Obstacles épistémologiques

et psychologie sociale - 4. didactique et épistémologie II. Les concepts clés x x x x x x Le triangle didactique La transposition didactique Les conceptions / les représentations des élèves L’obstacle didactique et l’objectif-obstacle Le contrat didactique La séquence didactique / exemple de situation problème III. Méthodologie de recherche en didactique IV. Bibliographie 2 I.Introduction La didactique d’une discipline est la science qui étudie, pour un domaine

objective possible, notamment à l’aide de démarches rigoureuses, permettant de démontrer de manière logique la validité d’une hypothèse. L’opinion et la prise de position sont donc des obstacles à la vérité scientifique, que la science se doit donc d’écarter. Le scientifique doit également surmonter les obstacles épistémologiques, qui viennent se placer entre le désir de connaître et l’objet étudié. Il croit pouvoir savoir de nombreuses choses sur le phénomène, ce qui va l’induire en erreur et remettre en

identités, car c’est un réconfort d’appartenir à un groupe. Un esprit libre est un esprit sans opinion, qui va rectifier les opinions. 2. La critique Bachelardienne Bachelard pense que l’opinion est un obstacle épistémologique. Un obstacle est quelque chose qui empêche la progression. L’adjectif « épistémologique » est relatif à la science, à la réflexion sur la connaissance. C’est donc quelque chose qui empêche la science de progresser. La science ne progresse jamais linéairement, mais par révolution,

l'activité de problématisation dans trois dimensions fondamentales : - une dimension éthique qui s'investit dans la gestion de la contradiction entre l'égalité de traitement entre tous les élèves et le respect des identités ; - une dimension épistémologique qui définit les apprentissages moteurs en EPS, comme activité de reconstruction technique ; - une dimension méthodologique de mobilisation cognitive qui détermine une démarche d'enseignement. Dimension éthique La loi d'orientation pour l'école

sans doute des obstacles et ne parvient pas toujours à ses fins. Si nos désirs, la volonté nous font parfois nier l’évidence, c’est ce que l’on appelle la mauvaise foi, par la suppression de jugement. Descartes s’exprime sur ce sujet : « il nous est toujours possible de nous retenir de poursuivre un bien clairement connu ou d’admettre une vérité évidente, pourvu que nous pensions que c’est un bien d’affirmer par là noter libre arbitre ». Quant au désir, il peut sans doute faire obstacle à l’art de convaincre

DEVAL KARINE CONCOURS DE RECRUTEMENT DE PROFESSEURS DES ECOLES L’ERREUR : UN OBSTACLE A ANALYSER DEVAL Karine Dossier professionnel: Concours de recrutement des professeurs des écoles, Session 2000 FICHE DESCRIPTIVE L’erreur : un obstacle à analyser Les objectifs de l’école, définis par la Loi d’orientation de 1989, sont moins le lieu d’accumulation des savoirs que celui du développement de la capacité à apprendre. Auparavant, l’erreur était considérée comme un signe négatif particulièrement

comprendre que l’on avait pas compris. » G. Bachelard. Franchir un obstacle c’est opérer une rupture épistémologique : pour un jeune enfant, les dauphins peuvent être des poissons à cause de leur ressemblance, il faut qu’il y ait une rupture épistémologique pour que les dauphins passent dans la catégorie des mammifères). « Penser contre le cerveau. » Bachelard nous alerte sur notre facilité à simplifier les choses, c’est un obstacle à une pensée rationnelle. L’obstacle n’est pas le vide de l’ignorance

théorie comme une hypothèse accommodante pour ses calculs et non pas une assertion vraie. - La raison n’a de valeur scientifique que si elle est confrontée à l’expérience Obstacle épistémologique : - C’est une représentation mentale (connaissance) qui fait obstacle à une autre connaissance (ex : géocentrisme fait obstacle à héliocentrisme) Autres exemple : - la chute des corps (ex : deux boules de même taille, une en bois et une en liège tombent…, la résistance de l’air) XVIIe : Révolution

s'agit pas de considérer des obstacles externes, comme la complexité et la fugacité des phénomènes, ni d'incriminer la faiblesse des sens et de l'esprit humain : c'est dans l'acte même de connaître, intimement, qu'apparaissent, par une sorte de nécessité fonctionnelle, des lenteurs et des troubles. C'est là que nous montrerons des causes de stagnation et même de régression, c'est là que nous décèlerons des causes d'inertie que nous appellerons des obstacles épistémologiques. La connaissance du réel est

pour ce qui est. Mais selon son type, l'illusion ne pose pas le même type de problèmes Après avoir mis en lumière la nature et les origines de l’illusion nous allons désormais nous pencher sur le problème épistémologique que pose la notion. Par sa définition, l’illusion est bien un obstacle à l’accès à la vérité, elle est même, comme le montre l’allégorie de la caverne développée précédemment, une source d’erreur importante. Ainsi, un problème inévitable se pose, celui de savoir comment neutraliser