La Rationalisation Parlementaire

méfie du Comité de salut public et on renouvelle régulièrement les membres. On est alors dans un régime d’Assemblée. Tout fonctionne au jour le jour et il n’y a alors aucun signe de la volonté de mettre en place un gouvernement de cabinet de type parlementaire. §2. Une réaction autoritaire privilégiant le pouvoir exécutif (1795-1848) : La dictature de l’exécutif (1795-1814) : Le Directoire : C’est un régime mis en place par la Constitution du 22 août 1795. Cette Constitution est très

Le régime parlementaire. La constitution de 1958 a incontestablement posé les bases d’un régime parlementaire. Il revient dans un premier temps de définir la notion de « régime parlementaire ». C’est un régime politique de collaboration équilibrée des pouvoirs, où le gouvernement et le Parlement ont des domaines d’actions communs et des moyens d’action réciproque. De plus, le régime parlementaire se caractérise par une révocabilité mutuelle. On s’intéresse à savoir si le régime mis en place par

(orléaniste) et les citoyens (par le biais des parlementaires) ; * Monarchie révolutionnaire ; * Le roi tient sa couronne des parlementaires, il faut qu’il accepte la charte pour accéder au titre ; * Une différence : pas de préambule, article 67 ; * Conservation des libertés instaurées à la suite de la Révolution => égalité, liberté, propriété (dans les 12 premiers articles). Sous Louis-Philippe, naissance du régime parlementaire. 1 – Parlementarisme dualiste / orléaniste

L’extrait du texte « Les sources idéologiques de la Constitution de 1958 » a été écrit par le doyen Georges Vedel en novembre 1959. Cet extrait permet de s’interroger et cibler le régime qu’institue la Constitution de 1958, soit un régime parlementaire, soit un régime présidentiel. Cet extrait permet de mieux comprendre le but de la Constitution de 1958 et ceux pourquoi elle a été adoptée. Georges Vedel est le doyen de la faculté de droit et des sciences économiques à Paris. Il est l’auteur de

faudra donner un nom. Pour ne pas inquiéter l’opinion restée, très attachée au parlementarisme qui représente à ses yeux le type même du régime modéré, on lui conserva le nom de régime parlementaire, mais en précisant qu’il s’agit désormais d’un régime parlementaire moniste (du grec monos, un seul) : au régime parlementaire classique qu’on appellera désormais dualiste ou encore orléaniste, et qui est fondé sur l’équilibre entre deux pouvoirs appuyés chacun sur une théorie de la souveraineté , succède

1958 ne s’inscrit pas dans la logique des régimes précédents, et cette en ce sens que cette Constitution marquera un tournant dans l’histoire constitutionnelle de la France par son originalité. En effet cette Constitution instaurera un régime parlementaire rationalisé c’est-à-dire une organisation de rapports équilibrés entre les pouvoirs. Mais rapidement, ce parlementarisme rationalisé évolue vers une certaine forme de présidentialisme et consacre l’abaissement du Parlement. C’est dans ce contexte

Constitution de 1958 déclenche le processus de rationalisation. Pour comprendre ce processus il est nécessaire d’analyser la situation à priori. Durant les IIIème et IVème république, il est question de régime parlementaire. Le parlement a le devoir de faire, défaire et refaire, un gouvernement afin de mettre en œuvre des obljectifs ministériel, mais cela ne permet pas de remplir les critères d’une démocratie. Même à travers le Parlement et les parlementaires, « la volonté générale » ne représente en

Conseil constitutionnel a donc été crée surtout pour exercer la police des frontières normatives dans l’optique d’une certaine démystification de la loi qui correspond à la volonté de Michel Debré, principal père fondateur de la Constitution, de rationalisation du parlementarisme. Le conseil constitutionnel n'est-il qu'un "juge" constitutionnel ? Il faut d’abord souligner, que les compétences du conseil constitutionnelles en étudiant ses compétences extérieurs au contrôles de constitutionalité,puis

présidentielles. La responsabilité politique du gouvernement ne donne plus à celui-ci ne marque plus que les limites à cette action politique du président et non plus l’autonomie du ministre à l’égard de ce dernier. Ainsi, l’heure est à une rationalisation tenace du parlement. En effet, la constitution de 1958 voulait corriger les erreurs des régimes précédents. L’aspect furtif des gouvernements basé sur l’instabilité ministérielle et le joug pesant du parlement ne devaient plus exister. Une nouvelle

pouvoirs, existait déjà sous Aristote, mais Montesquieu l'a bien expliqué). Dirigeant ne méconnaît pas droits du peuple grâce à Const., car elle fonde démocratiquement le pouvoir mais aussi freine l'arbitraire et est la limite de ce pouvoir. Régime parlementaire : président et 1er ministre (bicéphalisme), séparation souple des pouvoirs (collaboration entre pouvoirs surtout législatif et exécutif), moyens d'action réciproques entre les organes. Régime présidentiel : exécutif monocéphale (un président avec