De La Certitude Wittgenstein

de l'expérience perçue : exemple : MW : la forme de la menthe (goût) est celle d'une colonne de verre froide (sensation tactile). L'expérience synesthétique est fortement affective. Elle est accompagnée d'un sentiment de certitude et d'une conviction que ce qu'ils perçoivent est réel. William James : noetic sense of truth (à propos de l'extase religieuse). Ex : lien affectif : DS voit des objets à l’écoute de la musique mais seule sa musique

mouvements du neutre (BLANCHOT, Maurice. “René Char et la pensée du neutre” (1963). L’Entretien infini. op. cit.: 441.) (BLANCHOT, Maurice. “L’étrange et l’étranger”, art. cit.: 681, note.) * 23 * (BLANCHOT, Maurice. “Le problème de Wittgenstein” (1963). L’Entretien infini. op. cit.: 497.) * (BLANCHOT, Maurice. “La voix narrative” (1964). L’Entretien infini. op. cit.: 567.) tions du monde des camps par Antelme. Il en ressort qu’échapper à la destruction comme à la culpabilité

le psychologue qualifie d’ “agents maternants”, tous ces autres sujets qui viennent en lieu et place des soins dont il a absolument besoin. Ayant au départ de sa capacité symbolique du mal à tenir les représentations en lui de ces objets, sans certitude alors de leur permanence, on comprend pourquoi leur disparition sera difficilement supportable, source d’une angoisse véritable, angoisse d’abandon sur fond d’angoisse de mort. Cette difficulté d’un enfant à penser le monde, et donc à s’y orienter

est alors de savoir s’il existe des raisons fortes en faveur du constructivisme radical. Si l’on prend garde à bien distinguer les représentations de leurs objets, et à ne pas commettre d’erreurs de logique du type « je ne peux pas connaître avec certitude x donc x n’existe pas », il est permis de douter que ce soit le cas4. Il n’est donc pas vain de se demander si tous les objets sont sociaux. (3) La première version de cette question est la suivante : tous les objets du monde sont-ils intrinsèquement

C’est le propre de l’homme - ce qui anime sa pensée et ce qui le relie à ses semblables - mais c’est aussi un universel mal partagé. Ce qui nous réunit, c’est les questions dont nous acceptons de débattre, donc les implicites (les " gonds ", disait Wittgenstein) sur lesquels elles pivotent. Poser, en classe, de " mauvaises questions ", c’est vivre en marge de la culture scolaire et courir le risque de l’exclusion. « Poser des questions et obtenir des réponses » : ce qui fait défaut dans les régimes totalitaires

qu’un type de règles parmi toutes celles qui sont transmises et apprises. Le paradoxe, c’est de comprendre comment on peut apprendre à suivre la première règle si l’on ignore ce qu’est un règle et ce que c’est qu’être en règle (question posée par Wittgenstein, Remarques sur les fondements des mathématiques, 1956). D’un côté on ne peut pas enseigner à quelqu’un sa langue maternelle, mais on ne peut la lui enseigner qu’en lui parler, alors qu’il ne sait pas parler. Argument de Protagoras de Platon à propos

quelque chose que tous les philosophes partagent. Nous avons déjà eu l'occasion de citer quelques philosophes qui confirment ce point (Platon, Spinoza, Kant) ; nous pourrions faire la liste de tous les philosophes (Aristote, Descartes, Nietzsche, Wittgenstein, etc.), et nous constaterions qu'il en va bien ainsi. Cependant, cette esquisse ne permet pas de distinguer dans tous les cas ce qui relève de la philosophie et ce qui relève d'autres domaines. Par exemple, les religions elles aussi, outre leurs

de l'intuition dans la démonstration que se joue le débat de l'intuitionnisme et du formalisme. Leibniz opposera son formalisme à l'intuitionnisme de Descartes. Philosophe de l’évidence, Descartes pense que la certitude a l'intuition pour base et que la déduction tient ses certitudes de l'intuition. Leibniz, au contraire, tient la succession nécessaire des propositions caractéristiques de la logique mathématique. Or une autre méthode est possible, c'est la synthèse qui part des parties vers

Occident[9]. L'introduction d'une hypothèse d'art inconscient ou involontaire pourrait permettre de contourner ce type de difficultés. On donne souvent des listes plus ou moins complètes de domaines constitutifs de l'art, en notant ce qu'à la suite de Wittgenstein on appelle des « ressemblances familiales » : l'art devient alors un ensemble de pratiques et de résultats qui partagent un certain nombre de traits, bien qu'aucun d'entre eux ne soit universel[10]. La liste classique des arts, telle que proposée

du fanatisme, c’est-à-dire de la possibilité de mettre à mort quiconque ne pense pas comme une autorité religieuse ou politique a décidé qu’il fallait penser. L’Inquisition et la Terreur nous ont montré les outrances auxquelles peut conduire la certitude de détenir seul la vérité. Aron, dans L’Opium des intellectuels, demande aux clercs de ne pas verser dans le fanatisme (communisme d’un côté ou libéralisme exacerbé de l’autre) mais de chercher, toujours animés par le doute qui modère et tempère