Ne Desirons Nous

où nous désirons quelque chose, ce ne sera pas la dernière chose que nous désirerons, une fois satisfaits nous désirons de nouvelles choses.  D'après lui le désir suit un cycle infini, il renait sans cesse, se reporte constamment sur autre chose. La satisfaction est ce qui met fin au désir, tout désir a besoin d’être satisfait mais selon Schopenhauer « pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés », ce point de vue est plausible puisqu’en effet souvent lorsque nous désirons quelque

Nous ne sommes pas heureux. Du moins, c’est ce que nous soupirons assez souvent ennotre for intérieur. Il y a tant de choses que nous désirons et qui pourraient nous rendre heureux… Nous avons tous sensiblement les mêmes; que ce soit du désir le plus « superficiel » (la richesse)au plus raisonnable (une bonne santé par exemple). Mais malgré tout cela, nous sommes toujours en train d’attendre que le bonheur vienne à nous. Mais avons-nous réellement besoin de l’attendre ?N’est-il pas possible d’envisager

l’essence même de l’homme » (Spinoza) ou bien son objet, ce sur quoi il porte, qui appartient à la nature et que l’homme pourrait légitimement désirer contrairement aux objets qu’il façonne artificiellement lui-même ? Cela revient à se demander : que désirons nous vraiment ? Est-ce l’objet de nos désirs qui est naturel, ou bien le désir lui-même ? Avons nous alors la possibilité de maîtriser ce qui est de l’ordre de la nécessité et qui se dresse face à la dominante raison comme son envers affectif,

aboutissement. La notion de désir largement explorée par Comte-Sponville semble effectivement primordiale. Tout part de là ; nous désirons être heureux. Nous désirons une multitude de choses et pensons que les posséder, ou les voir se réaliser, nous apporteraient le bonheur que nous attendons tant. Donc la solution à notre problème serait si simple ? Obtenir ce que nous désirons serait gage d’un bonheur immédiat constant et satisfaisant ? Bien sûr que non. L’être humain est, comme nous le savons tous,

l'autre. III. L'Illusion d'une exigence : le désir Souvent nous avons l'impression d'exiger quelque chose en plus de l'autre mais en réalité nous désirons quelque chose d'autrui. Nous n'avons pas toujours d'exigences à l'égard d'autrui comme on pourrait le croire mais des désirs. Nous désirons souvent d'autrui la reconnaissance. Nous désirons être reconnu comme individu unique, pour ce que nous sommes vraiment, la reconnaissance dépasse donc bien plus le respect que l'autre me doit. Nous voulons

Il faut le distinguer du besoin, qui lui est déterminé par la nécessité et qui obéit au déterminisme du corps cherchant à se maintenir en vie (le besoin est vital). Le désir, quant à lui, implique la conscience.Cruel constat d'une privation: nous désirons ce qui nous manque (état d'insatisfaction).Il est contradictoire car il veut et ne veut pas être satisfait. Il est de son essence de ne pouvoir être satisfait (ici-bas)Le désir amène souvent à la déraison. Il pose alors la question de la libertéIl

amènent à des sentiments comme la souffrance d’après Schopenhauer, l’inquiétude d’après Leibniz, la passion, le sentiment de réussite. Si l’on satisfait nos manques cela nous amènerait à la disparition de certains sentiments. Par exemple lorsque nous désirons un objet et que nous l’obtenons, sous somme heureux, joyeux, tous ces sentiments disparaîtront. Le bonheur disparaitrait. Arthur Schopenhauer le dit bien « soumis au désir, il n’y a pas de bonheur durable ». Tout vouloir procède d’un besoin, c’est-à-dire

réalisé du désir demeuré désir. » René Char « La femme n'est pas en position de désir, elle est en position, bien supérieure, d'objet de désir. » Jean Baudrillard « Nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons bonne mais, au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous la désirons. » Baruch Spinoza « On n'échappe au désir que pour être repris par le désir. » Jacques Brault « La vie, ce n'est pas la prise, c'est le désir. » Henry de Montherlant

jamais en elle sa propre négation". Et en ce sens, on ne saurait en aucun cas désirer la mort pour elle-même. On connaît la conséquence qu'en tire SPINOZA : "nous ne désirons aucune chose parce qu'elle est bonne ; mais au contraire, nous jugeons qu'une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons et désirons" (Ethique,III:9, scolie). En d'autres termes, le désir est l'origine de la valeur que nous attribuons aux choses ; c'est un complet renversement de la conception

n’importe quel sujet. Introduction : Entrer dans le sujet : montrer pourquoi la question se pose. Nous désirons des quantités de choses. Des choses matérielles : une voiture, de l’argent… ou d’autres plus immatérielles : la gloire, être aimé… Désirer une chose, c’est vouloir l’obtenir. C’est combler un manque par la possession de quelque chose que nous ne possédions pas encore. Mais nous désirons parfois des choses qui sont impossibles : avoir des supers-pouvoirs, être une star de la musique alors