Obstacle Epistémologique Bachelard

neutraliser la subjectivité empirique, condition permettant d’établir des énoncés susceptibles de faire l’accord des esprits. Il faut montrer que l’objectivité scientifique se conquiert contre ce qui fonctionne comme des « obstacles épistémologiques » qu’elle implique « une rupture épistémologique » 1) l’objectivité n’est possible que pour un discours portant sur des faits. Distinction entre le plan des faits et des valeurs. Il n’y a pas de science des valeurs. 2) L’objectivité n’est possible que pour des

vérité, histoire, Paris, Éd. de Minuit, 1984. Le modèle de la scientificité APOSTEL et coll. L’explication dans les sciences, Flammarion, 1973. BACHELARD G., La formation de l’esprit scientifique : contribution à une psychanalyse de la connaissance (1965), Paris, Vrin, 13è éd. 1986, 258 p. BACHELARD Gaston , Le rationalisme appliqué, PUF, 1949. BACHELARD Gaston, Le nouvel esprit scientifique, PUF, 1934. BOURDIEU P., Sciences de la science et réflexivité, Raisons d’agir, 2001. CANGUILHEM Georges,

la lignée de Dwyer et Descola, lignée dont le « pionnier » fut Haudricourt. En ce sens, elle s’inscrit explicitement dans ce courant anthropologique qui veut remettre en cause les « concepts de ‘nature’ et ‘culture’ et, surtout [le] bien fondé épistémologique de leur dualité paradigmatique dans la constitution et l’appréhension des savoirs. » Dans un second temps, elle montre quels sont les enjeux et les perspectives d’un tel axe de recherches. Pour elle, ce nouveau paradigme est « un tournant obligé

pouvoir entraîner une adhésion universelle. Le problème consiste à interroger l'efficacité de la démonstration. Suffit-elle à convaincre autrui, c'est-à-dire à obliger sa raison à reconnaître la vérité démontrée et à en être certaine ? Ou bien des obstacles s'opposent-ils à cet effet convaincant de la démonstration ? De quelle nature sont-ils ? Et comment, en ce cas, parvenir à surmonter ce qui, en l'autre, résiste à la rationalité démonstrative ? La croyance est subjective et ne nécessite pas de

Cette option permet de ranger les multiples approches dans une dizaine d'ensembles théoriques et de les situer dans l'espace selon trois axes : - axe connaissance : théories académiques, théories technologiques, théories béhavioristes, théories épistémologiques; - axe société : théories sociales, théories socio-cognitives, théories psycho-sociales; - axe apprenant : théories humanistes, théories génétiques, théories cognitives. Pour être relativement complet, il nous faut encore citer les théories

accessoires utilisé dans le cadre du cours. 19. Obstacle pédagogique Déf.: Le mot latin obstare signifie « être devant, obstruer ». L'obstaculum, c'est ce qui arrête, s'oppose. Un obstacle est pour Bachelard (1938) ne « contre-pensée », un état de l' « esprit scientifique », pour le savant comme pour l'élève : « On connaît contre [...] en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l'esprit même, fait obstacle. ». Selon Bachelard, la « contre-pensée » est à la fois un écueil

L'expérience ordinaire n'est jamais l'observation pure du phénomène mais toujours mélangée à nos affects contrairement à notre connaissance scientifique. Bachelard : l'expérience commune première condition ce qu'il appelle un obstacle épistémologique et l'esprit scientifique se forme en rupture avec l'expérience sensible première : la rupture épistémologique L'expérimentation; l'observation scientifique est précédée d'un cadre théorique n c'est une partie de la nature qui est observée de manière quantifiée

appel ? B - Il faut condamner l’opinion Cette condamnation est préconisée par Bachelard. « La science (…) s’oppose absolument à l’opinion (…) l’opinion a en droit toujours tort. L’opinion pense mal ; elle ne pense pas ; elle traduit ses besoins en connaissance. En désignant les objets par leur utilité elle s’interdit de les connaître. On ne peut rien fonder sur l’opinion : il faut d’abord la détruire. » Bachelard condamne ici tout effort de justification de l’opinion. L’opinion a « en droit toujours

raisonnement vrai implique une certaine logique, et la logique équivaut à la cohérence dans le cadre des relations d’idées. La cohérence constitue donc une condition de nécessité à la vérité d’un raisonnement, et donc du bon usage de la raison. Bachelard le souligne d’ailleurs en insistant sur l’importance de la progression et de l’ordre de la pensée. Il dit ainsi : « Rien ne va de soi, tout est donné, tout est construit ». La cohérence est de plus un critère suffisant pour établir l’exactitude

et psychologie sociale - 4. didactique et épistémologie II. Les concepts clés x x x x x x Le triangle didactique La transposition didactique Les conceptions / les représentations des élèves L’obstacle didactique et l’objectif-obstacle Le contrat didactique La séquence didactique / exemple de situation problème III. Méthodologie de recherche en didactique IV. Bibliographie 2 I.Introduction La didactique d’une discipline est la science qui étudie, pour un domaine