Machiavel Et La Democratie

Sujet 1 : Comparer la « langue de bois » totalitaire à celle des démocraties. Jean D’Alembert, mathématicien français et philosophe des Lumières, célèbre pour avoir dirigé l’Encyclopédie avec Diderot, disait, au XVIIIème siècle, que « l’art de la guerre […] est l’art de détruire les hommes, comme la politique est celui de les tromper ». Selon lui, la politique serait donc faite de tromperies. Celles-ci sont regroupées par Christian Delporte, dans son livre Une histoire de la langue de bois, que

Athènes) est une ville Etat. En français, la politique désigne l'administration de la société, c'est-à-dire l'ensemble des activités grâce auxquelles les individus en société peuvent cœxister. La politique suppose des institutions et des lois. En démocratie, les lois sont l’expression juridique de la volonté du peuple. Pour que la loi soit considérée comme légitime (contraire d’arbitraire), c’est-à-dire à la foi juste et fondée, il faut qu’elle possède une double universalité. L’universalité du sujet

historien français. Entre 1831 et 1832, il mène une enquête sur le système pénitentiaire américain. A son retour, il étend son étude à l’ensemble du système politique et il écrit De la démocratie en Amérique, publié en 1840. Dans cet ouvrage qui lui vaudra une renommée internationale, il explique que la démocratie, dans le sens sociologique de ce terme, promeut l’égalité mais aussi l’individualisme. Elle engendre aussi une tendance à l’égoïsme et au conformisme, qui sont contrebalancés aux Etats-Unis

philosophique, c'est aussi une conception de la sécularisation qui domine l'anthropologie des sociétés modernes. La réhabilitation d'une pensée du politique d'inspiration théologique ne peut dès lors éluder, d'une part, un état des lieux de la crise de la démocratie libérale contemporaine et d'autre part, les réponses philosophiques à cette crise, et ce qu'elles proposent comme analyse critique de la sécularisation et de son rapport avec le christianisme. La critique schmittienne de la pensée libérale est à

qu’il donne et celle qu’il reçoit, il ne prend pas en compte que le flux médiatique, la succession d’images rend l’individu dépendant , l’entraîne dans une spirale, un cercle vicieux « où le moi se délite et se perd dans le chaos » (JP Le goff, La démocratie-post totalitaire), Debord ne tient pas compte de l’image chaotique et morcelée que se renvoie les médias et la société. Si en 1967 l’image d’une société unie et intégrée par la consommation était probable. Le spectacle est, dorénavant, un « spectacle

est actuellement directeur d'études à l'EHESS et enseigne la politique à la New York University . Son domaine d'étude est la pensée politique et il est connu pour ses travaux sur le libéralisme ainsi que sur la démocratie représentative .Il est l'auteur , entre autres de « La social-démocratie ou le compromis » (1979) , « Le régime social démocrate » (1989) , et de nombreux ouvrages sur Montesquieu et la séparation des pouvoirs . Mais l'oeuvre qui va nous intéresser ici est « Principes du gouvernement

tolérer, renier, choisir, se soumettre, dresser, domestiquer, ériger, approuver, sanctionner, refuser, critiquer La : une (unique), aux Lois : droits, jugement, conduite, anarchie, histoire, ordre, méthode, majorité, justice, oligarchie, monarchie, démocratie, morale, législation, force, interdit, république, pendaison, peine de mort, sécurité Faut : devoir, être contraint, soumis, vouloir, refuser, nécessité, obligation, choix, forcer quelqu’un à Il : moi, monde, ceux qui produisent, édictent Thèse :

représentation rationnelle du pouvoir étatique. L'essor de la notion de raison d'État à la Renaissance correspond à cette mutation. En tant que production d'une rupture sociale particulière, la souveraineté imprègne de facto, la pensée de la Renaissance. Machiavel y fait ainsi allusion dans son œuvre - sans l'expliquer ouvertement toutefois. Chez Bodin, la souveraineté sert de pilier à l'analyse de l'État : « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République (…) c'est-à-dire la plus

politique de la violence : pour lui la nature humaine se résumait au politique et la violence était de fait contre-nature car opposée à la politique. Cette condamnation se poursuit avec le triomphe contemporain des valeurs démocratiques. Dans les démocraties pluralistes européennes on ne veut plus considérer la violence comme « moyen nécessaire » à la négociation dans les conflits. On considère que les contestataires ont pour arme le bulletin de vote, et que cela est suffisant. En effet, c’est l’idéal

comme naturellement politique et l'État comme une institution naturelle. Il soutient que l'univers est naturellement ordonné et qu'en matière de droit et de politique, comme en tout d'ailleurs, le monde chemine de l'imperfection à la perfection. Machiavel (début du XVIe siècle) est parfois considéré comme le premier théoricien politique moderne. D'après lui, « notre façon de vivre est tellement différente de la manière dont nous devrions vivre que celui qui abandonne ce qui se fait pour ce qui devrait