Egalitarisme

la socialisation intellectuelle chez l'enfant un peu plus âgé. T. Parsons a montré que la classe scolaire est, sans même qu'on l'ait jamais exactement voulu, un modèle socialisateur : dissymétrie de la situation du maître et de celle des élèves, égalitarisme théorique des élèves, mais classement selon le mérite qui fonde peu à peu une hiérarchie sur les statuts acquis, rémunération des efforts sous forme de notes. Une classe organisée selon un système de concurrence libérale prépare en effet très directement

sur son efficacité politique dans la recherche d'une justice sociale. Il reconstruit les droits de propriété en recréant la liberté réelle, au-delà des volontés individuelles, dans la pratique du devoir. Le point de vue marxiste est celui d'un égalitarisme radical mais dont la mise en oeuvre est impos-sible à réaliser dans les conditions présentes de la production scolaire capitaliste. Toutes les institutions, quelles qu'elles soient, ne sont pas indépendantes du système socio-économique mais fonctionnent

les droits de la femme sont proclamés dans une Déclaration qui contrebalance en la complétant la Déclaration des droits de l’homme de 1789, précisément parce que ces droits ont la même force, le même poids, la même légitimité. Ce principe d’un égalitarisme rigoureux entre les sexes trouve sa source dans « les lois de la nature et de la raison »11. Olympe de 9. Art. VI : « La loi doit être l’expression de la volonté générale ; toutes les citoyennes et citoyens doivent concourir personnellement, ou

façon d’une modification des conceptions du monde : on oppose Balzac (monde ordonné…) et Flaubert (contestation des hiérarchies, bouleversement du code). Ce bouleversement des codes a été rapproché par ses contemporains de la politique (vers un égalitarisme démocratique… comme chez Barbey, alors que Sartre y verra une marque d’individualisme bourgeois). Il y a ce lien ainsi qu’à certains moments, la foi dans une alliance de l’action et du rêve. Après 1830, les Romantiques, notamment avec Hugo ou

gouvernementales traditionnelles comme la démocratie, le pouvoir des intellectuels et le conformisme. Il s'agit d'une attitude et d'une esthétique plutôt que d'une idéologie structurée, qui se cristallise autour de valeurs « de droite » telles l'anti-égalitarisme aristocratique, l'individualisme et l'esprit « libertin ». (Auteurs : Louis-Ferdinand Céline, François Richard, Michel-Georges Micberth) L'anarcho-capitalisme, mouvement issu de la pensée libérale, libertarienne et anarchiste individualiste américaine

particularisme traditionaliste ? Déjà au XIX° siècle A. de Tocqueville, dont H. Arendt s'est passablement inspirée, avait perçu les dangers de la démocratie : l'atomisation du corps social, par un processus de massification, conséquence d'un égalitarisme despotique appliqué au détriment des libertés. On peut envisager le totalitarisme comme la conséquence d'attentes communautaires modernes. L. Dumont dans ce sens considère la question sous un angle culturel, il distingue deux types de sociétés

religions. Mais au temps des bébés-filles enfouies dans le sable, ou du bûcher pour les marranes en Espagne catholique, c’était un énorme pas en avant. Malheureusement Cette avance par rapport à son époque a été perdue de nos jours. C’est au nom de cet égalitarisme de l’islam et de son avant-gardisme, tout autant qu’au nom des valeurs des droits de l’homme, que j’ai signé il y a quelques années une pétition sentant le souffre de’’ l’association tunisienne des femmes démocrates’’ appelant à l’égalité devant

démocratie indirecte Il est pour une démocratie directe, le peuple vote les lois = souveraineté populaire, Le peuple doit exercer ses pouvoir politiques pleinement, sans intermédiaire. Il propose aussi la thèse de l’égalitarisme politique. Égalitarisme politique : pour lui tous les hommes (masculins) ont le droit de participer à la vue politique et tous les hommes ont le droit politique. Théorie pas partagée par tous, fait l’objet de critiques, selon lesquelles l’égalité sur le plan civil est

en relief les « deux visages » de l’administration, l’un bureaucratique, l’autre politique. C’est bien sûr « en haut », où règne « la culture de l’arrangement » qu’on trouve le visage politique, et en « bas », où s’applique le règlement dans un égalitarisme étroit, que se trouve le visage bureaucratique. Partant de la position occupée non plus dans l’organisation mais dans l’espace social, Jean-Claude Chamboredon voit dans l’attitude des employés d’institutions publiques une manifestation exemplaire

majeurs, dépenses qui augmentent afin de satisfaire une partie des attentes. Maintien d’un certain ordre social. Pas d’explosion sociale à l’époque. L’Etat embauche. Santé prise en charge par l’Etat. Une certaine forme de stabilité sociale. Certain égalitarisme. Néanmoins, il ne faut pas oublier que les écarts sociaux sont considérables, les cadres voient leurs salaires augmenter. Les écarts entre la base et les sommets de la société. Le citoyen de ces pays souffre de plus en plus d’un vouloir d’achat