’être un Homme ? Il s’agit bien ici d’un double portrait, Giton étant « le riche » et Phédon étant « le pauvre ». Ces catégories sociales ne sont données explicitement qu’à la fin de chacun des deux portraits ; en effet, c’est au lecteur