Sublime Ruy Blas

succès populaire avec par exemple Notre-Dame de Paris (1831), et plus encore avec Les Misérables (1862). Au théâtre, il expose sa théorie du drame romantique dans sa préface de Cromwell en 18275 et l’illustre principalement avec Hernani en 1830 et Ruy Blas en 1838. Son œuvre multiple comprend aussi des discours politiques à la Chambre des pairs, à l'Assemblée constituante et à l'Assemblée législative, notamment sur la peine de mort, l’école ou l’Europe, des récits de voyages (Le Rhin, 1842, ou Choses

de temps, d'action, de lieu, la bienséance), Victor Hugo va casser ce système. Le drame romantique utilise des personnages tirés de l'Histoire assez récente et non plus l'Antiquité. Ces personnages peuvent être des nobles et des roturiers : dans Ruy Blas Hugo présente un laquais amoureux d'une reine ainsi qu'un noble déclassé. Les lieux du drame romantique sont multiples (palais, jardins, terrasses...) avec une description détaillée en italique des lieux. Enfin le drame romantique mélange les genres

ce texte, le jeune homme ambitieux remet en cause les règles bien établies du théâtre classique, et introduit les thèmes romantiques sur la scène : multiplication des personnages, des lieux, mélange des registres — le vulgaire et le recherché, le sublime et le grotesque – et met ainsi davantage de vie dans un théâtre trop compassé. Revers de la médaille : Cromwell, pièce aux 6000 vers et aux innombrables personnages n’est pas jouée — « injouable » disent certains… C’est grâce à Hernani que

explication rationnelle du mélange des genres : l'homme, en vivant cette dualité, ne peut en effet se contenter du sublime: il veut aussi du grotesque. C'est par exemple le sublime de la cathédrale Notre-Dame de Paris abritant le grotesque du personnage de Quasimodo. Dès lors, pour Hugo, la séparation des genres comiques et tragique ne se justifie pas : le drame doit mêler le grotesque et le sublime car "tout ce qui est dans la nature est dans l'art." De même, les unités de temps et de lieu n'ont pas de raison

explication rationnelle du mélange des genres : l'homme, en vivant cette dualité, ne peut en effet se contenter du sublime: il veut aussi du grotesque. C'est par exemple le sublime de la cathédrale Notre-Dame de Paris abritant le grotesque du personnage de Quasimodo. Dès lors, pour Hugo, la séparation des genres comiques et tragique ne se justifie pas : le drame doit mêler le grotesque et le sublime car "tout ce qui est dans la nature est dans l'art." De même, les unités de temps et de lieu n'ont pas de raison

Les châtiments – Victor Hugo (1852 ) Intro : RAPPEL : Victor Hugo : (1802- 1885) Polygraphe : Les Misérables : roman Ruy Blas – Hernani (théâtre) Les châtiments (poèmes satiriques) Les contemplations (poèmes lyriques) Contexte : règne de Napoléon III Thème : tableau de la société de l’époque de V.Hugo , mise en accusation de la société par Napoléon III Genre : poésie Nature : poème engagé , argumentatif Registre : satirique et polémique. 4 strophes diptiques hexasyllabe

deux sources de la morale et de la religion réhabilite l’homme en tant qu’être de chair et d’esprit. Par la chair l’homme est grotesque, mais par l’esprit il est sublime, donc au couple terreur / pitié, les romantiques opposent le couple grotesque / sublime. Il ne faut plus comme dans le théâtre classique ne montrer que la partie sublime de l’homme. Déjà deux siècles avant, Shakespeare a excellé dans la peinture de l’être humain. Par exemple l’humour noir dans Hamlet. « Combien de temps faut-il

Non ! - Ah ! Que de choses qui sont mortes… Qui sont nées ! Pourquoi vous être tu pendant quatorze années, Puisque sur cette lettre où, lui, n’était pour rien, Ces pleurs étaient de vous ? - Ce sang était le sien. * (Acte V, scène 4) Hugo – Ruy Blas. Triste flamme, Eteins toi ! (…) Si ! C’est du poison. Mais j’ai la joie au cœur Permettez, Ô mon Dieu, justice souveraine ! Que ce pauvre laquais bénisse cette reine, Car elle a consolé mon cœur crucifié, Vivant par son amour, mourant par

Cromwell (1827), Marion Delorme (1829), Hernani (1830), Lucrèce Borgia (1833) et Ruy Blas (1838), mais aussi celles de Musset, la Nuit vénitienne (1830), les Caprices de Marianne (1833), Fantasio (1834), Lorenzaccio (1834) On ne badine pas avec l'amour (1834), reprennent tous les règles de la dramaturgie romantique en multipliant les personnages et les lieux, mêlant le vers et la prose, le style haut et le style bas, le sublime et le grotesque, le beau et l'horrible. L'échec du drame de Victor Hugo, les

à la suite des réflexions d’écrivains romantiques, en particulier Victor Hugo. Les auteurs de pièce de theâtre de ce genre ont voulu abandonner les règles du théâtre classique qui étaient jugées très contaignante. Selon Victor Hugo ,on méle « le sublime et le grotesque ». Dans le drame romantique on écrit en prose et on on délaisse l’émotion pour le pittoresque. Textes fondateurs - Stendhal, Racine et Shakespeare (1823) : Stendhal y compare le théâtre racinien et shakespearien afin de montrer que