Leibniz Les Petites Perceptions

préparation de la rédaction de vos différents exercices écrits. Le sujet du neuvième devoir est destiné aux élèves de la série L exclusivement. Ces remarques sont complétées par l’indication du titre de quelques ouvrages constituant l’indispensable petite bibliothèque philosophique de base à consulter pendant l’année scolaire. ̈ Remarque Ce fascicule complète les tomes 1, 2, 3 et 4, où sont étudiées les notions de votre programme et où sont analysées les œuvres philosophiques dont vous aurez, le

«  Une idée vraie doit s’accorder avec l’idée dont elle est l’objet  » SPINOZA. «  Même les manières normales de percevoir sont des illusions ; toute perception est une illusion  » LAGNEAU. LA VERITECOURS :La vérité est l’adéquation de la pensée/du discours avec son objet.I/ Quels sont les obstacles à la vérité ?Le faux est un genre qui comporte 3 espèces. Erreur

savoir que je suis ≠ savoir qui je suis, moi ? II/ Non, car je n’ai aucune conscience de « moi ». (Hume). Courant de conscience, perceptions ≠ « moi » / je. Objection°/transition : ∅ saisie immédiate d’un « moi » ≠ inexistence de ce « moi ». Nous ne sommes pas conscients de tout ce qui existe. Absence de preuve ≠ preuve d’absence. Cf. Leibniz : perception ≠ aperception ! Certaines réalités psychiques ne sont pas remarquées, aperçues, pleinement présentes à l’esprit. III/ Certes, je

Cette notion de seuil sera reprise par toute la psychologie ultérieure, en particulier par Fechner. Herbart ouvre aussi la voie à des études de psychologie comparée lorsqu’il note, à la suite de Kant que «  la matière de la psychologie, c’est la perception interne, le commerce avec les autres hommes de tous les degrés de culture, les observations de l’éducateur et de l’homme d’Etat, les récits des voyageurs, des historiens, des poètes et des moralistes, les expériences fournies par les fous, par les

d’autorité, de tout préjugé ou dogmatisme : Ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse être telle. » Ce doute méthodique visant à dégager les idées claires et distinctes. La règle d’analyse consiste à ramener une totalité complexe à un petit nombre d’idées simples ou évidences premières. La règle de synthèse reconstruit une totalité à partir d’éléments simples. La règle des revues générales où il s’agit de relier les idées les unes aux autres et de les hiérarchiser. La méthode de Descartes

plusieurs catégories : La conscience en tant que phénomène mental lié à la perception et la manipulation intentionnelle de représentations mentales, qui comprend la conscience du monde qui est en relation avec la perception du monde extérieur, des êtres vivants doués ou non de conscience dans l’environnement et dans la société (autrui) ; et la conscience de soi et de ce qui se passe dans l’esprit d’un individu : perceptions internes (corps propre), aspects de sa personnalité et de ses actes (identité

l’instant présent, unifie le passé au présent en se tendant vers l’avenir. C’est en ce sens que Bergson dit qu’elle un pont jeté entre le passé et l’avenir ;  une synthèse perceptive par laquelle, la conscience rassemble et organise les données de la perception ;  une synthèse personnelle par laquelle la conscience unifie tous ses états en les rapportant au moi. C’est grâce à une telle synthèse que l’identité personnelle est saisie malgré les changements qui affectent le corps et même le psychisme . Au

Méditations cartésiennes. 13. Henri Bergson : « la conscience correspond exactement à la puissance de choix dont l’être vivant (homme) dispose » L’évolution créatrice. • Les limites de la conscience 14. LEIBNIZ (1646-1716) : « (…) il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c’est-à-dire des changements dans l’âme même dont nous ne nous apercevons pas… » Nouveaux essais sur l’entendement humain. 15. Sigmund FREUD (1856-1939), «

dispenser d’un contact direct, d’une expérience sensible avec quantités 1. Cf. Leibniz (Nouveaux essais sur l’entendement humain, IV, ch.2, édition Garnier Flammarion n° 582, p. 293) : « L’opinion, fondée dans le vraisemblable, mérite peut-être aussi le nom de connaissance ; autrement presque toute connaissance historique et beaucoup d’autres tomberont. » Dans cette leçon, nous nous réfèrerons souvent à ce texte de Leibniz, que nous noterons en abrégé : Nouveaux Essais. La langue de ce texte est un

conscience ? . . . . . 87 Lagneau - problématique 4 : Peut-on connaître sans juger ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89 Comte - problématique 5 : La connaissance doit-elle nécessairement servir à quelque chose ? . . . 90 Leibniz - problématique 6 : La connaissance ne vise-t-elle que la vérité ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Jankélévitch - problématique 7 : Toute vérité est-elle bonne à dire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Kant - problématique