Ne Desirons Nous

motivation, et qui dit motivation dit raison de vivre. Ainsi, une vie sans désirs, c'est aussi une vie sans plaisir, et donc sans bonheur. De plus, le désir peut être synonyme de but. Lorsque nous désirons quelque chose de précis, nous désirons en général les choses qu’elle peut entraîner. Par exemple, si nous désirons poursuivre nos études après l’obtention du bac, c’est également pour avoir un métier et une bonne situation. Nous cherchons donc le désir « ultime », « universel ». Nous pouvons aussi observer

Le désir peut-il se satisfaire de la réalité ? La réponse à la question posée semble immédiatement négative. En effet, le désir naît d’abord d’une insatisfaction face à la réalité et rencontre cette dernière bien souvent comme obstacle. Nous désirons ainsi avant tout ce qui nous manque, ce que nous ne possédons pas et c’est d’ailleurs généralement cet écart entre ce que nous offre la réalité et nos aspirations qui est source de malheur. Mieux encore, le désir semble n’exister que par son insatisfaction

sentiments, affections, affects). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes

source de toutes les émotions. En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes

plus être en état de souffrance il nous faut obtenir ce que nous désirons. Cependant, entre le moment où nous désirons quelque chose et celui où nous l’obtenons, nous sommes condamnés à attendre. Ce désir est d’autant plus intense qu’il provoque la cristallisation de l’objet ou de l’être aimé. Pour combler le vide, il est nécessaire de fournir des efforts, que l’on définit comme des sacrifices. Puis, lorsque nous avons ce que nous désirons, on s’en lasse rapidement, c’est la décristallisation. C’est

Comme Platon l’a dit, « le désir est à la fois pauvreté et richesse ». Nous ne désirons pas une chose parce que nous la jugeons bonne (le jugement n’est donc pas premier), mais nous la jugeons bonne parce que nous nous efforçons vers elle, parce que nous la désirons : le désir est donc premier au jugement. Le désir ne se justifie pas raisonnablement, il découle d’un choix incombant à la personne même. En effet, nous désirons parfois des choses relevant de notre raison personnelle, et non pas de la Raison

peut être matériel, humain ou affectif. Plus nous grandissons, plus nos désirs prennent du volume, des proportions qui ont un rôle plus ou moins important dans notre vie. Nous sommes enfants et nous désirons un jouet, nous sommes adolescent et nous désirons être admirer, nous sommes adultes et nous désirons nous marier. Il admet une possession qui quand elle a lieu transmet un sentiment de plaisir, de réussite et même de bien-être. Mais comment avant tout combler un désir ? En redoublant d’efforts ?

émotions (ou passions, sentiments). En effet, tous les sentiments n’existent que parce que nous désirons certaines choses : le désir divise le monde en choses à rechercher et choses à fuir, c’est-à-dire en bon et en mauvais. Toutes les émotions découlent de ce partage primitif : si nous sommes tristes, c’est que nous obtenons une chose que nous ne désirons pas ou que nous n’obtenons pas une chose que nous désirons ; si nous sommes joyeux, c’est pour les raisons inverses ; et il en va de même pour toutes

afin d’atténuer leurs effets sur l’individu. Nous désirons toujours, de façon continue, et quand bien même nous ne désirons plus, nous sombrons dans l’ennuie, alors nous désirons toujours de nouvelles choses. Notre vie se présente comme une vaste terre à conquérir dans laquelle il y aurait tellement d’endroits que tous ne seraient pas accessibles, et dans laquelle aussi nous ne pourrions tenir e place, fixe et immobile. Nous ne désirons jamais réellement quelque chose pour nous même. Tandis

va nous mettre en tension vers la possession, le désir de cet objet. Quand on pense à ce que l’on désirs, ce sont souvent à des objets que nous avons vu et pas à des désirs sans objets, sans une rencontre avec l’objet, sans avoir vu l’objet. Nous désirons principalement les choses que nous connaissons et qui nous plaisent. Mais faut-il obligatoirement un objet pour désirer ? Nos désirs viennent ils forcément d’un objet ? N’y a-t-il que la rencontre d’un objet qui nous poussent à désirer ? Dans un