De La Certitude Wittgenstein

un moment fondateur dans l'émergence des sciences des religions et, par là, de la catégorie moderne de religion42. La religion devient un objet d'étude « scientifique » avec Proudhon ou Auguste Comte, qui cherchaient à penser la religion avec la certitude qu'une approche rationnelle et positive la détruit. À leur suite, mais dans une perspective différente, Émile Durkheim, Max Weber, Georg Simmel ou Ernst Troeltsch, considérés comme les pères fondateurs de la sociologie, ont consacré de nombreux travaux

sait pas sophiste = peut être qu’il est celui qui chasse donc peut être qu’il n’existe pas de philosophe où le philosophe ignore qu’il est sophiste. Le philosophe est peut être le comble du sophiste. Si on ne peut pas dire qui philosophe avec certitude c’est peut être parce que la question est mal posée. Et ce qui est très mal posé c’est le titre même du cours. Parce qu’on ne peut pas dire qui philosophe parce qu’on n’arrive pas à distinguer le philosophe du sophiste. Donc la question serait : « Qu’est

transcendantal est ce qui s'oppose à l'empirique, la conscience est transcendantale au sens où c'est en elle que réside la possibilité de la connaissance. D'un autre côté maintenant, la limite du cartésianisme est que le prix à payer pour cette certitude ; un prix extrêmement lourd, qui est que, sans le secours "ordinaire" de Dieu, rien ne garantit que le monde soit. Descartes n'est pas assuré en lui-même et par lui-même de la réalité du du monde extérieur ; il n'est en rien certain que le monde

catastrophique, et cela pour quatre raisons. 1) D’abord, parce qu’elle confère au passé quelque chose de mort et à l’avenir le caractère d’une ouverture sans repos. Ce faisant, elle induit sur l’ensemble du temps et de l’histoire ici évoqués, la certitude d’une discontinuité qui fait époque au double sens de moment historique et de doute. 2) Cette démesure jette sur l’ensemble de la culture ici rassemblée (mais non assemblée) le sentiment d’une étrangeté ou d’une aliénation qui font de l’ange un être

scientifique, ou, plus largement, rationnelle, n’est pas seulement fausse, elle est dépourvue de sens, car une théorie de la connaissance rationnelle a pour objectif premier de déterminer ce qui fonde, ou justifie, les connaissances, ainsi que la certitude qui s’attache à leur possession. Or, parce que par définition le naturalisme ne prétend rendre compte seulement de ce qui est, il est impuissant à fonder, c’est-àdire à rendre raison de ce qui, dans ce qui est, est ce qui doit être. C’est en tout

l'observation et des concepts »[29] s'accompagnent de résistances que Kuhn attribue notamment à la psychologie humaine. Parce que les scientifiques sont des hommes, et parce que la professionnalisation, l'expertise et l'expérience justifient « la certitude [du scientifique] que l'ancien paradigme parviendra à résoudre tous ses problèmes, que l'on pourra faire entrer la nature dans la boîte fournie par le paradigme »[30], la résistance au changement conceptuel n'est pas surprenante. Pour Kuhn, elle

d’agir que l’on doit suivre. Donc la règle formule une raison d’agir et la finalité de cette règle est d’être appliquée. En conclusion, appliquer une règle est agir conformément à celle-ci. Mais qu’est-ce qu’agir conformément à une règle ? Ludwig Wittgenstein[10] a rédigé deux œuvres importantes : le tractatus logico-philosophicus et les investigations philosophiques. « Et c’est pourquoi obéir à la règle constitue une pratique mais croire obéir à la règle n’est pas obéir à la règle en particulier »

est quant à lui contingent ; et ce qui fait qu’il y en aura une, ou pas, résulte d’une délibération politique. Si le domaine de l’action humaine, c’est celui du contingent et même de la délibération, cela implique je ne connais pas d’avance avec certitude les conséquences de mon action : il peut arriver que les meilleures intentions du monde conduisent à des catastrophes, parce que les circonstances leur auront été contraires. Ainsi donc, le législateur a délibéré pour déterminer la loi au mieux de

c’est à bon droit qu’il faut maintenir ici l’expression de « nature humaine ». Comme le disait Hegel, les animaux « ne restent pas devant les choses sensibles comme si elles étaient en soi, mais ils désespèrent de cette réalité et dans l’absolue certitude de leur néant, ils les saisissent sans plus et les consomment ». Les animaux n’ont que des besoins, ils n’attendent rien du monde, et se contentent de satisfaire leurs besoins par l’anéantissement de choses naturelles (la vache broute l’herbe qu’elle

présentée comme constituant, « proprement », l’essentiel de la pratique, de l’activité philosophique, sont précisément définis quant à leurs caractéristiques. Identiques aux « premières causes », leur évidence (clarté et distinction) leur confère la certitude d’abord ; ils sont ensuite gros « des autres choses », de par leur simplicité (généralité, caractère absolu). Le procès définitionnel cartésien se clôt par, ayant valeur d’insistance, un rappel : la philosophie n’est jamais que la recherche de la