Notion De Coutume

va voir se mettre en place un amalgame entre la société gallo-romaine et la société barbare (ces deux sociétés vont au fil du temps se mélanger) ; et l’Eglise, qui est le conservatoire de la culture romaine, va en même temps s’ouvrir aux barbares (notion d’universalisme dans l’Eglise chrétienne), ce qui la rend relativement perméable aux nouvelles influences. Donc elle joue un rôle important de médiateur. Autre caractéristique de cette époque : l’importance attribuée à la terre. On assiste en effet

spontanément. Pourquoi les individus obéissent ils ? Pourquoi acceptent-ils cette coercition ? A quelles conditions un pouvoir est il perçu comme légitime ? Pour répondre à cette interrogation, nous précèderons en 2 temps, car il faut identifier les notions de pouvoir, de domination et de légitimité. Ensuite, il faudra se pencher sur l’exercice du pouvoir politique. Section 1 : Pouvoir, domination et légitimité §1 Les définitions des concepts Le pouvoir suppose des moyens de produire durablement

juger un accusé. En effet à cette époque, plusieurs lois se juxtaposaient et il a donc fallu les unifier dans un code, appelé le code civil des français. « À compter du jour où ces lois sont exécutoires, les lois romaines, les ordonnances, les coutumes générales ou locales, les statuts, les règlements cessent d’avoir force de loi générale ou particulière dans les matières qui sont l’objet desdites lois composant le présent code ». Cet article est tiré du Code Civil de 1804, qui fut appelé Code

distingue par l’individualisme et le libéralisme qui ont été consacré juridiquement, il s’agit en réalité de la protection de l’individu contre l’Etat. Pourquoi parle-t-on d’un droit Romano-germanique ? Parce qu’il y a eu une fusion historique entre les coutumes des peuplades germaniques et le droit romain, qui a été enseigné dans les universités de l’Europe. Le droit romain est un droit intellectuel. Ce droit est accompagné d’une doctrine influencée profondément par l’enseignement universitaire du droit

 Le relativisme culturel en anthropologie Le relativisme culturel est la conséquence logique d'un regard comparatif. C'est en rapprochant les formes les plus éloignées d'organisation sociale, en plaçant en analogie les coutumes les plus dissemblables, que l'on souhaite attirer l'attention sur la relativité de ce que l'on croyait naturel, selon la fameuse formule de Pascal, « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà. » Mais, pour qu'une comparaison fasse sens, il faut au préalable la conceptualiser

sur la scène internationale, il faut avoir un statut Etatique. A. La formation de l’Etat Comment ce sont-ils formés ? L’Etat s’est formé autour de la notion de puissance, puissance qui a un certain moment, passait par la notion de territoire. La richesse humaine, matérielle d’un territoire faisait la puissance d’un territoire. Notion de conquérir un territoire, adjonction de territoire (union matrimoniale), conquête (premier empire) Aujourd’hui à de rares exceptions, il n’y a pas de remise

et les procédés d’acquisition du pouvoir politique. Système des sources du droit : Même si c’est une notion qui apparaît aujourd’hui familière au plus grand nombre, il faut savoir que ces textes tels qu’on les connaît n’ont pas toujours existé. Leur origine remonte au mouvement du constitutionnalisme, qui va apparaître au siècle des Lumières, il avait pour volonté de substituer aux coutumes alors en vigueur, des constitutions écrites. A l’époque, on pensait que cela constituerait comme moyen de

discrimination entre les cultures et les coutumes que l'on s'identifie le plus complètement avec celles qu'on essaye de nier. En refusant l'humanité à ceux qui apparaissent comme les plus «  sauvages » ou « barbares » de ses représentants, on ne fait que leur emprunter une de leurs attitudes typiques. "Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie. » Bilan/Portée de la thèse. Si la culture détermine toute notre moralité alors il suffit de se conformer au coutumes traditionnelles pour agir bien

l’institution d’un pouvoir. Constitutionnalisme moderne et individualisme politique Il faut limiter le pouvoir pour faire tenir le taux social. Pas de distinction entre gouvernants et gouvernés, tous font partie d’un même corps, la notion de « corps politique » est une notion extrêmement forte. La conscience individuelle n’est pas de même contour au Moyen Âge qu’à la période moderne. Une société moderne se distingue par le fait que les relations gouvernants-gouvernés ont changé. Les articulations

légiférer. V. Les SOURCES COMPLEMENTAIRES DU DROIT NATIONAL A. La coutume La coutume est une règle de droit non écrite qui se dégage des usages. Pour constituer une coutume, un usage doit présenter deux éléments : – un comportement répandu dans l’espace et répété dans le temps (élément matériel) ; – la conviction de la population qui suit l’usage qu’il est obligatoire (élément psychologique). Certaines coutumes existent en l’absence de règles écrites (exemple : dans les contrats de travail