Machiavel Et La Democratie

Moyen-Âge, on ne croyait qu’à un bien suprême (conformité aux croyances divines). Mais aux 15e et 16e siècles (dans l’œuvre de Machiavel, Le Prince), l’idée d’un principe du bien supérieur (qui serait la finalité de la politique) est remis en question. Le gouvernant (le prince, détenteur du pouvoir politique) est caractérisé par sa capacité à conserver le pouvoir. Machiavel estime que celui qui conduit la cité doit faire preuve de vertu, entendue comme habileté et stratégie qui le permettent de se

dans les coalitions du monde bipolaire américano-soviétique. Depuis la chute de l’URSS en 1991, nous sommes entrés dans une phase nouvelle dans les relations internationales, ce qui a pu faire accroire que le temps de la paix perpétuelle, de la démocratie, des droits de l’homme et du libéralisme économique était arrivé. Très vite, nous nous sommes aperçus qu’il n’en était rien, que la marche du monde faisait éclore des forces régionales et nationales en dehors du monde occidental, en un mot que l’Histoire

fondé en droit juridiquement, consacré par le droit. Contexte  : un monde qui se veut de plus en plus pacifique mais un monde occidentale qui se voit de plus en plus confronté à une guerre plus ou moins visible contre les ennemis de la démocratie et principalement le terrorisme. Problématique  : question non pas de savoir si une guerre est juste mais s’il faut l’analyser au regard de la moral ou au regard de son intérêt/nécessité politique. Réponse qui va aussi varier

pas recevoir de définition unique, elle nous offre de multiples aspects que nous pouvons saisir dans des champs divers. Nous nous intéresserons ici plus précisément à la modernité politique et sociale, née au XVIIIème siècle avec l’avènement de la démocratie moderne, où le pouvoir n’est plus garanti par une instance naturelle ou transcendantale. La pensée des Lumières centrée sur la notion de l’individu, articulera le discours démocratique et redéfinira le statut de l’individu ainsi que les rapports

(glorification des vertus viriles, de la guerre et de la conquête) rejet des principes démocratiques culte du chef extrême gauche  internationalisme (universalisme) pacifisme (mais la guerre contre l’ennemi est justifiée) l’apparence de la démocratie (typologie des mensonges, R.Aron) culte des masses et du chef l’économie moins centralisée (les corporations) incapacité d’état d’assurer sa pérennité en se dotant d’institutions stables (H.Mommsem) économie étatisée création d’une bureaucratie

5) Le maître absolu et la société des individus privés p. 18 6) La cité terrestre et le salut de l’humanité p. 19 7) Le Pape et l’Empereur au Moyen Age p. 20 8) L’Etat au service de la société (de Machiavel au « Contrat social ») p. 21 9) Etat historique et Etat rationnel p. 22 10) La philosophie politique moderne : Hegel p. 23 11) Marx et Lénine p. 24 12) Pratique et théorie à l’époque

 « l’Etat est le tuteur de la société, et, en quelque sorte, son instituteur » Machiavel dans Le Prince l’avait dit : « Les hommes ont inventé l’Etat pour ne pas obéir aux hommes ». Autrement dit, la création de cette entité appelée couramment l’Etat relève d’une forte volonté des citoyens, dans le cadre d’une société, d’ériger une institution, un cadre leur permettant de vivre ensemble. Les hommes ne voulant pas obéir à leurs semblables, ont préféré se dépouiller d’une partie de leur liberté

sorte des savant ils connaissent la culture classique gréco-romaine. Dès le mois de juin certains députés de la noblesse se réfèrent à la démocratie de la démocratie romaine, ou encore à la démocratie spartiate. Robespierre lui a une préférence pour la démocratie romaine puisqu’il veut placer à la tête de cette démocratie un grand législateur. On pense à Machiavel qui parle soit d’un prince éclairé ou soit une sorte de despote à la tête du régime de manière temporaire. Cette inspiration gréco-romaine

quelques moteurs essentiels du pouvoir comme la violence et la crainte. Donc le pouvoir, l’ordre, la stabilité, l’obeissance sont été assurés par la menace des sanctions et des châtiments. Par exemple on voit cet art de se faire obeir surtout chez Machiavel. Il affirme dans le chapitre XVIII de son livre de “Le Prince” : “On peut combattre de deux manières : ou avec les lois, ou avec la force. La première est propre à l’homme, la seconde est celle des bêtes ; mais comme souvent celle-là ne suffit point

belle- mère, action éminemment contraire au principe de non-nuisance à autrui (dont on peut considérer qu’il est au cœur de la majorité des systèmes moraux et des principes du politique) ? De même, la raison d’Etat, entre autres sa sauvegarde, dont Machiavel considère dans Le Prince5 qu’elle est la fin suprême du politique, se verrait menacer par le désir anarchique du premier venu. Ainsi, le bonheur comme quête personnelle de satisfaction des désirs et ce qu’elle implique est à délaisser. Socrate