Egalitarisme

Webphilo L'égalité est-elle toujours juste ? Commencez par vous demander pourquoi on vous pose la question afin de déterminer le problème du sujet. On assimile spontanément l’égalité à la justice. Ainsi, par exemple, l’égalité des droits à savoir l’égalité devant la loi s’oppose à toute forme de privilège qui apparaît injuste. Dès lors, l’égalité nous semble assimilable à la justice. Pourtant, toute égalité est-elle nécessairement juste ? Sur quoi repose cette assimilation de l’égalité à la justice

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des inégalités, dans ma spécialité, et j’ai trouvé cela intéressant de l’approfondir sur la France et comment elle lutte contre cela et prône l’égalitarisme. Dans un premier temps, nous nous arrêterons sur les principes de l’idéal égalitarisme puis comment cet égalitarisme est confronté à la réalité en France. Tout d’abord, l’égalitarisme pour rappel c’est une doctrine politique qui soutient l’égalité absolue de tous les hommes, sous tous les aspects. De ce fait en France, c’est l’un

penseurs libéraux n’ont pas tort de critiquer l’égalité, ils n’ont pas complètement raison non plus. Il y a égalité et égalité. Qui dit égalité ne dit pas égalitarisme. Ne confondons pas égalité et égalitarisme. Alors que l’égalitarisme est une passion, l’égalité relève de la raison et de la sagesse. La différence est grande. Qui dit égalitarisme dit en général une peur de voir qu’un autre est plus grand, plus fort, meilleur que soi. Il y a derrière une telle peur de la jalousie et avec cette jalousie

plus excellente [...] attribue davantage au plus grand et moins au plus petit, donnant à chacun en proportion de sa nature ». Au milieu du ~ ive siècle, Isocrate dans son Discours aréopagitique (vii, 21-22) se référait aussi à « deux  […] Strict égalitarisme Selon cette conception de la justice, les ressources devraient être distribuées de façon à ce que tout le monde possède la même quantité. Cette conception de la justice nie donc la subjectivité de la valeur. Elle a besoin d’imposer une échelle

possédant ni le pouvoir institutionnel, ni le pouvoir économique. De préférence nationale : qui se fonde sur un passé historique et qui peut aller jusqu´à une conception quasi tribale de la nation qui peut devenir excluant. L´égalitarisme Le discours de l´égalitarisme prône une société fondée sur la justice absolue. Egalité au regard du pouvoir économique, les discours politiques vont de la revendication d´une répartition parfaitement égalitaire des biens communs à une répartition proportionnelle

aiguillonner les pauvres en leur proposant de faire une révolution. La démocratie sera d’abord définie comme le gouvernement des pauvres. La passion démocratique par excellence, c’est la liberté comprise comme le rejet de toute hiérarchie, c’est donc un égalitarisme forcené. C’est l’inversion totale de la cité idéale, puisque les fonctions ne sont plus déterminées par des capacités, mais par la ruse ou le hasard. La démocratie, c’est l’égalité des inégaux . Conclusion : Platon critique donc l’idée même

Tocqueville définit la démocratie non point comme une forme de gouvernement mais comme un état social caractérisé par « l’égalité des conditions ». Elle recèle le risque du despotisme lorsque la passion de l’égalité conçue comme égalitarisme et non comme égalité en droit des personnes l’emporte sur le goût de la liberté. Despotisme : forme de gouvernement où l’autorité est exercée par un individu qui règne au pouvoir politique absolu et de manière abusive au regard des lois. Il s’agit donc d’un

amènent une hausse de l’individualisme -L’abstentionnisme : quand les minorités ne se sentent pas représentées par les partis politiques + manque d’informations + hausse de l’individualisme=>Manque d’intérêts donc abstention. -Individualisme + égalitarisme + tyrannie de la majorité peuvent mener à un despotisme démocratique. Les actualisations et critiques avec les notions au programme et leurs définitions : -La représentation politique désigne le fait que le citoyen ne décide pas toujours directement

entre les hommes (sauf dans les sociétés primitives, comme le décrit Pierre Clastres pour les sociétés primitives du Venezuela). Le risque à vouloir cette égalité est de sombrer dans un égalitarisme contraignant, voire totalitaire (mêmes revenus, même patrimoine et etc.…). Sans aller jusqu’à cet égalitarisme, l’Etat met en place des dispositifs pour faire en sorte que l’égalité des chances mieux à une réalité et pour adoucir le sort des plus défavorisés (en réponse à la précarité ou à la sous représentation