Pitié

I – Le héros émouvant "Admiration et pitié, telle est la devise du roman", affirme Georges Duhamel. Ces deux sentiments opposés sont éveillés en nous par les exploits ou les échecs d'un être de fiction : le héros. 1. Le héros épique : à travers ses exploits et sa réussite, nous admirons les qualités humaines qui le portent à surpasser le mal et la médiocrité. Exemple : tous les héros de Walter Scott, ceux qui font rêver Emma Bovary, mais aussi ceux de Chrétien de Troyes, Harry Potter ou James

DE BALZAC Depuis toujours, les auteurs insistent sur quelque chose de particulier dans leurs œuvres. Ils veulent notamment écrire de façons à nous faire ressentir des sentiments de haine, de compassion, de sympathie, de dégoût, de pitié… C’est ce dont il est question dans cet extrait du Colonel Chabert d’Honoré de Balzac. Situé à la fin de l’oeuvre au dernier chapitre six mois après avoir que Chabert ait tout abandonné, il décrit l’antichambre du Greffe, là ou se trouve Chabert après

réalisme à l'imaginaire B Intérêt du point de vue omniscient : C L'identification : une nouvelle catharsis : La catharsis est la fonction de la tragédie. Il s'agit de purifier les passions des spectateurs en leur faisant ressentir terreur et pitié pour les personnages. ------------------------------------------------- La mort du Roi Tsongor, Laurent Gaudé ------------------------------------------------- Texte 1 : la mort du roi Présentation du texte : auteur, année, présentation de

de donner sa vie pour cette mère dont il ne connaît rien. Par après, Gennaro se montre impitoyable. Car, par le fait d'une antithèse, GENNARO « Je n’ai pitié de qui est sans pitié » (page 30, ligne 11), en parlant de Lucrèce Borgia, il dévoile ce côté sombre en lui, qui lui prête ce caractère le voulant sans pitié pour les personnes imbues de pitié. Ainsi, il suggère que face à Lucrèce Borgia, il n'aurait aucune forme de compassion, voir même laisse planer le doute sur ces intentions, peut-être de

fait avancer l'action jusqu'au dénouement. Ensuite, c'est une scène tragique. L'un des caractéristiques essentielle de la tragédie est l'expression des sentiments exacerbés dont le rôle est de susciter chez le spectateur de la crainte et de la pitié. Dans cet extrait on observe que les notions d'amour ou de la vie sont toujours reliés avec la mort. Mais la souffrance est également présente et quelque peu mise en évidence par les hyperboles. On retrouve au milieu de anarchie une scène d'amour parfaitement

classique : I) La tragédie La tragédie est un genre théâtral. Une tragédie développe généralement une action mettant en scène des héros ou des personnages de rang social élevé pour émouvoir et instruire le spectateur, provoquer sa terreur et sa pitié par le spectacle, des passions humaines ou contre le destin. Dans une tragédie, les personnages s’expriment sur un ton élevé, et en vers (alexandrins). II) Les caractéristiques de la tragédie classique 1 - Les trois unités • L'unité

amène donc à nous demander quel regard De Gaulle porte t-il sur l'Allemagne. D'abord nous allons voir dans une première partie le regard rempli de pitié que le memorialiste porte sur ce pays, puis dans une seconde partie nous verrons qu'il porte un regard different sur le pays conquerant. Dans le chapitre Discordance, De Gaulle montre bien la pitié qu'il éprouve envers l'Allemagne. Il parle en premier lieu de l'armée qui représentait l'Allemagne, et la qualifie de "lamentable". Par la suite, le

TRAGEDIE La tragédie est une pièce de théâtre tiré de la mythologie ou de l‘histoire, qui met en scène des personnages illustres et représente une action destinée à susciter la terreur ou la pitié par le spectacle des passions et des catastrophe que ces passions provoquent. Rousseau dans sa lettre à d’Alembert sur les spectacles écrit : « la tragédie est si loin de nous elle nous présente des êtres si gigantesques si boursouflés si chimériques que l’exemple de leurs vices n’est plus guère contagieux

TEXTE 4 Andromaque, Acte III, scène 8 (extrait) Lecture Linéaire Introduction : … Devant l’ultimatum de Pyrrhus qui lui impose le dilemme de l’épouser – sauvant ainsi son fils –, ou de refuser – causant ainsi la perte de son enfant –, Andromaque ne parvient pas à se résoudre à trahir la mémoire d’Hector et des Troyens. Céphise, voix de la raison d’Andromaque, tente dans cette scène de la raisonner afin de laisser vivre Astyanax. Andromaque, dans cette tirade, explique

pour la comédie, il s’agit de plaire comme le remarque Molière dans la critique de l’Ecole des femmes. Son objectif est aussi de toucher. En ce sens la tragédie suscite la pitié, la crainte. Paradoxalement, ces sentiments deviennent des sources de plaisir. Dans son art poétique, Boileau les nommera « douce terreur » et « pitié charmante ». Bretch, ne fera que renforcer cette idée du théâtre conçu comme un divertissement quand l écrit dans son Petit organon pour le théâtre : « L’affaire du théâtre