Phédon

Platon: il a 20 ans quand il rencontre Socrate, en 407. Presque tous les dialogues platoniciens sont constitués de la présence de Socrate. Des oeuvres comme l'Apologie de Socrate,sur laquelle je me suis appuyée pour l'étude la défense, le Criton ou le Phédon sont de précieux témoignages. Cependant force est de souligner l'originalité de la personnalité de Platon qui nous empêche d'attribuer à Socrate tous les propos écrits dans les oeuvres platoniciennes. C'est pourquoi des commentateurs littéraires ont

montrer que les idées sont plus importantes que la vie, ou, selon certains, au fait qu'ayant atteint l'âge de soixante-dix ans Socrate n'avait plus rien à perdre et désirait mourir avec honneur. Bibliographie • Platon, Apologie de Socrate. Criton. Phédon, traduit du grec par Léon Robin et Joseph Moreau, Folio essais Platon, Apologie de Socrate/Criton, traduit et introduit par Luc Brisson, GF Flammarion • Platon, Apologie de Socrate, texte grec et français, traduit par Maurice Croiset, introduction

du mal.   C-Dualité L’origine du Mal résidera ainsi dans la dualité de la nature humaine, qui nous est révélée par l’expérience des conflits psychologiques attachés à la vie morale. Rousseau pointe, après Platon (Phèdre, République, IV, 435 d, Phédon, 83 c), la double postulation de l’homme, tendant vers deux directions opposées : d’un côté il s’élève vers la beauté de l’intelligible (le Souverain Bien) et de l’autre il est entraîné vers le bas. Tout se passe comme si le Vicaire, déjà muni d’un

sont fantasmées dans le rêve. Lorsque c’est le Es qui l’emporte sur le sur moi ce la devient une vie pathologique et déréglée. Donc la santé c’est l’équilibre entre ces deux antagonismes. Freud a emprunté à Platon cette structure triptyque dans le Phédon avec le mythe du char ailé. Il symbolise l’âme par un attelage composé de deux chevaux et d’un cocher l’un des chevaux est fougueux désobéissant il correspond à l’épitumnia : partie concupiscible de l’âme, liée au corps, sensible. Cette partie correspond

société. Ainsi, La Bruyère prend notamment l'exemple d'Ergaste (livre VI, remarque 28) prêt à tout pour s'enrichir ou de Giton et Phédon (livre VI, remarque 83) dont la vie est bien différente en raison de leur fortune. Le premier se donne tous les droits sur les autres en raison de sa richesse, il est heureux et a une vie sociale épanouie. Inversement, le second, Phédon, semble exclu de toute vie sociale car il est pauvre. Pour l'auteur, la ville et la cour concentrent et exacerbent les vices de l'homme

Socrate (Il répond aux trois chefs d'accusation déposés contre lui : corruption de la jeunesse, impiété, et introduction de nouvelles divinités dans la cité.), le Criton (Personnage qui essaye de le convaincre de se sauver pour éviter la mort.) ou le Phédon (raconte la mort de Socrate et ses dernières paroles) sont de précieux témoignages. Il faut souligner l'originalité de la personnalité de Platon qui nous empêche d'attribuer à Socrate tous les propos écrits dans les œuvres platoniciennes. C'est pourquoi


Quelles
formes
de
réaction?
 Ex:
Jeanne,
la
postière,
passe
son
temps
à
espionner,
sans
se
cacher:
elle
cherche
à
compenser
son
statut
 social
et
à
exercer
une
forme
de
pouvoir.
(voir
Les
Confessions,
Rousseau)
 Rapprochement
possible
également
avec
La
Bruyère
(Giton
et
Phédon)
 Evocation
possible
de
la
«
Nouvelle
vague
»,
ou
la
création
de
nouvelles
normes
 
 Page 1 sur 5 • L'accès
 au
 savoir:
 analphabétisme
 de
 Sophie,
 attitude
 parfois
 proche
 de
 l’autisme,
 des
 automatismes
(«
je
ne
sais
pas
»,
«
j’ai
co

spirituelle, cette réflexion qui nous achemine vers la vérité ou la recherche de la vérité. si on considère que le corps appartient à la catégorie générale de la matière, on peut constater quil est tout d'abord le lieu des désirs. Platon dans le phedon dit que le corps est ce qui va nous détourner de la recherche de la vérité, car, il réclame et finalement il nous détourne de la contemplation des Idées, de la saisie des Idées. L'âme n'a pas le temps de se prêter aux loisirs mais doit se livrer à

allégorique (c’est-à-dire métaphorique) du propos. Socrate dit à Glaucon : Représente-toi de la façon que voici l'état de notre nature relativement à l'instruction et à l'ignorance. Néanmoins on découvre, dans d'autres dialogues, notamment dans le Phédon, que Socrate considère le monde sensible comme la prison de l'âme. Quant au monde intelligible, auquel peuvent accéder ces mêmes âmes par la philosophie, il est la seule réalité authentique pour lui. L'allégorie de la caverne est pour Platon plus

fait oublierJe dois oublier des choses. Je ne dois pas tout oublier. Qu’est-ce que je dois oublier > la vie sensible. Qu’est-ce que je dois garder > les idées. On confond le bien et l’agréable. Ce qui est agréable est souvent pas bon pour nous. Phédon (dialogue) : Platon met en scène la mort de Socrate. Socrate dit qu’il est heureux de mourir. « Le corps est une prison » ( soma séma ). L’âme est enfermée dans un corps et est dans un élément qui lui est étranger