Tuer Selon Kant

s'appuie sur l'éducation, qui nous inculque un principe d'obéissance nous obligeant à faire non pas l'extraordinaire mais le « normal ». Elle procède donc de tout un système d'habitudes sociales (Les deux sources de la morale et de la religion, 1932). Selon Bergson, ce serait ainsi les professeurs ou la famille qui inculqueraient le sens de la morale. En particulier, la religion (à travers Dieu) ainsi que la philosophie (à travers la Raison) nous donnent à VOIR la valeur de l'humanité, qui n'est pas une

grotte un anneau qui lui permettra de le rendre invisible quand il le souhaite. Cet homme, simple et honnête, va dès lors découvrir la tentation de l’immoralité. Il trouvera, grâce à son anneau magique, le moyen de se faire aimer de la reine et de tuer le roi en place. Gygès n’agit plus par devoir car il connaît désormais l’impunité. Il y a, dans cette fable, plusieurs éléments à relever.Tout d’abord, l’homme, quand il ne tombe plus sous le coup de la loi, commet le mal, agissant de manière égoïste

Descartes, laquelle recommande le conformisme comme respect des pratiques collectives et des règles établies. Selon cette morale, la meilleure conduite à adopter, c’est-à-dire, la conduite la plus juste, consiste à se conformer aux lois positives parce qu’elles ont pour fonction la réglementation des relations entre les individus et pour fin, le maintien de l’ordre et de la paix sociale. Etre juste selon cette perspective, c’est être dans le légal tout comme l’a été Socrate, en acceptant sa condamnation à

traditionnelle de l’art de 1922 mais sera pourtant considérée art donc évolution de l’art s’élargie Définir l’art serait-il condamné à l’échec face au renouvellement permanant de la production artistique ? L’art est considéré comme tel selon le contexte culturel, mais ne serait-ce pas ôter aux objets artistiques toute valeur interne et les faire dépendre de la perception ou de l’usage ? Dès qu’un objet est exposé au regard, leur valeur semble de fait tributaire des opinions et des émotions

maitrise du feu, des outils, agriculture, écriture… 2. Rendant possible l’établissement de « modèles » • Ref : W.W.Rostow, économiste, 1960 : développement d’une civilisation en cinq étapes. C. … et un « but » commun ? 1. Le sens de l’histoire selon Hegel • Ref : Hegel : le but ultime de l’histoire est l’avènement de l’Esprit absolu, de la Raison. • « La raison gouverne le monde, […] elle s’accomplit en et par la réalité historique » (Hegel). • Avènement de l’esprit rendu possible par la Ruse

normatifs. L’action morale et le droit sont ce qui est possible par liberté.  Ni l’une, ni l’autre ne sont l’effet d’une causalité mécanique. Kant distingue donc en ce sens la nature et la liberté. Cette confusion est aussi présente car la règle morale et la règle juridique ont parfois le même contenu, comme par exemple la norme prescrivant de ne pas tuer est aussi bien morale que juridique. Dans cette deuxieme partie nous allons tous de même voir leur points de comparaison, et ou ce joue la distinction

donc à la fois exprimer une parole, mais c’est également agir – car on peut manipuler ou délivrer quelqu’un d’une tromperie. Le toujours implique la possibilité d’une loi universelle, nécessaire, c'est-à-dire dont l’inverse est contradictoire. Kant, philosophe allemand des Lumières en faisait la condition préalable de tout acte moral : ce qui est bien doit l’être en toutes circonstances. Mais cela pose un problème paradoxal : peut-on croire que dans notre monde (le monde sensible platonicien

c’est donc à la fois exprimer une parole, mais c’est également agir – car on peut manipuler ou délivrer quelqu’un d’une tromperie. Le toujours implique la possibilité d’une loi universelle, nécessaire, c'est-à-dire dont l’inverse est contradictoire. Kant, philosophe allemand des Lumières en faisait la condition préalable de tout acte moral : ce qui est bien doit l’être en toutes circonstances. Mais cela pose un problème paradoxal : peut-on croire que dans notre monde (le monde sensible platonicien

naturelle » a-t-elle encore un sens? Parfois, lorsque nous posons un acte, nous sentons au fond de notre conscience que ce que nous faisons est bien ou mal et souvent, on ne saurait expliquer pourquoi. Instinctivement, par exemple, nous sentons que tuer quelqu'un ou commettre le viol ou l'inceste nuit à l'homme et ne lui permet pas de s'accomplir. On parle de conscience morale innée, de loi naturelle. On pourrait définir cette loi naturelle comme l'instinct qui nous fait sentir la justice. Mais, cette

mesure où il redonne de la force à la morale, il semblerait qu'à faire de l'action morale un simple moyen en vue d'une fin qui lui serait supérieure en dignité, on ôte à cette dernière toute son essence. Si l'on se réfère à la philosophie morale de Kant, la morale ne peut être un marche-pied en vue d'autre chose, la morale doit être elle-même la fin en soi. Il semblerait alors qu'à n'être moral que par intérêt , on ne le soit, en réalité, pas. Mais s'ouvre alors une autre difficulté, si l'on ne peut