Salaire d'efficience

peuvent connaître des déséquilibres durables, du fait de rigidités des prix et/ou des quantités. • C’est en particulier le cas du marché du travail, où les salaires peuvent connaître des rigidités à la baisse, même en cas de chômage durable, pour plusieurs raisons : – volonté des entrepreneurs d’offrir des salaires élevés (« salaires d’efficience ») pour inciter les salariés à être plus productifs ; – stratégie, consciente ou pas, de ceux qui ont un emploi pour augmenter le coût du turn-over en ne coopérant

(intérim, CDD) ● quantitative interne : varier le temps de travail selon les besoins de l'entreprise (heures supplémentaires, chômage partiel) ● qualitative externe (sous traitance) et interne (polyvalence) ● salariales : augmentation ou baisse des salaires en fonction de la conjoncture et de la performance des individus (pour essayer de maintenir le niveau d'équilibre) (doc1) ● mobilité professionnelle et géographique La flexibilité (quantitative et salariale en particulier) permet aux entreprises

demande aboutit à la fixation d’un prix de CO2. Taux de salaire réel : prix auquel s’échange le travail dans l’analyse néoclassique du marché du travail. Coût salarial unitaire : coût salarial (salaire brut et cotisations patronales) par unité produite. Salaire d’efficience : salaire le plus élevé que le salaire de marché versé par les employeurs pour inciter les salariés à fournir un effort maximum. Salaire minimum (SMIC) : salaire horaire minimum en-dessous duquel il est interdit de rémunérer

des ménages sont de 3 sortes : La rémunération des salariés (salaires, primes … le coût du travail) Les revenus du patrimoine (de la propriété) on y inclut le loyer fictif des propriétaires (estimation du loyer s’ils étaient locataires et non propriétaire donc économie) Le revenu des entrepreneurs individuels : il a un caractère mixte car il rémunère à la fois le travail et le capital. Il existe plusieurs déterminants du salaire : L’expérience Le niveau d’étude Premier poste occupé

Chapitre XII: La disparité des salaires p_129 I-Les inégalités salariales A-Le salaire: définition et rôle doc1 1- Salaire: Le salaire est le paiement du travail convenu entre un salarié et son employeur. Pouvoir d'achat: Le pouvoir d'achat est une notion économique qui a pour objectif de mesurer la quantité de biens et de services qu'un revenu donné permet d'acquérir. Pour un ménage, le pouvoir d'achat est la capacité d'achat que lui permet l'intégralité de ses revenus. Le pouvoir d'achat dépend

rémunérée Chapitre 3/ COMMENT S’ARTICULENT MARCHE DU TRAVAIL ET GESTION DE L’EMPLOI ? Marché du travail : lieu où se confrontent une offre de travail et une demande de travail pour aboutir à des échanges caractérisés par un prix de marché (le taux de salaire réel) INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES : En se limitant à une présentation graphique simple et en insistant sur les déterminants de l’offre et de la demande, on expliquera l’analyse néo-classique du fonctionnement du marché du travail. Pour rendre compte

sociales telles que les rémunérations du chômage peuvent pousser certains individus à rester au chômage, il existe donc une certaine part de chômage qui est volontaire. * La théorie du salaire d’efficience développée par Keynes est également utilisée encore aujourd’hui dans certaines entreprises. Plus qu’un salaire élevé, certaines entreprises comme Google ou Apple font en sorte que leurs employés se sentent bien dans leur entreprise afin qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes pour l’entreprise afin

par l’offre -salaire réel trop élevé, manque de capital) Chômage keynésien (ou involontaire): insuffisance de la demande sur le marché des biens et ajustement des prix trop lent (le salaire réel n’est pas trop élevé, c’est la demande de biens qui est trop faible) Chômage d’équilibre: quand on a l’équilibre (MT et LT) sur le marché des biens et sur le marché du travail : situation stable dans laquelle persiste du chômage; dû aux facteurs empêchant l’ajustement du salaire (ex: salaire minimum) Chômage

involontaire. Le chômage volontaire est constitué de personnes appartenant à la population active qui, après un calcul rationnel, choisissent de ne pas travailler au salaire fixé par le marché. On l’oppose au chômage involontaire qui serait le fait de personnes qui ne trouvent pas de travail alors qu’elles le souhaitent, et ceci à n’importe quel salaire. Partisans de la rationalité, les classiques et néoclassiques s’accordent pour dire que le chômage ne peut être que volontaire tandis que les keynésiens et

marché doivent assurer le plein-emploi. Le chômage résulte de rigidités exogènes au marché (allocations chômage, revenus minimum,…). Si les salaires sont flexibles (fluctuent librement), le chômage ne peut être que volontaire. On admet simplement l’existence d’un chômage frictionnel. Par ailleurs, dans un contexte de concurrence internationale, la baisse des salaires améliore la compétitivité, et finalement l’emploi (voir schéma document 1). Enfin, la flexibilité permet une meilleure adaptation des entreprises