Peuple Caméléon Peuple Singe Du Maître

hautain à l’égard du cerf : l’apostrophe « Chétif hôte des bois » est mise en valeur. Il y a également l’emploi de la première personne du pluriel « nous » (v.35) qui renforce la supériorité du Lion et montre la distance qu’il veut imposer avec son peuple. Ensuite, le lion est décrit comme un roi cruel. La cruauté du roi est renforcée à travers l’adjectif « terrible » et la mention de « sacrés ongles » (v.36). On peut aussi noter l’antithèse « membres profanes » / « sacrés ongles ». Le fabuliste tourne

suivants : « rugir » (v16), « peuple de caméléon » (v21), « peuple de singe » (v21). De plus, Jean de La Fontaine caractérise « la Reine » (v26) comme « la femme du Lion » (v1). Ensuite, nous montrerons la soumission des courtisans qui peut sembler divertissante. Ils sont caractérisés comme des fidèles serviteurs, ils consolent le roi («  consolation » v4) et l'imitent (« on entendit à son exemple » v15-16). Aussi, les courtisans obéissent au roi (« singe du maître » v21). Il emploie également

« aussitôt » et le verbe « accourir » suggèrent la célérité de la réaction des courtisans, chacun voulant être le premier à soutenir le roi dans cette épreuve. Le lexique de la flatterie, « s’acquitter », « compliment », mettent en exergue le désir du peuple de plaire au monarque et donnent l’impression que la Lionne a disparu des esprits. L’expression « envers le roi » note d’ailleurs l’insignifiance de la lionne. La brieveté du v-1 contraste avec les 4 vers suivants consacrés à l’attiture servile des

s’ajoutent les commentaires du narrateur (v 17 au v 23) et la morale (v 52 au v 55). « Pour revenir à notre affaire » ( met en valeur son commentaire, le souligne. ← Cette disposition rappelle le but de la fable : la satire des courtisans de leur maitre. La brièveté de la situation finale montre la facilité à convaincre le roi. c. L’affrontement entre deux personnages. Deux protagonistes : le Lion et le Cerf. Ils s’affrontent verbalement du v 33 au v 49. Tout d’abord le Lion montre sa

considéré comme quelqu'un de malin, d'agile car il n'hésite pas à inventer un faux discours de la lionne pour se sauver la vie. Il y a des animaux de références : "Peuple caméléon, peuple singe du maître;" (ligne 21). Ici, le "caméléon" est utilisé de façon dépréciative car il désigne le changement et l'opportunisme des courtisans ; le "singe" est aussi utilisé de manière dépréciative car il représente le paraître. Cela signifie que les courtisans obéissent, s'adaptent aux humeurs du roi. La Fontaine

du champ lexical de l’humain, ce qui illustre la personnification du lion. Son très de caractère l'orgueil : Voici quelques termes significatifs qui désignent le roi ou qui se rapportent à sa qualité : « Prince » (3), « ses Prévôts » (8), « maître » (21), « Monarque » (33). Les marques de la possession du roi sont les adjectifs possessifs « sa Province » (6), « ses Prévôts » (8), etc. L'expression « un tel jour, en tel lieu » (8) rappelle sa puissance : c'est lui qui décide (+ impératifs

Jean de la fontaine, né 8 juillet 1621 à château thierry et mort le 13 avril 1695 à paris est un poète francais de grande renommée, principalement pour ses fables. IL fut membre académie fr et courant classicisme. Dans son œuvre, fables fontaine, il va principalement animaliser mœurs cour afin de se dédouaner de ses critiques. Sorti en 1678. Ici, dans obeque lionne, nous allons parler de personicifaction. En effet, personifie animaux en leur faisant agir comme des humains. Dans cet extrait, [PRESENTE

dans le document 1, La Fontaine insinue que les courtisans ne sont pas sincères, qu'il se moulent aux exigences du Roi : « Peuple caméléon, singe du maître » (vers 21). Le caméléon étant un animal qui s'adapte à toutes situations et environnements, en contrôlant sa propre image. Le singe, quant à lui, est un animal de compagnie agréable, qui amuse et doit plaire à son maître. De plus, l'acte IV de la pièce Yvonne princesse de Bourgogne, accentue le ridicule de situation avec le comique de répétition

c’est un récit allégorique. Allégorie : Représentation matérielle d’une idée. On établie alors des correspondances entre les animaux et les humains : « La femme du Lion » v.1 = La Reine « Les Lions » v.14 = La Cour « Peuple Caméléon, peuple singe » v.21 = Le Peuple (Amalgame) « Le Cerf » v.25 = Celui qui ose « Le Roi Lion » v.31 = Le Roi « Loups » v.36 = Les Gardes du Roi Les comportements des animaux peuvent nous faire prendre conscience des relations entre les Hommes. Les animaux

vers le « e » muet de « femme » ainsi que la diérèse à « Lion » permettent de mettre en valeur ces deux animaux. Les quatre prochains vers nous indiquent que le peuple, par servilité ou hypocrisie, alla voir le Lion. Les diérèses à « consolation » et à « affliction » permettent d’insister sur la politesse obséquieuse et l’hypocrisie du peuple. Il fit avertir sa provinceQue les obsèques se feraientUn tel jour, en tel lieu ; se prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie