Tuer Selon Kant

le malheur du justeLe Malheur du Juste : INTRO: accroche: Selon le mythe de gygès, exposé par Platon dans son oeuvre La République, “ceux qui pratiquent la justice agissent par impuissance d’agir par injustice”, c’est à dire que tous les hommes qui agissent dans le bien le font car ils n’ont pas encore eu la possibilité d’agir en mal. En effet, le mythe raconte l’histoire d’un berger, qui est traditionnellement la figure de la bonté, Gygès, un honnête homme, découvre un anneau qui permet de le rendre

est obligatoire et que cela est imposé, ca ne pourra pas être autrement. Freund (1856-1939) explique que ce devoir est intériorisé grâce aux parents. En effet, l’enfant prend l’un de ses parents comme guide qui est pour Freund un Surmoi. Le surmoi selon Freund serait la totalité des interdictions morales que tout au long de sa jeunesse l’enfant à acquis de ses parents. Celui-ci désigne la conscience morale. C’est notre conscience morale qui nous dit que le devoir est un impératif. Puisque la conscience

morts, dés lors, nous pouvons trouver la liberté dans le fait d’effectuer ce que nous désirons, quoi que nous désirions et pour quelque raison que nous le désirons. Peut importe ce que nous désirons, l’essentiel est d’obtenir l’objet de nos désirs. Selon Hannah Arendt, la liberté sans garanties politiques n’est qu’un mot vide de sens. La première des libertés est la liberté de circulation ; celui qui ne peut pas se mouvoir librement n’est pas libre. On peut prendre exemple sur les prisonniers, assignés

lois, ce serai la loi du plus fort qui trônerais en maître et la liberté n'existerais pas. Pour Kant (1724-1804), la liberté consiste à obéir à la loi morale et à rien d'autre. Selon lui, chaque individu quel qu'il soit a en lui un certain nombre de principes moraux fondamentaux qui sont universel. On retrouve ces principes, dans les lois. Par exemple dans toutes les civilisations, il est interdit de tuer gratuitement, de voler, car ce n'est pas moral. Si on obéit aux lois parce qu'on a peur de la

pas échapper (Œdipe va réaliser son destin, tuer son père et épouser sa mère, justement parce qu’on l’a éloigné de ses parents pour empêcher ce destin de se réaliser). Le héros grec n’est donc pas totalement responsable de ses actions. La notion de destin relève de la croyance, elle ne peut pas être prouvée mais il existe une notion plus moderne qui s’oppose à la liberté, c’est ce que l’on appelle le déterminisme. Le déterminisme est la théorie selon laquelle il y a des lois dans la nature, les

considère comme inutile le concept même de conscience pour expliquer le comportement. La psychologie doit expliquer les états psychiques en se limitant aux choses qui peuvent être observées et en formulant des lois concernant uniquement ces choses. Selon Watson, il faut rejeter toute référence comme « âme », « esprit », « conscience » et se fon der uniquement sur l’observation des faits. Comme le reste des êtres vivants, nous obéissons à la loi Stimuli-Réponse. Le concept de conscience serait un avatar

Idée d’une histoire universelle KantEmmanuel Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, 1784 Kant élabore un paradoxe entre le libre vouloir des hommes (tiré de l’intuition métaphysique) et les actions des hommes déterminées par les lois universelles de la nature. L’histoire a pour but de relever ces faits sans retirer à l’homme sa liberté de vouloir. L’espèce humaine opère un “déploiement continu, progressif, quoique lent, des dispositions originelles de l’espèce. “. Au

tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes » Cependant, Kant propose que la connaissance de soi est subjective et relative. Le sujet se définit comme la capacité d’une synthèse. Le sujet se connait a travers sa représentation. Ainsi conscience de soi n’implique pas connaissance de soi. On apparait comme phénomène. Cette conscience que décrit Kant permet l’unité du moi. « Je n’ai donc aucune connaissance de moi tel que je suis mais je me connais seulement

défavorables. L'évaluation de la moralité d'une conduite se fait donc sur la base de ce qui est observable, plutôt que sur l'intention qui a un caractère privé et difficile à appréhender. Plusieurs types de conséquentialisme peuvent être distingués, selon le critère que l'on choisit pour déterminer ce qui est bénéfique et ce qui est nuisible : l'altruisme : les conséquences de l'action favorables à quiconque excepté l'agent déterminent ce qui est bien et ce qui est mal l'égoïsme : les conséquences de

déterminer si ce sont des choix acceptables aux yeux de la théorie kantienne. Tout d’abord, Kant préférera toujours une maxime d’action universalisable, c’est l’impératif catégorique, c’est-à-dire que l’intention motivant l’action pourra s’appliquer à tout le monde dans une situation semblable en respectant une série de devoirs stricts. Ces derniers sont les suivants : ne pas se mutiler, ni se dégrader, ni tuer l’humanité en soi, ni violer l’humanité d’autrui, ni mentir, ni brimer la liberté ou la propriété