N A T On De Devoir Qu Envers Autrui

A quelles conditions ai-je des devoirs envers moi même? L'homme est universellement doté d'une conscience, ce qu'il lui confère une dignité. Mais cet dignité comporte des devoirs envers soi même. Dans Les scènes de la vie russe, Ivan Tourgueniev écrit : "« Nous avons toujours une ancre qui tient ferme aussi longtemps qu'on ne la brise pas soi-même : c'est le sentiment du devoir.  » En effet nos devoirs, définis par Kant comme " la nécessité objective d'une action en vertu de l'obligation

la vérité, pour un homme doté d’une conscience morale, semble, à première vue, se présenter comme devoir. En ce qui concerne l’obligation d’exercer ce devoir, chaque homme est libre de dire ou non la vérité. C’est avant tout un choix de dire la vérité, et ce faisant, l’idée qu’il y aurait une « obligation » de dire la vérité paraît donc fausse. Toutefois il est primordial de noter que la « vérité » rassemble tout ce qui est conforme à la réalité, on peut également affirmer que c’est le caractère réel

de devoirs qu’envers les humains ? A première vue, nous ne pouvons émettre l’idée que nous devons avoir uniquement des devoirs qu’envers les humains. Les humains vivent sur la terre. Or la terre n’est pas habitée que par ceux-ci, d’autres espèces vivantes y vivent. Si tous les êtres vivants n’avaient de devoirs qu’envers eux sans se soucier des autres et de leurs environnements, nous assisterions à l’extinction de la terre en quelques années.Cependant, si nous ne devions qu’avoir des devoirs envers

Éléments de corrigé avec conseils entre crochets en italique Introduction À quelques très rares exceptions près, et qui confirment la règle, tous les hommes vivent en société politique, c’est-à-dire un regroupement d’individus dans un territoire donné, obéissant à des règles et des lois qu’ils se sont donnés et partageant une culture commune. Les obligations qu’ils se donnent pourraient, en apparence, leur coûter, être un obstacle à leur liberté ou leur bonheur. Cependant, il n’en est rien, tout au

(c'est-à-dire un individu ou une communauté ayant ses propres valeurs, normes, etc.) pourrait faire à propos d’autrui, cet autre être pensant. Ainsi ce n’est pas tant la possibilité d’émettre des jugements, chose qu’il nous est possible de faire à longueur de temps (mis à part les malades mentaux), que la légitimité de ces jugements qui est mise en cause par le sujet. En effet, il semble que nous manquions d’objectivité, pour juger cette autre chose pensante en premier lieu, mais également envers nous-mêmes

1. Le devoir est un impératif qui impose à l’homme d’accomplir ce qui est prescrit en vertu d’une obligation (qui peut-être religieuse, éthique, sociale, etc.). 2. Dire que le devoir est un impératif est équivalent à dire qu’il est un ordre : en ce sens, il instaure une relation de commandement et d’obéissance 3. - Certains fondent toute morale sur le devoir, tenu pour une obligation inconditionnée et absolue; d'autres sur un droit positif, défini à partir de la force  (Hobbes), ou d'une

sur un être différent de moi qui me guiderait dans mes actions, qui me montrerait le chemin? Dans cette seconde conception autrui me permettrait donc alors de révéler ma liberté. Si autrui est un révélateur de ma liberté, dois-je me laisser guider par lui ou cette passivité est une entrave à mes propres choix, à ma liberté. Il conviendrait tout d’abord de savoir si autrui est une condition ou une limite de ma liberté ? Nous envisagerons tout d’abord de montrer dans une première partie qu’autrui

N'avons-nous de devoirs qu'envers autrui ? Les devoirs, au pluriel, s'entendent comme l'ensemble des obligations déterminées auxquelles la loi ou la morale nous contraignent. Autrui désigne cet alter ego, cet autre moi-même, qu'incarne toute personne humaine semblable à moi. S'interroger sur la possibilité d'un devoir envers une "chose" autre qu'autrui revient à se demander si la loi ou la morale peuvent validement imposer un tel impératif, qui introduirait une dissymétrie contestable. En principe

Philosophie: «Autrui peut-il être pour moi autre chose qu'un obstacle ou un moyen?» D'après une formulation d'Emmanuel Lévinas, «Autrui, en tant qu'autrui, n'est pas seulement un alter ego. Il est ce que moi je ne suis pas : il est le faible alors que moi je suis le fort ; il est le pauvre, il est la veuve et l'orphelin .» Nous voyons donc que la notion d'autrui est vu sous deux angles. Il est d'une part un autre moi et en même temps ce que je ne suis pas. D'où la complexité quand à savoir comment

Chapitre 6 : avons nous des devoirs envers nous mêmes ou seulement envers les autres? La morale repose sur un sentiment d'obligation, alors est ce qu'on peut être obligés envers nous même? Sa paraît bizarre parce que celui qui est obligé est obligé envers lui même et peut se dispenser de l'obligation! Cependant sans devoir envers nous même, la morale se réduit à un principe de non nuisance envers les autres. I / Idée de devoirs envers nous mêmes est... A) ...absurde! Pour ogien, l'éthique