Métaphore Animiste

Méditations poétiques, est tout à fait représentatif de ce lyrisme caractéristique du courant littéraire romantique. Les états d’âme de l’auteur y sont exprimés par un croisement entre une réflexion sur le temps corrupteur et la description d’une nature animiste. Sujet divisé : Le lyrisme lamartinien, cette manière passionnée et grandiose d’exprimer une sensibilité extrême, est d’abord perceptible dans le caractère infini, voire indéfinissable, du malaise éprouvé par l’homme devant le monde. Son romantisme

Oeuvres, Classiques Garnier, p.509, 1961). P.Brunel note la présence fréquente d'une dimension animiste dans le merveilleux rimbaldien (tout en mettant en garde contre d'éventuelles interprétations occultistes ou religieuses de cet imaginaire) Ainsi les minéraux eux-mêmes semblent animés d'une vie secrète : "Celle des "pierres précieuses" qui "se cachaient" était déjà évoquée dans Après le déluge", rappelle P.Brunel. "Découvrir cette anima des choses est l'acte même du dégagement" (P. Brunel, op

ont faim", "les Antilles dynamitées d'alcool", "les Antilles grêlées de petite vérole". La structure métonymique montre que c'est le lot commun de toute une région. La force des images souligne la violence du constat. * Césaire recourt aux métaphores de la maladie: "eschare sur la blessure des eaux", "pustules tièdes", "lèvres ouvertes d'angoisse désaffectées", "petite vérole", "vénérien" ; maladies infectieuses ou "honteuses", laissant des marques visibles sur la peau, signe de déchéance.

était déjà partie, d'où la fin sur le refrain comme une ultime et veine supplique. La douleur de l'abandon est tel que le narrateur va puisser au-delà du possible les arguments de séduction pour retenir la femme aimée. Il va donc clamer une série de métaphores en guise de promesse, au futur pour mettre en valeur ces cadeaux : offrances impossibe, v.20: symbole du miracle de l'amour rendissant. On trouve une promesse paradoxale l.21: symbole d'amour éternel pour lui offre l'or et la lumière. La femme aimée

femme noire DEROULEMENT DE LA SEANCE : A) Phase d’observation et d’identification : Présentation du poète : Léopold Sédar Senghor est né à Joal (Sénégal) en octobre 1906. Il est d'origine sérère, un peuple très proche de la nature, matriarcal, animiste et chrétien. Son père était un commerçant aisé. Il est devenu chef d’état, poète et essayiste. En 1983, il est élu à l'Académie française. Senghor est mort en décembre 2001. Forme du poème : Consigne : dégager les aspects formels du poème. Ce

matière agréable au toucher mais aussi à la vue (plaisir visuel) → « bête » Vision animiste qui révèle le côté vivant de la mer. Mais aussi son côté dur, indomptable.             Lignes 10 à 15 : Allitération en « s » qui rappelle le sifflement.             Le verbe « apparut » (l12) montre que la redécouverte de la mer est soudaine (idée de surprise).             Ligne 16 : « respiration calme de la mer »: Métaphore pour exprimer les vagues et rappel son côté vivant. « calme » : vide de vie (il

action en elle-même, comme le montre les longs passages descriptifs de l’orage qui se prépare, du ciel qui abat sa colère en tonnerre ou du soleil qui choisit de briller « ici » plus qu’ « ailleurs ». La nature, et plus précisément la terre devient métaphore pour décrire la femme. C’est ainsi que l’on retrouvera une Salimata « sèche » (p.26) de stérilité, à l’image d’une terre stérile de sécheresse. Plus loin encore l’on retrouvera un Fama impuissant face à un sol qui nécessite des « reins souples »

se transforment et se confondent. Aussi, la poésie est capable de nourrir intellectuellement celui qui la comprend : « on trouve [...] à boire et à manger ». Ainsi le prosaïque du monde deviendrait pleinement sujet poétique voire, en l’occurrence métaphore de l’univers poétique. La poétique de Ponge rompt avec la tradition lyrique où les poètes ne s’attardent pas sur les objets et chantent l’homme et ses émotions. Ce n’est pas la beauté de l’huître que Ponge évoque mais seulement sa réalité, il ne

présente l’avantage d’« « explorer une certaine profondeur de l’hinterland inconscient. »3 ? 1 Umberto ECO, L’Œuvre ouverte, Paris, Seuil, 1965, p. 17. Roland BARTHES, Critique et Vérité, Paris, Seuil, 1966, pp. 54-55. 3 Charles MAURON, Des Métaphores au mythe personnel, Introduction à la psychocritique, Paris, Corti, 1962, p. 30. 2 5 DEDICACE A défaut de Lui chanter un cantique : Mon âme glorifie le Seigneur Et mon esprit exulte de joie En Dieu, mon sauveur Car il a jeté les

culture de la nature » in Savoirs et jeux d’acteurs pour des développements durables, sous la dir., de F. Debuyst, P.Defourny et H. Gérard, Academia, LLN, 2001). * * * Sur fond d’une primordialisation du discours métaphorique (cf. P. Ricoeur, La métaphore vive, Paris, Seuil, 1975 – le sens littéral (en particulier des ethno-sciences occidentales) est tout à fait second par rapport au sens figuré, seul capable de nous faire transiter onto-épistémologiquement d’un singulier à un suivant censé le ressembler)