Machiavel Et La Democratie

Traités du gouvernement) ; soit, avec Hobbes, on assure que « ce n'est pas la vérité, mais l'autorité qui fait la loi » (Le Leviathan, chap. XXVI). Une dernière réponse possible est celle de Rousseau, considéré comme l'un des théoriciens de la démocratie moderne. Le fondement de l'autorité de l'Etat réside dans la « volonté générale » (Le Contrat social). Cette volonté générale, qui ne se confond pas avec celle de la majorité des suffrages, est la volonté de tout un peuple ou d'une nation. Elle

du marchand de bières ou du boulanger que nous attendons notre dîner mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. » Smith, La richesse des N « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas conforme à ses usages. » Montaigne, Essais La démocratie libérale constitue « le point final de l'évolution idéologique de l'hû. » Fukuyama, La fin de l'Histoire et le dernier homme, 1992 « C'est à la vie sociale que l'évolution aboutit, comme si le besoin s'en était fait sentir dès le début, ou plutôt

l'idée de progrès. Roy Lewis Pourquoi j’ai mangé mon père • Aldous Huxley Le Meilleur des mondes La société, le droit et l'Etat moderne. Shakespeare l’ une de ses tragédies du pouvoir Macbeth, Le Roi Lear Richard III Machiavel Le Prince Tocqueville La Démocratie en Amérique • Les figures du moi et la question du sujet depuis la Renaissance. Un livre des Essais de Montaigne (cf anthologie GF-Flammarion Montaigne Sans commencement et sans fin) Madame de La Fayette La Princesse

nul ne peut l’ignorer, les médias et le pouvoir sont toujours et partout interconnectés. Il est non moins flagrant que la relation entre médias et pouvoir politique est naturellement conflictuelle. On observera enfin que dans le cas limite de la démocratie, la relation entre les médias et le pouvoir est foncièrement ambivalente. I. Une relation d’interdépendance La relation entre le pouvoir et les médias (on prend ici le terme « média » dans son acception la plus générale de moyen de diffusion

Nicolas MACHIAVEL (1515) Le Prince et autres textes Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université

les fondements de celle-ci ont été très divers. Traditionnellement, le pouvoir n’est jamais considéré comme un phénomène abstrait et général. Même si on remonte à la démocratie Grec, on ne peut véritablement parler d’Etat. Pas plus que la démocratie au sens où nous l’entendons aujourd’hui. En effet, en Grèce comme à Rome, la démocratie est fondée sur le concept de cité. Le pouvoir politique est obtenu par les citoyens qui sont une minorité. En pratique, c’est une aristocratie ou oligarchie qui dispose

vraiment si il n'y a pas un état. En Latin état vient de status (situation juridique d'une personne) désigne à l'origine une communauté et permet de montrer les divisions d'un état (noblesse, clergé Thiers-état...) Au 16e siècle avec le philosophe Machiavel (italien) le terme d’État va venir recouvrir deux réalités: d’une part il va designer l’organisation politique d’un pays et d’autre part il va également designer la pays lui même. Pour certains penseurs, l’État est le fruit d’une évolution naturelle

Le Cadre du dialogue Qu'est-ce qui caractérise la démocratie athénienne au Vème siècle avant JC ? Démocratie directe, principe de l'isonomie (tous les citoyens sont égaux par rapport à la loi, et tous participent d'une manière égale à l'exercice du pouvoir), principe de l'iségorie (chaque citoyen jouit d'un droit égal à exprimer son opinion sur toutes choses) « Il ne pourrait y avoir de cotés, si seul un petit nombre d'hommes y prenaient part, comme c'est le cas pour les autres arts » Qui est

ne doit avoir d’autres pensées que la guerre, et les institutions et sciences de la guerre. »). La vie de l’individu est alors négligeable. Reposant aussi sur l’obéissance, l’État peut se montrer violent et doit même se montrer violent pour Machiavel, lorsque qu’une situation le contraint. (« il ne doit pas même craindre d'encourir l’imputation de certains défauts sans lesquels il lui serait difficile de se maintenir; car, à bien examiner les choses, on trouve que, comme il y a certaines qualités

publié juste avant la chute du mur de Berlin. Ce titre est repris dans son livre de 1992: La fin de l’histoire et le dernier homme. On assiste alors à la fin des régimes totalitaires en Europe. Pour FUKUYAMA, on assiste au triomphe de la démocratie libérale. L’avènement de ce modèle hégémonique signe la fin de l’histoire au sens où l’histoire pour progresser a besoin de conflits. 2002: La fin de l’homme, les conséquences de la révolution biotechnique. FUKUYAMA exprime ses préoccupations