Polysémie

sculpture une sorte d'intrus extrêmement dangereux ? Rilke dit tout de suite que ces mains apparaissent « autonomes », « criminelles » (…) « à l'hérédité chargée » ou encore « chargée » ou encore « fatiguées comme des bêtes malades ». Une magnifique polysémie pour décrire une multiplicité qui fait voler l'unité du corps en éclats, avec en plus une dissémination du sens équivalant à la fin de l'unité de la statue. Avoir écrit cela du temps de Rodin est prodigieusement prémonitoire du devenir de la sculpture

Quelques précisions terminologiques sur la lecture Il n’existe pas de définition unique ou « universelle » de l’acte de lire et du savoir-lire, y compris chez le lecteur débutant. Les dictionnaires reflètent bien la polysémie du mot lire (traiter de l’information écrite. Le Petit Robert mentionne : 1. suivre des yeux en identifiant des caractères, une écriture : lire des lettres, caractères, des numéros ; 2. prendre connaissance du contenu d’un texte ; 3. énoncer à haute voix un texte écrit

belle Comme la bête, la belle possède de nombreuses qualités : - lucide : elle sait qu’il ne suffit pas d’être un homme pour être bon et elle rend hommage à la bête à travers la comparaison « il y a bien […] que vous » (l.6). Elle joue là sur la polysémie du terme « monstre » qu’elle emploie ici au sens péjoratif de « mauvais », opposé à celui de l’être « anormal » qui est en face d’elle. -honnête et sincère : Malgré sa peur, elle décline sobrement la proposition de mariage qui lui est faite : « Non

cachés (L’Orange), des sonorités (assonances et allitérations), il faut prouver à tout prix que les mots ne sont pas uniquement des faiseurs de sens mais qu’ils peuvent être ce que l’on veut qu’ils soient et pour cela Ponge joue avec la langue, la polysémie, les dimensions sémantiques ou encore les phénomènes visuels (Le Gymnaste). L’auteur donne une signification poétique aux mots qui se font sous sa plume à fois métaphore et topique, il refonde les choses afin de se faire producteur de sens. Mais

le disqualifier et à le considérer comme irrationnel. Cette polysémie, qui fait varier la définition du terme entre texte littéraire à vocation politique et rêve irréalisable, atteste de la lutte entre deux croyances, l'une en la possibilité de réfléchir sur le réel par la représentation fictionnelle, l'autre sur la dissociation radicale du rêve et de l'acte, de l'idéal et du réel. Ainsi notre plan met-il en lumière cette polysémie voire cette opposition : I – L'utopie : un idéal, autrement

c’est une encyclopédie, un « trésor », et presque une « somme », en même tant qu’une œuvre d’art unique » MASQUE, COMPLEXITÉ ET COMMUNICATION Le masque comique et allégorique vise donc à la complexité du sens et à une polysémie du sens qui est à l’image de la polysémie du monde. EX : - Dans Grandgousier coexistent agressivité et pacifisme : il tente d’acheter la paix par tous les moyens, mais félicite Frère Jean pour son énergie meurtrière. Alcofribas fait de même. Pour décrire

formation des termes et tenter de déceler dans quelle mesure la terminologie scientifique roumaine apparaît en fonction de l’une ou de l’autre. Ainsi, parmi les trois méthodes synthétisées par N.Ursu : I. Utilisation des ressources existantes (polysémie, etc.) II. Modification des ressources existantes (ajout d’éléments, d’affixes, juxtaposition) III. Utilisation de nouvelles ressources (néologie, emprunts directs ou par calque) nous pourrons constater (dans la période que nous étudions, la

offre à la notion d’ « art ». « L’art est sauvage » c’est la définition du concept artistique tel qu’il apparaît à Rick Bass, et tel qu’il transpire à travers toute la littérature de nature. Pourtant cette affirmation interpelle, notamment par sa polysémie intrinsèque et une certaine obscurité due à la jonction de deux idées abstraites. L’art est-il semblable au sauvage, lui est-il indéfectiblement lié, se caractérise-t-il par une certaine forme de « sauvagerie », puise-t-il sa source dans le sauvage

paradoxe des associations religion/neuve/simple et moderne/pape : signifie surement que tout ce qui a trait au sacré et à la spiritualité s’inscrit dans l’éternité * L’image de la « sirène qui gémit » se rattache aussi aux légendes antiques : polysémie du terme qui s’inscrit à la fois dans la modernité et dans le mythe (par personnification du verbe). * Le lyrisme : présent dans le texte mais détourné : * Par l’énonciation à la seconde personne, « tu », qui met à distance le « moi »

action magique, incantation, enchantement, ensorcellement, envoûtement, illusion, prestige, sortilège. "carmen" veut dire aussi chant poétique, poème, vers, oracle, prophétie, formule magique. Paul Valéry se souviendra à son tour de la polysémie et de l'étymologie du mot "charmes". "Si mystérieux" (diérèse = mys/té/ri/eux) (5 syllabes et quasiment un seul mot) De tes traîtres yeux (5 syllabes) Brillant à travers les larmes (7 syllabes) "mystérieux" = caché