Subjectivité Constituante

(philosophique), « subjectif » désigne le caractère de ce qui est personnel et propre à soi, en opposition à « objectif » qui tient de la neutralité. Ainsi les deux jugements qui nous sont proposés, posent la question de l’objectivité et de la subjectivité d’une œuvre d’art. L’appréciation de l’art étant intimement liée à la beauté et l’esthétique, nous continuerons cette étude en introduisant ces deux notions. L’opinion courante distingue les jugements qui expriment seulement une préférence personnelle

croire que je suis suivi dans la rue parce que c'est une impression alors que la personne derrière moi va seulement au même endroit que moi, ce n'est donc pas la réalité mais une illusion. Dès lors, nous pouvons constater que l'art est relié à notre subjectivité mais aussi à l'illusion. Chez les artistes surréalistes, c'est le rêve, l'illusion et l'art qui sont mis comme supérieurs à la réalité, qui fait pâle figure à côté de la surréalité selon eux car trop soumise à une raison logique et n'a que de fausses

doit-il pas viser l'objectivité maximale pour établir une et même seule vérité ? Or dans cette vérité, il y a également les personnes qui ont ressenti des choses, qui doivent être retranscrites, donc il y a tout de même l'implication d'une forme de subjectivité. On peut tout d'abord dire qu'il y a différents degrés de compréhension. Chaque événement est ressenti différemment par les personnes qui l'ont vécu. Cela est totalement subjectif, c'est-à-dire que le ressenti, la compréhension de l'évènement

l'art est donc loin d'être un divertissement, un aimable passe-temps, il est l'activité métaphysique par excellence, ce à travers quoi se révèle pour nous la dimension tragique de toute existence, il est la pierre de touche où se confronte la subjectivité dans sa capacité à affronter la dureté de la vie. Au début de L'origine de la Tragédie, Nietzsche nous raconte une antique légende : le roi Midas part à la recherche du sage Silène, compagnon de Dionysos. Lorsqu'il le trouve, il lui demande quel

intervenir dans ses descriptions et dans sa vision des personnages une certaine subjectivité (= insérer son opinion, sa façon de voir les choses, sa sensibilité dans sa production écrite) → satirique (critique) dans ses descriptions de personnages, (à voir demain) = prise de conscience que les mouvements évoluent, chaque écrivain va s’approprier le mouvement, qu’ils ne restent pas statiques avec une intégration de la subjectivité dans l’art et dans l’écriture bien sûr sans exagération, nous sommes toujours

Stendhal – Marie-Henri Beyle (1783-1842) Stendhal est le véritable précurseur du roman moderne. Par l'intermédiaire de son œuvre, Stendhal a donné une expression nouvelle à la notion du Moi, voulant mettre en valeur les dimensions multiples de la subjectivité du héros romantique. On a traité le discours narratif de Stendhal de "réalisme psychologique" ou "subjectif" par opposition au réalisme objectif de son contemporain Balzac, le seul à lui faire éloge de son vivant. Le réalisme psychologique stendhalien

protéger les formes originales , on doit comprendre qu’il ne puisse servir à protéger des formes dont la conception est totalement dictée par des contraintes techniques ou utilitaires. Dans ce cas en effet , il n’y a aucune place pour la part de subjectivité ou d’arbitraire inhérente à toute expression d’une personnalité. Les objets ayant un caractère technique , c-à-d qui apportent des réponses techniques par des moyens techniques , à des problèmes techniques , résultent d’ inventions. Ces inventions

signifie tout d’abord avoir conscience que l’on vit comme une unité propre, et ensuite me rend maître de ce que je me fait. Cependant en nous limitant à cette définition, deux problèmes surgissent immédiatement : Quelle importance a la part de subjectivité dans le « je suis » ? Suis-je seulement constitué d’un ensemble homogène et stable ? En effet, l’homme pense avant tout avec ses sens. La conscience est l’ensemble de ce que nous pouvons tirer de nos sens. Cependant nos sens peuvent nous induire

expérimentaux universellement reproductibles dans des conditions identiques et contrôlées comme telles dans des laboratoires, échappent à la relativité subjective de l’opinion. Mais tout ce qui concerne les simples opinions appartient au domaine de la subjectivité individuelle et collective et  procède  d’analogies superficielles et symboliques et de généralisations abusives des expériences spontanées en dehors de toute analyse objective et rationnelle des données et des relations de causes à effet mises

personnelles et sont faites de manière subjective. Une science se doit d’être, un ensemble de corps de connaissances exacte et universelle, ayant un objet déterminé et reconnu, et une méthode propre vérifiable exprimée par des lois. À l’inverse, la subjectivité est propre à un ou plusieurs sujets déterminés ( et non à tous les autres); qui repose sur l’affectivité du sujet. Par conséquent, ces expériences ne sont pas du domaine scientifique, parce qu’elles n’ont jamais été rapportées de sorte qu’on puisse