Régis Debray

les gouvernements, pression qui peut viser différents objectifs : réparations matérielles, dispositifs mémoriels, commissions d’enquêtes scientifiques. A ce titre, on peut rappeler le danger d’une concurrence des mémoires selon l’expression de Régis Debray ou encore ce qu’à écrit Henry Rousso à propos de l’ « affaire Môquet » en France en disant qu’« une fois encore, seule émerge du passé une mémoire mortifère, seule est digne d’être remémorée avec éclat une histoire criminelle. De l’Histoire, de

public n’y est plus uniquement spectateur comme en 1969, mais prend véritablement place au cœur des prestations. Comme l’avance Régis Debray dans Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident, « nous étions devant l’image, nous sommes dans le visuel. La forme-flux n’est plus une forme, à contempler, mais un parasite en fond : le   10   bruit des yeux » (Debray, 1992)17. Cette dimension est propre aux concerts et festivals actuels, comme le note dans son article sur la prestation de

Sémiologie Qu’est-ce qu’un signe ? ( Régis debray- vie et mort de l’image, une histoire du regard en occident) L’image pour la sémiologie L’image est un signe ou plutôt un ensemble de signes, posant un rapport de ressemblance avec une réalité concrète ou abstraite. ->la trahison des images – Magritte : représentation de signe iconique Signe iconique= l’image Signe linguistique = le texte Ce n’est pas une pipe c’est une représentation d’une pipe. En sémiologie étudier une image, c’est

Guevara, Ben Barka ou Joséphine Baker. Et des éclairages originaux sur l'enlèvement de Ben Barka, la tentative de " troisième voie " de Fidel Castro ou le rôle du général de Gaulle pour sauver les rescapés de la colonne Guevara en Bolivie, dont Régis Debray. Une fresque sans équivalent, à l'écriture romanesque mais toujours rigoureuse, qui passionnera tous ceux et celles curieux de découvrir une époque mal connue, dont les échos résonnent encore aujourd'hui... Prix : 325.00 DH ​ ------------------------------

* « L’idéologie n’est pas l’antithèse d’un savoir ou d’une réalité, comme illusion, méconnaissance ou fausse conscience, mais la forme et le moyen d’une organisation collective. Ce n’est pas une modalité du voir, mais une contrainte du faire. » Régis Debray. * « L’idéologie est une pensée contre. Il n’y a jamais «une » mais des idéologies rivales, traduisant des valeurs et visant à des effets concrets qui se heurtent à d’autres et cherchent à se propager dans d’autres têtes. Les idéologies servent

l’ère de la mondialisation peut on considérer les médias contemporains comme un véritable « quatrième pouvoir » ? « La course à l’audience est la logique des médias ? La course à l’audience des médias sera la logique du gouvernement » écrivait Régis Debray dans son ouvrage L’Etat séducteur, illustrant ainsi parfaitement la situation ambiguë des médias contemporains à l’heure de la mondialisation. Médias, du latin medium signifie lien, car c’est ce qu’il est avant tout, un lien entre les individus

rencontre à la Mutualité pour protester contre l'expulsion de trente-quatre étudiants de l'université de Paris, signe un appel en faveur d'Alain Krivine, candidat de la Ligue Communiste, demande avec André Malraux et François Mauriac la libération de Régis Debray, proteste contre l'expulsion de Soljénitsyne de l'Union des écrivains soviétiques, préside une conférence de presse contre la guerre du Vietnam, assiste à la levée des corps de cinq travailleurs africains intoxiqués dans un foyer d'hébergement

anglo-saxons et les Etats providence européens, dans un deuxième temps nous décrirons les organisations des systèmes de santé dans une étude comparée entre la France et les Etats-Unis. I. La construction de l’Etat A. Hobbs et Rousseau Régis Debray écrivait à propos de l’Etat nation : « Il s’agit d’un peuple sur un territoire avec des frontières et une transcendance ». L’Etat moderne nait au XVIème siècle avec Bodin qui est le premier à l’avoir défini par la souveraineté. Mais il faut attendre

a sans doute ses critères d'intelligence. Malraux en distinguait trois : « L'intelligence, c'est la destruction de la comédie, plus le jugement, plus l'esprit hypothétique. » Aucune de ces opérations ne peut se faire en images, ni par elles. » Régis DEBRAY, Vie et mort de l'image, éd. Gallimard, 1992, p.347-351 

Ce qu’on appelle donc aujourd’hui « communication » repose essentiellement sur deux sens restants, « survivants »: l’ouïe et la vue. Ne dit-on d’ailleurs pas que nous vivons une société de l’ « audio-visuel »? Sans aller jusqu’à parler -avec Régis Debray- de société de l’ « odieux-visuel », ne devrait-on pas plutôt évoquer une société de l’ « audio-virtuel »? Une société, finalement, s’inscrivant dans la logique de ce que nous avons développé précédemment: une société où voir ne s’accompagnerait