Métaphore Animiste

pas de "tu" ou de "vous". Le narrateur parle de lui et de son expérience personnelle à Paris où il évoque la population parisienne dans son ensemble. b- Deux entités qui s’observent et s’admirent. champ lexical de la vue (voir, regarder), métaphore, les personnes comme des yeux : "cent lorgnettes". "une curiosité qui va jusqu’à l’extravagance", "je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare" (curieux a des sens différents, d’abord sur l’envie de voir/savoir, le second sur le fait qu’il

bancs : autre lieu, un peu plus excentré (au-delà de l’allée ou marchent les couples). clubs d'épiciers : oxymore ironique où s’opposent club, anglicisme marqué d’élégance, et épiciers, marchands du terroir, qui plus est retraités. tisonnent : métaphore descriptive du geste. Remuer les tisons d'un foyer, la braise d'un poêle, pour attiser le feu, faire tomber la cendre, ou sans besoin, ce qui indique alors la placidité. Des vieillards tisonnant les siècles au coin du feu (Chateaubriand). discutent

comme un héros extraordinaire et sans peur. Le narrateur présente également une vision choquant du monde. II/ 1) La guerre est représentée comme une véritable boucherie : « horreur », « abomination », «  assassinat », elle présentée comme une métaphore filée d’un feu. Les soldats ne sont plus considérés en tant qu’humain mais presque en tant qu’animaux «  plus enragés que des chiens, adorant leur rage ». Beaucoup d’hyperbole sont employées se qui souligne l’intensité de ses propos. Il n’y a aucune

nom de tous Strophe 2: Conditionnel --> projection dans le rêve, l'irréel Strophe 3: Impératif «vois» --> Plongée in médias res dans l'action C:) Utilisation de nombreuses images... pour suggérer l'amour: vers 24 --> Métaphore Chute du poème vers 38 --> assoupissement de la vie et des amants D:) Le lyrisme du texte vient de la musicalité... liée à la parfaite régularité dans la disposition des vers et des strophes. Cf: l'architecture du poème, retour régulier

derrière les apparences. • Autre analyse (milieu p.129) : Fantasme narcissique dans lequel vit Psyché. Psyché seule, travaillée par le démon Eros, prend conscience de ce qu'est l'amour lui-même. L'accès à la connaissance est décrit par la métaphore de la lumière → rappelle l'allégorie de la caverne (La République, Platon). Psyché était auparavant aveuglée et n'accède à la connaissance qu'à partir des différentes épreuves : détournement du monde illusoire dans lequel elle a vécu pr saisir la

mélancolique vers un passé irréversible, tentation de l’anticipation de l’avenir, le lyrisme est un présent déchiré par le temps et qui enchante l’éphémère. • Le lieu : par le langage, le lyrisme ouvre le lieu clos sur l’infini à travers la rêverie et la métaphore : promontoire hugolien, maison roulante de Vigny, corps féminin devenant île ou rivage... L’intime se confond avec l’universel. Subjectivité !" À travers son chant, le sujet lyrique s’approprie les objets qui lui sont extérieur pour les disposer

) “L’homme descend du songe”. C’est un mythomane et un mythifie (qui aime les récits : mot n’existe pas) invétéré. Avoir raconté des histoires confère une aura au compteur et le dote d’un fort pouvoir de persuasion : le recours au symbole, aux métaphores... Marque les esprits en frappant leur imagination. (Ex: dans la bible il y a une quarantaine de parabole de Jésus) Les hommes politiques n’échappent pas à la nécessité de raconter des histoires aux citoyens qui se lasse très vite des pesantes

Hugo). Gaston Bachelard avait déjà bien décrit cette « psychologie » du réaliste qui pense que le réel, c’est ce qui est « dessous » et « caché ». Mais cette double posture, où l’on peut retrouver la bonne vieille opposition entre métonymie et métaphore, est sans doute un peu simpliste, et il y a http://www.revuerectoverso.com 3 ISSN 1954-3174 Revue Recto/Verso N°7 – Septembre 2011 ©Philippe HAMON certainement bien des variantes combinatoires de cette opposition. Je pense au

contient aucune comparaison, le poème renferme trois métaphores (emploi d’un terme concret dans un contexte abstrait : appeler par exemple la Mort une « faucheuse »). La   première   concerne   les   « pas »,   qualifiés d’« enfants de mon silence » (v. 1), parce que le bruit des pas de la femme se perçoit mieux dans le silence que le narrateur s’impose. Aussi semblent-ils « naître » de ce silence. Si l’on voit dans cette femme la Muse du poète, la métaphore demeure, mais change de sens : les « pas » traduisent

baroque très travaillé. Il est baroque car savant dans sa construction, précieux, presque dans la surcharge décorative, dans l’exagération qui donne une dimension épique. Pierre de Marbeuf utilise toutes les ressources du langage en poussant les métaphores dans leurs derniers retranchements. Ses jeux du langage s’adressent plus à l’intellect qu’à l’affectivité. Marbeuf joue avec le langage aussi bien dans ses aspects visuels que sonores : ainsi « aimer » est visuellement proche d’« amer » et d’«