Régis Debray

gestion de l’humanité mondiale. C’est ainsi que se met en place progressivement une justice pénale internationale, malgré les réticences américaines. De même, la crise du Moyen-Orient appelle à une mutation du débat sur la régionalisation. Alors que Régis Debray nous propose un nouvel édit de Caracalla pour fédérer l’Amérique et l’Union européenne dans des Etats-Unis d’Occident, l’avenir de l’Europe dépend bien davantage de la façon dont elle saura imaginer son rapport à l’outre-Méditerranée, illustration

permet aux enfants vivants sur le territoire, quelle que soit leur origine de s’identifier à l’histoire de la France. - La transmission des valeurs communes passe par l’apprentissage de l’histoire. L’étude des faits religieux est présentée par Régis Debray comme un moyen de lutter contre les extrémismes et de défendre la laïcité, valeur phare de la République Française. L’enseignement de l’histoire a une valeur d’unification. L’objectif est que tous les écoliers, collégiens, lycéens se sentent

sommes sollicités et soumis à un flux continu de signes visuels et d'images de toute nature, hommes de la rue, lecteurs de journaux ou de magazines, spectateurs : nous avons quitté pour partie l'ère de l'image pour entrer dans celle du visuel (Régis Debray). Les meilleurs annonceurs ont compris la place que pouvait dès lors jouer le son dans l'environnement publicitaire. La voix et la musique ont un pouvoir de suggestion et de connotations multiples. Elles offrent aussi, surtout, la possibilité pour

surnommés le quatrième pouvoir, en étant caractérisés comme des instruments de manipulation du citoyen. Ils ont été accusés de noyer le public en diffusant des informations et des commentaires qui ne lui permet pas de former ses propres opinions. Régis Debray a donné une thèse selon laquelle les médias sont conçus comme organes de gouvernement, en définissant l’information dans son ensemble comme « un système de contrôle social au service d’une classe dominante ». [22] B. La communication non

constituèrent pas l’avant-garde courageuse des élites françaises mais bien plutôt leur mauvaise conscience dont elles ne cessent - consciemment ou inconsciemment - de vouloir racheter depuis. Une toute dernière manifestation nous en est offert par Régis Debray, qui découvre subitement qu’il a passé toute sa vie à côté de ce qu’il considère en fin de carrière tard comme le meilleur de la France. Ayant l’impression d’avoir erré trop longtemps de guevarisme en mitterrandisme répudiés, il s’efforce de rattraper

Bibliographie Debray, La République expliquée à ma fille, Éditions du Seuil, 1998. ● Guy Haarscher, La laïcité, PUF, Coll. « Que saisje ? », 2011. ● Christian Amalvi, Marie-Claude Chaudonneret, Alice Gérard, Jean-Yves Mollier, L’ABCdaire de la République et du citoyen, Flammarion, 1998. ● Philippe Tronquoy (dir.), Les valeurs de la République, Cahiers français n° 336, janvierfévrier 2007. ● Philippe Tronquoy (dir.), L’identité nationale, Cahiers français n° 342, janvier-février 2008. ● Régis Sites Internet

heureux, ils savent lire et écrire. En 1953, ils étaient 40% d’analphabètes, dont une majorité en campagne. La campagne d’alphabétisation orchestrée par Ernesto, dépêchant 270 000 jeunes divisés en brigades, mais aussi de volontaires étrangers, tels Régis Debray, a porté ses fruits. Son peuple, a 4% près, sait lire et écrire. La Havane, Cuba, Mars 1962 Le comandante fait grise mine, et il n’est pas le seul. La zafra pèse 4,8 millions de tonnes au lieu de 6,5 un an plus tôt. Les directives du plan

Donner du sens aux apprentissages scolaires Enfin, il faut rappeler que l’interdisciplinarité concerne aussi un autre domaine : comme le préconisait le rapport de Régis Debray10, en 2002, et comme le demande maintenant le texte du décret sur le socle commun, l’étude du fait religieux relève des programmes. Dans l’esprit du rapport Debray, à la suite d’ailleurs de nombreuses autres réflexions de l’enseignement public11 ou catholique, cette insertion de l’enseignement du fait religieux dans le socle

en particulier de la télévision qui remettait en partie en cause leur magistère. C'est ce qui explique probablement leurs critiques ininterrompues depuis près d'un demi-siècle, dont on trouverait encore une confirmation dans les ouvrages récents de Régis Debray2 s'attaquant au monde de l'image, de la « vidéosphère », et plaidant pour la réhabilitation de la culture de l'écrit, de la « graphosphère ». Médias et culture apparaissent antinomiques aux yeux de beaucoup d'analystes dont les explications

expositions sont visitées au pas de course dans l'indifférence, des salons et des musées comme la FIAC remplis de personnes plus en quête d'une occupation dominicale que d'un véritable enrichissement culturel. Dans les derniers ouvrages de Régis Debray, on trouve de virulentes attaques de la “vidéo sphère” c'est à dire du monde de l'image et une action pour la réhabilitation de la “graphosphère” centrée autour de la culture et de l'écrit. Nous sommes passés d'une culture cartésienne