Obstacles épistémologiques

la science qui a pour objet le vivant, et l’histoire des sciences nous apprend que sa naissance comme science est tardive : il faut attendre le XIXme pour que la biologie se constitue comme science. Deux questions : - Quels sont ses obstacles épistémologiques ? Qu’est-ce qui a empêché sa naissance ? - Pourquoi une connaissance du vivant et non de la vie ? Qu’est-ce qui rend possible une science du vivant ? I. La connaissance du vivant et non de la vie. A proprement parler, la

ceci nous amène aux obstacles épistémologiques de Bachelard. En effet, les obstacles épistémologiques sont des obstacles à notre accès à la vérité. Ainsi, selon Bachelard, l’obstacle pour faire assimiler le principe d’Archimède à des élèves, n’est pas sa difficulté, ni même ses équations mathématiques, mais au contraire l’illusion que l’équilibre des corps flottant est dû au corps qui flotte : ce « tissu d’erreurs » est dû à l’intuition, à l’induction. Ce sont des obstacles internes à la pensée

feu constituent un obstacle épistémologique. Il s’agit alors d’étudier les efforts de la connaissance objective vis-à-vis des phénomènes du feu (« pyromènes), ainsi que d’examiner l’application des intuitions du feu à l’explication d’autres phénomènes. Bachelard développe alors la thèse selon laquelle le feu a été posé comme principe universel d’explication des phénomènes, sur la base de valeurs et de convictions enracinées dans l’inconscient humain, constituant ainsi un obstacle à l’étude scientifique

Epistémologie: langage et réalité Problème: nos théories scientifiques nous donnent-elles accès à la réalité ? Nos connaissances scientifiques sont-elles vraies ?   Une des principales questions épistémologiques  rapport entre discours, en particulier discours scientifique, et réalité. Théories scientifiques donnent-elles descriptions exactes de la réalité ? Expliquent-elles la réalité ? Si on appelle vérité le fait de dire la réalité dans discours, alors revient à se demander si nous

vice versa) ; 3) La connaissance scientifique évolue, selon Bachelard, par enveloppement ou englobement des anciennes lois ou théories par les nouvelles ; 4) La connaissance scientifique évolue en opérant une « rupture épistémologique » avec « des obstacles épistémologiques » (l’autorité personnelle de NEWTON, l’impact d’une vielle théorie qui se veut absolue c'est-à-dire vérité absolue, surannée. Comme le dit Bachelard « accéder à la science, c’est spirituellement rajeunir ») ; 5) L’étude

d'un pouvoir de construction rationnelle, qui se libère en bousculant les obstacles épistémologiques* (voir définition plus bas) : « Après avoir formé, dans les premiers efforts de l'esprit scientifique, une raison à l'image du monde, l'activité spirituelle de la science moderne s'attache à construire un monde à l'image de cette raison ». NOTION CLÉ – OBSTACLE ÉPISTÉMOLOGIQUE : Bachelard appelle obstacle épistémologique toute cause mentale ou culturelle de stagnation ou de régression dans le

influencées par la variation des conditions ? Comment justifier les énoncés scientifiques ? A ces questions, la thèse de Russell devient problématique car dans le domaine des mathématiques, il y a des variations. Il distingue donc deux conceptions épistémologiques de la vérité afin de résoudre ce problème : la théorie de la vérité correspondance et la théorie de la vérité cohérence. Qu'est-ce que la théorie de la vérité correspondance ? Selon cette théorie, un énoncé est vrai s'il correspond à un état

s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d'incriminer la faiblesse des sens et de l'esprit humain : c'est dans l'acte même de connaître, intimement, qu'apparaissent, par une sorte de nécessité fonctionnelle, des lenteurs et des troubles. C'est là que nous montrerons des causes de stagnation et même de régression, c'est là que nous décèlerons des causes d'inertie que nous appellerons des obstacles épistémologiques. La connaissance du réel est

  Quels sont les principaux obstacles à la connaissance scientifique ? L’intitulé du sujet présuppose que la connaissance scientifique ne va pas de soi. Non seulement cette connaissance n’est pas « naturelle » ou « commune » mais encore elle rencontre des obstacles qu’elle doit affronter et dépasser pour progresser.L’enseignement scolaire construit, si on n’y prend garde, une image faussée de la connaissance scientifique : ne sont enseignées, dans un bel ordre didactique progressif, que des théories

.. [la fiche au format Word]   L’ouvrage est constitué du propos des auteurs à l’appui de nombreux textes épistémologiques et théoriques relevant à la fois des sciences de la nature et des sciences sociales, les auteurs s’expliquent sur ce choix dans une remarque introductive à l’utilisation des textes : ceux-ci justifient leur emploi par leur croyance en un acquis épistémologique au delà des divergences théoriques et  par le fait que la sociologie est une science comme les autres, ce qui permet