Revendication Féminine

DEFINITIONS (Le Petit Robert des noms communs) 1. Doctrine, mouvement qui préconise l'extension des droits, du rôle de la femme dans les sociétés 2. MEDical. Aspect d'un individu mâle qui présente certains caractères secondaires du sexe féminin. (Selon Le Petit Robert des noms propres) : Le féminisme est divers dans ses théories : - Simone de Beauvoir a soutenu, dans la perspective de l'existentialisme, qu'il n'existait pas une nature des femmes, mais que la féminité était un produit

et de la famille avec la publication du Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, qui marque le début du féminisme. Elle marque le caractère contingent (pas nécessaire) de la féminité : « on ne naît pas femme, on le devient ». Il n’existe pas de nature féminine préétablie qui justifie la ségrégation. Les différences anatomiques ne suffisent pas à justifier la domination masculine. « Ce n’est pas l’infériorité des femmes qui a déterminé les insignifiance historique, mais c’est leur insignifiance historique

et 7 étudiés, l’auteur nous parle tout d’abord des anciennes et nouvelles élites, les nobles et notables, élites de l’ancien régime, les bourgeoisies, les élites de la IIIème République; et ensuite des classes ouvrières, leurs besoins et leurs revendications. Chapitre 6 : Anciennes et nouvelles élites Dans un premier temps, Charle Christophe nous montre comment la noblesse et les notables encore influent sous l’Ancien Régime, vont perdre progressivement leur importance pendant le XIXème Siècle

beaucoup de la Révolution et expriment leurs revendications par le biais de pétitions, adresses et cahiers de doléances. Leurs revendications portent sur des problèmes auxquelles elles sont traditionnellement confrontées : absence d'instruction, mortalité en couches, droit d'exercer un métier, protection des travaux féminins… D'autres dénoncent également l'exclusion des femmes des droits naturels. La question de l'armement des femmes est une des revendications les plus souvent mises en avant. Au-delà

aussi dans les usines en tant qu’ouvrières. Cette explosion du travail des femmes est en rapport directe avec l’évolution des techniques de travail et l’augmentation de la production. Mais il ne faut pas non plus entrevoir l’émergence du travail féminin d’une manière trop simpliste, c’est souvent davantage une nécessité économique qui pousse les femmes à travailler et les conditions au quelles elles se soumettent sont le plus souvent très dure et peu rémunérées. Car les employeurs profitent de cette

qu'elles avaient remplacé pendant la Grande Guerre les hommes dans l'exercice de leur métier, les institutrices obtiennent d'être payées au même niveau que les instituteurs, et deviennent ainsi les premières à obtenir la fameuse et plus tardive revendication : « à travail égal, salaire égal. » En 1920, les femmes obtiennent le droit de se syndiquer sans la permission de leur mari, alors qu'elles n'ont pas encore le droit de vote, et c'est en 1938 que la « capacité civile » est reconnue aux femmes mariées

salaires entre les hommes et les femmes et son évolution. Le document 4 et premier document iconographique est une photographie dans une usine de textile dans le nord de la France au début du 20ème siècle où l’on voit trois ouvrières vêtues de vêtements féminins, les cheveux finement attachés, qui posent devant les machines. Le document 5 est une photographie des suffragettes de la Ligue des droits de la femme en 1914 dans laquelle elles manifestent pour l’amélioration de la société qui nécessite l’acquisition

soldats. La prostitution devient de plus en plus fréquente, comme le témoigne une fille de joie « 50 à 60 hommes de toutes les couleurs à faire par jour sous la menace continuelle des bombardements ». III. La Grande Guerre, émancipatrice ? A. Revendications 1. La situation d’avant-guerre. Avant la Grande Guerre, la société est celle de la Belle Epoque. Les femmes, organisées en associations de féministes, revendiquent un statut égal à celui de l’homme : le droit de voter, d’exercer des professions

sont vu exclure de la sphère politique et publique. Même à la Renaissance, lorsque certaines d'entre elles exercent encore un pouvoir réel, quoique de plus en plus contesté, l'échec final est pour ainsi dire la clef de compréhension de tout pouvoir féminin » écrit Thierry Wanegffelen9. Aussi peut-on reprendre le titre de l'épilogue de son ouvrage de 2008: « De la Renaissance à l'âge classique : la défaite des souveraines »10. ------------------------------------------------- Droit La réinstauration

faisait scandale. Cette déclaration peut prendre plusieurs sens1, mais l’une des hypothèses la plus intéressante serait que l’écrivain– lui-même se considérant et s’éprouvant comme « à part » - éprouverait un sentiment d’affinité avec le personnage féminin, marginal et souffrant. Flaubert comme Mauriac inscrivent l’histoire de leur héroïne dans un cadre réaliste, dans lequel les conditions d’existences sociales et morales des femmes sont décrites : éducation au couvent pour l’une, poids de l’institution